// Alhambra

jeudi 6 juin


OUVERTURE

Pour ouvrir le festival, deux œuvres d’une force vive inouïe:
La 36e Symphonie de Mozart, baptisée «Linz» en référence à la ville dans laquelle elle fut écrite, alors que Mozart et son épouse y font étape en 1783, après un tragique évènement: la mort de leur premier fils, âgé de quelques semaines. Pour remercier le comte Thun de Linz, qui leur offrait son hospitalité, Mozart propose un concert.
Mais il n’a aucune partition avec lui! Il décide donc de composer une nouvelle Symphonie, qu’il achève en… 4 jours! L’œuvre est stupéfiante, pétrie de questionnements et de ruptures, oscillant entre ombre et lumière, héroïsme et fragilité, lutte et apaisement.
Lumière et Ténèbres, que l’on retrouve évidemment dans cette œuvre magistrale de Messiaen: «Trois petites Liturgies de la présence divine». La pièce fut composée pendant la seconde guerre mondiale, entre 1943 et 1944, et fut créée en 1945 à Paris, devant un public prestigieux (Eluard, Braque, Henry, Boulez, Honegger…). L’œuvre déchaine des avis contraires et oppose de vifs commentaires, entre enthousiasme délirant et fureur allant jusqu’aux insultes les plus violentes: «un Messiaen à la fois encensé et crucifié» (Claude Rostand).
Les paroles chantées, écrites par le compositeur lui-même, évoquent la présence de Dieu en lui-même, en nous, et en toutes choses.
«Ce oui qui chante comme un echo de lumière (…) Temps de l’homme et de la planète (…) Vous qui parlez en nous, vous qui vous taisez en nous, et gardez le silence dans votre Amour, Vous êtes près, vous êtes loin, vous êtes la lumière et les ténèbres, vous êtes si compliqué et si simple, vous êtes infiniment simple (…) Posez-vous comme un sceau sur mon cœur».
Pour interpréter ces chefs-d’œuvre, le grand pianiste Nicholas Angelich (victoires de la musique 2013 et 2019), qui s’impose comme l’un des musiciens les plus extraordinaires de sa génération, la fougue et la générosité du chef d’orchestre Pierre Bleuse, la personnalité singulière et la science de Jacques Tchamkerten (ondes Martenot) et bien sûr, notre bien aimé Orchestre de Chambre de Genève!

Yaron Herman Trio

En deuxième partie, le pianiste Yaron Herman présente son nouvel album en trio Songs of the degrees qui vient de paraitre sur le légendaire label Blue Note. Il s’agit d’un retour aux racines, jazz en trio sans garde-fou qui mêle mélodies imparables et transe organique.

Baumon & Favre Jukebox

Le pianiste Florian Favre lâche ses touches d’ivoire et se mue en véritable jukebox vivant avec le batteur Simon Baumon (batteur
de Stephan Eicher). A quatre mains ils feront danser le club des
Athénéennes à travers des reprises soul, disco, funk et house!

20h MOZART / MESSIAEN

Mozart Symphonie n° 36 en ut majeur, KV. 425. «Linz»

Messiaen Trois petites liturgies de la presence divine

21h30
Yaron Herman Trio
Yaron Herman Trio

Yaron Herman piano
Sylvain Romano contrebasse
Ziv Ravitz batterie

23h
FOUR HANDED LIVE DISCO
Baumon & Favre Jukebox

Florian Favre  claviers/effets

Simon Baumon  batterie/effets



// Alhambra

vendredi 7 juin


MOZART / JANacEK

Iddo Bar-Shai, Alissa Margulis, Alexander Buzlov, Isabel Villanueva!
Une rencontre inédite entre solistes exceptionnels, réunis pour l’occasion autour d’un répertoire de chambre visionnaire. Le premier Quatuor avec piano de Mozart l’est à deux titres: à l’époque où il le compose, cette formation est encore à peu près inexplorée.
Et Mozart y expérimente un style d’un grand modernisme, précurseur de la pensée beethovenienne. Les œuvres de Janácek au programme – Pohadka et la sonate pour violon et piano – illustrent deux facettes de ce compositeur singulier: Pohadka (un conte) se base sur un poème de Vassili Joukovski où le fils du tsar découvre sa promise, fille du maître de l’enfer. La sonate est une œuvre d’une grande
limpidité, au caractère élégiaque.

l’Orage

Quand les chemins se croisent et que les rythmes se répètent à l’infini dans une transe continentale, c’est l’Orage qui gronde.
Les beats se disloquent et les thèmes brouillent les cartes du monde. Dans les nuages d’un ciel de fin d’été, les amitiés de longue date s’emportent dans un courant ascendant. Mélodies atmosphériques et pulsations magnétiques pour une musique foudroyante!

Stade

En héritiers des expérimentations électriques de Miles Davis, Pierre Audétat et Christophe Calpini développent un jazz improvisé résolument électro. Un «Stade» plus ludique que sportif, où saillies poétiques et grooves hip-hop se mêlent allègrement.

WUNDERBAR

Les Athénéennes s’associent au mythique club genevois pour
une folle nuit dans les murs solides et contemporains de l’Abri.
Wunderstyle ambiance, special guests aux platines, pour une soirée étourdissante.

20h RENCONTRE MUSIQUE DE CHAMBRE #1

Janacek PohAdka, pour violoncelle et piano
Sonate pour violon et piano
Mozart Quatuor pour piano et cordes n°1,
en sol mineur, KV.478

21h30
COSMIC GROOVE
l’Orage

Ganesh Geymeier  saxophone tenor

Robin Girod  guitare

Mael Godinat  piano

Fabien Iannone  basse

Baba Konate  percussions

Nelson Schaer  batterie

23h
ELECTRO TRIP HOP
Stade

Pierre Audetat  claviers/samplers

Christophe Calpini  batterie/effets


1h
LES NUITS DE L’ABRI #1
Les Atheneennes mettent le Wunderbar a l’Abri!
Wunderbar special guests DJ set
// Alhambra

samedi 8 juin


EVENEMENT: DEPARDIEU DIT SAINT AUGUSTIN GERARD DEPARDIEU / JASMIN TOCCATA

Evénement: le retour aux Athénéennes du grand acteur Gérard Depardieu, dont le concert autour des chansons de Barbara lors de la 8e édition a marqué profondément le cœur et l’esprit du public genevois. C’est bien de cœur, d’esprit et de profondeur dont il s’agit dans ces lectures des «Confessions» de Saint Augustin. Depardieu, exprimant ici son amour pour ces textes et sa démarche: «Les mots de Saint Augustin m’ont capté. Sa réflexion m’a paru sublime et m’a renvoyé à moi-même, à mon parcours. Entre 15 et 17 ans, je ne savais plus m’exprimer, je ne parlais plus, à cause d’une hyper émotivité pathologique. Seuls les mots des autres, des auteurs, sont parvenus à me calmer. Je me suis accroché à ce livre qui ne m’a plus quitté et que je parcours chaque jour. Les livres X et XI (un puits de référence pour les psychanalystes!) apportent des réponses à nos questions les plus intimes et calment nos interrogations les plus douloureuses…
La voix d’Augustin ressemble à ce que peut être la poésie d’un homme qui ne sait pas dire ce qui le traverse. Tels que je les ai instinctivement perçus, la lumière, le rayonnement et une certaine vérité ont fait naitre en moi l’envie de partager ces textes avec d’autres.»
Un projet inédit, dans lequel Gérard Depardieu offre sa force, son génie et sa voix si juste, entouré de musiciens de très haut vol: Jean Rondeau, Keyvan Chemirani et Thomas Dunford.
Avec leur projet «Jasmin Toccata», le trio crée la rencontre entre le monde baroque et celui de la modalité orientale, unissant les timbres chaleureux du luth, du théorbe et du clavecin aux douces percussions mélodiques persanes.

Sham Trio

En prélude à ce spectacle bouleversant, le «Sham Trio» rend hommage aux beautés traditionnelles syriennes, et ouvre la voie du cœur de la parole Augustienne. Hassan Al Nour, Yazan Alsabbagh et Sam Salloum, jouaient déjà ensemble à Damas, avant de s’exiler
à Berlin pour les raisons que le monde entier connait. Le trio nous prend par la main et nous invite à découvrir Sham, l’autre nom pour Damas.

Red Sun

Un pied en orient et un pied en occident, le violoniste Baiju Bhatt et son groupe «Red Sun» réalisent avec leur deuxième album Eastern Sonata un mélange onirique entre jazz-rock et musique indienne.
Une musique à la fois sophistiquée et énergique qui construit un métissage musical exemplaire, sincère, et profond.

20h EVENEMENT: GERARD DEPARDIEU & JASMIN TOCCATA

Lecture et Approche des Confessions de Saint Augustin

Gerard Depardieu, RECITANT
Jasmin Toccata

Jean Rondeau Clavecin

Thomas Dunford  luth/theorbe

Keyvan Chemirani  percussions persanes

Jean-Paul Scarpitta, mise en espace et en lumieres
Musique traditionnelle syrienne
Sham trio

Yazan Alsabbagh  clarinette
Hasan Al Nour  Kanoun
Sam Salloum  percussions

22h
EASTERN SONATA
Red Sun

Baiju Bhatt  violon/compositions

Valentin Conus  saxophones

Mark Priore  piano

Jean Pierre Schaller  basse

Tao Ehrlich  batterie



// Temple de la Madeleine

lundi 10 juin


Bach / Feldman

Audacieuse juxtaposition de deux musiques spirituelles très différentes: la luxuriante polyphonie des Motets de Bach, ancrée dans la tradition luthérienne, exalte la foi chrétienne.
«The Rothko Chapel» de Morton Feldman est une œuvre à part dans la production du compositeur américain. Dans cet hommage au peintre Rothko destiné à être joué dans sa chapelle éponyme – lieu de recueillement non confessionnel situé au Texas – Feldman compose une succession de tableaux contemplatifs et étrangement lumineux dont l’enchaînement organique semble suspendre la temporalité. Le jeune ensemble vocal genevois «Les Argonautes» prend le risque de ce grand écart esthétique et historique, entouré de non moins jeunes musiciens de grand talent.

QUINTETTES - CREATIONS

En deuxième partie de soirée: deux créations de deux compositeurs romands, qui ont en commun un grand sens du lyrisme.
Dans «Scherzophrénie», Richard Dubugnon offre au Quintette de cuivres de Genève un morceau de bravoure évoquant non sans ludisme l’expressivité de la musique postromantique de Straussou le funk des années soixante-dix. Cette œuvre d’un seul tenantrevêt plusieurs «personnalités» différentes, d’où le jeu de mot du titre: on distingue quatre caractères distincts qui se succèdent,se chevauchent et s’entremêlent dans un contrepoint virtuose,poussant les interprètes à la limite de leurs possibilités techniques.
Le pianiste de jazz Yannick Délez développe un style très personnel aux harmonies raffinées et nostalgiques. Il choisit ici le quatuorà cordes comme écrin à son pianisme fluide et compose un très beau catalogue de pièces variées, ménageant dans son écriture une place à l’improvisation. Musique intime et inclassable que l’auteur qualifie de «jazz impressionniste».


20h SPIRITUALITES

Bach Deux motets pour double-chœur:

– Furchte Dich nicht. BWV. 228

– Komm, Jesu, komm! BWV. 229

Morton Feldman The Rothko Chapel

Les Argonautes, Ensemble vocal
Isabel Villanueva, Alto
Louis Delignon, Percussions

Marjorie Saunier  orgue, celesta

Marc Alomar  violoncelle

21h30
CREATIONS / COMPOSITEURS SUISSES

Richard Dubugnon «Scherzophrenie en ut»,
pour quintette de cuivres – creation mondiale

Geneva Brass Quintet

Baptiste Berlaud  trompette

Lionel Walter  trompette

Christophe Sturzenegger  cor

David Rey  trombone

Eric Rey  tuba
Yannick Delez Compositions pour piano et cordes
creation suisse

Yannick Delez String Quintet

Gerdur Gunnarsdottir  violon

Maria Reich  violon

Raphael Grunau  alto

Susanne Paul  violoncelle

Yannick Delez  piano


// Temple de la Madeleine

mardi 11 juin


QUATUOR BELA & AUDREY VIGOUREUX

«Muss es sein? Es muss sein!»: Écrite de la main de Beethoven dans le dernier mouvement de son quatuor op.135, cette inscription fit couler beaucoup d’encre… Certains rapportent que le compositeur, se trouvant en grande difficulté financière, fut forcé d’écrire ce quatuor promis à son éditeur, alors qu’il projetait d’écrire quelque chose de plus grand. D’autres y voient des connotations plus métaphysiques. Milan Kundera en fait même le symbole de la«nécessité», de ce qui pèse, qui a de la valeur, en opposition à cequi est frivole et sans substance, dans son roman L’insoutenable légèreté de l’être. Léo Ferré chantera aussi ce «Es Muss Sein»dans sa chanson éponyme, interpelant Beethoven, et revendiquant que la musique soit dans la rue, partout, pour tous. Quoi qu’il en soit, le dernier quatuor de Beethoven, sa dernière œuvre, est une pure merveille, lapidaire, énigmatique, voire déroutante. Pour entourer ce chef-d’œuvre, Tetras (4 en grec) de Xenakis, musique en constante oscillation d’un pôle à un autre, du continu au discontinu, dans un tempo fiévreux, vertige pour l’auditeur, et véritable défi pour les interprètes; et le quintette op.57 de Chostakovitch, écrit en 1940, monument pour piano et cordes témoignant de l’oppression, de la violence et de la désolation de cette triste époque. L’excellent quatuor Bela et la pianiste Audrey Vigoureux seront les interprètes de cet intense programme.

GAUTHIER TOUX TRIO feat. CHRISTOPHE PANZANI

Le pianiste Gauthier Toux présente des compositions de sonalbum en trio The colours you see , mais également certaines pièces composées spécialement pour l’occasion en tenant compte de lamagnifique acoustique du Temple de la Madeleine. Un répertoire inédit, en solo, en duo, en trio, et en quartet avec un invité de marque: Christophe Panzani.


20h RENCONTRE MUSIQUE DE CHAMBRE #2

XENAKIS TETRAS, pour quatuor a cordes
Chostakovitch Quintette pour piano et cordes
en sol mineur, op.57
Beethoven Quatuor a cordes n°16 en fa majeur, op.135

Quatuor Bela

Frederic Aurier violon
Julien Dieudegard violon
Julian Boutin alto
Luc Dedreuil violoncelle

Audrey Vigoureux, Piano
21h30
Jazz
Gauthier Toux trio
Feat. Christophe Panzani

Gauthier Toux  piano/composition

Simon Tailleu  contrebasse

Maxence Sibille  batterie

Christophe Panzani  saxophones


// Alhambra

mercredi 12 juin


ITINERAIRE

Au début du XXe siècle, Béla Bartók et Zoltan Kodaly parcouraient les villages de Hongrie et de Roumanie, recueillant, transcrivant et enregistrant des centaines de mélodies et chants populaires. Ce travail a donné naissance à des chefs-d’œuvre aux couleurs uniques et nouvelles, que le Quatuor Voce a eu envie d’exploiter à son tour, en resserrant les liens entre musique savante et musique traditionnelle d’aujourd’hui. S’entourant de musiciens exceptionnels aux horizons multiples, les Voce partageront la scène avec Kinan Azmeh, Kevin Seddiki et Vincent Ségal, dans cet «Itinéraire»,envoûtant voyage à 16 cordes, allant du Brésil à l’Indonésie, de l’Iran à la Syrie, en passant par Cuba ou l’Argentine. Un projet unique, qui a donné naissance à un très beau disque salué unanimement par la critique internationale. Un projet comme on les aime aux Athénéennes, rassembleur, généreux et ouvert.

Flash Pig

Pour les quatre membres du quartet «Flash Pig», 2019 aura une signification toute particulière. C’est au cours de cette année qu’ils souffleront les bougies du dixième anniversaire de la création du groupe, avec en guise de cadeau leur troisième album, Year of the Pig. Plus intimiste, plus libre que leurs deux précédents opus, le disque s’ouvre sur une longue suite où prendre le temps semble être le mot d’ordre. Comme un symbole, chaque partie de cette suite tire son nom d’un animal méconnu et rare, dont l’une des caractéristiques principales est la lenteur. Ainsi vont les «Flash Pig»:sortir des sentiers battus, explorer d’autres territoires mais toujours en prenant le temps de découvrir, de construire, et d’emmener l’auditeur avec eux… Maxime Sanchez, pianiste et cofondateur du groupe se hisse en 2019 en finale du très prestigieux Thelonious Monk Piano Competition à Washington.

Les Zezettes Swing

Pour clore la soirée de façon pétillante, le prolifique Baptiste Bieri et son irrésistible sœur Chloé nous entrainent avec leurs cinq acolytes dans un tourbillon de chansons tour à tour hilarantes, gaillardes, poétiques ou engagées.

20h ITINERAIRE

Voyage a seize cordes, du Bresil a l’Indonesie,

en passant par Cuba, l’Iran et l’Egypte

Kinan Azmeh, Clarinette
Vincent Segal, violoncelle
Kevin Seddiki, guitare/zarb
Quatuor Voce

Sarah Dayan  violon

Cecile Roubin  violon

Guillaume Becker  alto

Lydia Shelley  violoncelle

21h30
jazz
Flash Pig

Adrien Sanchez  saxophone tenor

Maxime Sanchez  piano

Florent Nisse  contrebasse

Gautier Garrigue  batterie

23h
SWING CABARET
Les Zezettes Swing

Baptiste Bieri composition guitare voix
Chloé Bieri composition voix
Antoine Scheuner contrebasse
Christophe Béguin batterie
Chloé Burlet violon
Lucien Caceres guitare
Simon Pellaux trompette



// Alhambra

jeudi 13 juin


CINE-CONCERT

Pour donner vie à des courts-métrages de styles et d’époques différents, le pianiste et compositeur Karol Beffa – grand spécialiste du ciné-concert –, le groupe jazz-funk Organic Flower, et le multi-claviériste virtuose de l’électronique Pierre Audétat, se partagent l’écran et le plateau de l’Alhambra. Le burlesque de Chaplin, les expérimentations  futuristes d’artistes dadaïstes, les créations vidéos onirico-humoristiques d’Odeta TV: une soirée ciné haute en couleur, pilotée par de magnifiques musiciens.

Emile Parisien Quartet

Sur la scène jazz, il n’y a sans doute aucun musicien européen autant plébiscité que le saxophoniste soprano Emile Parisien.Il fait partie de ceux qui donnent une nouvelle direction à leur instrument, dans la lignée de Sidney Bechet ou John Coltrane.Personne d’autre n’a à ce point fait ressortir la sonorité incisive de l’instrument, son vibrato, sa vitalité et ne l’a remis au centre de nouvelles propositions artistiques. Avec son nouveau disque Double Screening, la musique est visionnaire tout en restant généreuse et joyeuse.

TwoFlow

Résolument dansant et psyché, «Twoflow» est une création consistant en un mashup de musique et d’images. Cesare Pizzi (The Young Gods) et Jean-Lou Steinmann, s’influencent mutuellement et créent un flow continu donnant naissance à une improvisation maîtrisée toujours en mouvement. Les images proviennent de sources multiples et sont réduites au format de loops subissant des traitements numériques en temps réel. Rien n’est figé, le set évolue selon les inspirations de chacun et le public les influence en permanence. Pour finir la soirée en transpirant dans un tourbillon de sons et d’images.

20h CINE-CONCERT / CREATIONS

Charlie Chaplin

The Imigrant

Karol Beffa, PIANO

Viking Eggeling

Symphonie diagonale

Man Ray

Le retour a la raison

Organic Flowers

David Robin  guitare

Cedric Schaerer  orgue

Noe Franckle  batterie

ODETA TV

Pierre Audetat, claviers/machines
21h30
jazz
Emile Parisien Quartet

Emile Parisien  saxophone soprano

Julien Touery  piano

Ivan Gelugne  contrebasse

Julien Loutelier  batterie

23h
Urban-Jazz-Clubbing
TwoFlow

Cesare Pizzi  electronique

Jean-Lou Steinmann  video



// Alhambra

vendredi 14 juin


TEMPORALITES

En prélude à l’Octuor de Schubert, une création du surdoué Raphaël Merlin. Enchanteur de métier, il collectionne les talents: violoncelliste du Quatuor Ebène, chef d’orchestre, compositeur… Dans «Passage éclair», un flux animé, cyclique, tend sans cesse à l’augmentation et à une forme de précipitation. Mais intervient un mouvement très lent qui rend hommage à Ravel et sa Pavane pour une Infante Défunte. C’est aussi lors de cette suspension soudaine que l’oeuvre répond probablement à Schubert, véritable maître de l’illusion d’éternité dans le chant.

L’Octuor de Schubert est l’une de ses musiques parmi les plus géniales et attachantes. Dans ce chef-d’œuvre qui par son essence sonore, son expressivité et sa durée annonce les grandes formes symphoniques du romantisme tardif, miroitent toutes les facettes de l’art schubertien. Puissance dramatique; mélancolie bouleversante; tendresse éperdue; charme pastoral; féérie viennoise…

Deux œuvres aux temporalités contrastées, interprétées par une brochette de merveilleux musiciens.

Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp XXL

Ouvert à la collision des genres, l’«OTPMD» est le chaînon manquant entre les légendaires ensembles africains des années 1960-1970(le Tout Puissant Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou), l’anticonformisme de l’inventeur du ready-made, à qui la meute suisse emprunte le patronyme, et le post-rock enivrant de Tortoise.

Une musique trans-pop-punko-jazzy-worldo-minimalisto-répétitive qui s’adresse d’abord au corps: Marimba, guitare électrique, contrebasse, chants polyphoniques et cordes se donnent la main pour une grande farandole païenne.

Kuma

Né dans le célèbre caveau des vignerons à Cully et emmené par le claviériste Matthieu Llodra, l’énergique formation «KUMA» présente un jazz moderne entremêlé de sonorités électroniques et teinté de pop, house et hip-hop.

COLLECTIF CERES / GARANCE / MIRA LEEFA

C’est un peu une TAZ, une zone autonome temporaire, comme décrit par Hakim Bey, une brèche par laquelle s’engouffrer le temps d’une nuit. Mélange subtil de sensations et de saveurs organiques, un goût sucré sur la langue. On s’y perdrait presque, mais on s’y sent bien.La promesse d’un voyage unique dans un univers où l’harmonie entre les êtres fusionne et rayonne. Parce que faire la fête c’est faire naître l’utopie!

20h TEMPORALITES

Raphael Merlin Passage Eclair

Octuor pour cordes et vents (creation suisse)

Schubert Octuor en fa majeur, D. 803

21h30
TRANS PUNK POP MINIMALISTE
Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp XXL

Seth Bennett contrebasse / Vincent Bertholet contrebasse /

Jo Burke violon / Anne Cardinaud marimba / Aida Diop marimba /

Guillaume Lantonnet batterie / Naomi Mabanda violoncelle /

Liz Moscarola violon / George Murray trombone /

Wilf Plum batterie / Mael Saletes guitare / Seni trombone /

Titi guitare / Aby Vulliamy alto

23H
HIP HOP ELECTRO JAZZ
Kuma

Arthur Donnot  saxophone tenor/effets

Matthieu Llodra  claviers/effets 

Fabien Ianonne  basse

Maxence Sibille  batterie


1H
LES NUITS DE L’ABRI #2
Soiree Artemis / Greve des Femmes
Collectif Ceres
DJ Garance
Dj Mira Leefa