Roman Trekel
Né près de Dresde en Allemagne, Roman Trekel étudie d’abord le hautbois pendant huit ans avant de se consacrer à l’étude du chant au Conservatoire de Berlin. Il termine ce parcours avec la mention «excellent». La Staatsoper de Berlin l’engage immédiatement dans le cadre de l’opéra studio avant de l’intégrer à sa prestigieuse troupe de chanteurs, à laquelle il appartient depuis 1988. Son premier grand succès est le rôle de Pelléas dans la mise en scène de Ruth Berghaus. En parallèle, il obtient plusieurs prix internationaux, notamment le premier prix du «Concours international de Lied Walter Gruner» à Londres. Il se produit également dans les salles et les festivals les plus prestigieux du monde, notamment à Londres, Madrid, Amsterdam, Bruxelles, Munich, Bayreuth, Dresde, Salzburg, Tokyo ou Milan, avec des chefs de renom comme Claudio Abbado, Daniel Barenboim, Pierre Boulez, Fabio Luisi, Zubin Mehta, Kent Nagano, Sir Georg Solti ou encore Christian Thielemann. Il a la chance de collaborer avec des metteurs en scène passionnants tels Doris Dörrie, August Everding, Keith Warner ou Patrice Chéreau. Plusieurs de ses enregistrements (21 disques à ce jour, dont deux enregistrements de la Winterreise), reçoivent des récompenses internationales. Roman Trekel est également professeur de chant à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin.
Fabrizio Chiovetta
Né à Genève, Fabrizio Chiovetta étudie le piano et la théorie au Conservatoire Supérieur de sa ville natale. Il obtient les diplômes de piano et d’écriture ainsi que le Prix Adolphe Neumann de la Ville de Genève (1998), qui récompense un artiste s’étant particulièrement distingué. Il poursuit sa formation à l’Académie Tibor Varga de Sion auprès de Dominique Weber jusqu’à l’obtention du Diplôme de Soliste avec distinction et félicitations du jury en 2003. Parallèlement, il travaille régulièrement avec John Perry, Paul Badura-Skoda et Marc Durand. Boursier de la Fondation Göhner, il est lauréat des concours «New Talents» (Gênes), «Orpheus» (Zürich), «International Web Concert Hall Competition» (Etats-Unis) et reçoit le Prix du Public au Festival Klaviersommer (Allemagne) pour son interprétation de Mozart. Il donne de nombreux concerts en Europe, Amérique du Nord et Moyen Orient, aussi bien en récital qu’en musique de chambre, et joue notamment sous la direction de Gabor Takács-Nagy et Ovidiu Balan. Il accompagne les master classes de Lady Jeanne et Sir James Galway. Ses enregistrements comprennent des œuvres de Honegger, Ravel et Schumann. Improvisateur, il collabore avec des musiciens de divers horizons. Il enseigne le piano au Conservatoire de Musique de Genève.
Pierre Mancinelli
Né en Afrique du sud en 1976, Pierre Mancinelli a étudié à Paris auprès de Bruno Pietri ainsi qu’au conservatoire supérieur de musique de Lyon, qu’il a quitté avec le premier prix de sa promotionIl s’est ensuite perfectionné dans la classe de maître d’Alexis Weissenberg et auprès de Lazar Berman à l’Academia Pianistica d’Imola. Parmi les nombreux concours internationaux où il s’est distingué, citons notamment: concours Arturo-Benedetti Michelangeli (1996), London World Piano Competition (1997), Maj lind d’Helsinki (2002) et concours international Carl-Bechstein (2006).Pierre Mancinelli a joué avec le Philharmonia Orchestra de Londres et l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise. Il a de plus participé au festival de Kuhmo (Finlande) et au festival Radio France de Montpellier.
Quatuor Diotima
Yun-Peng Zhao violon
Guillaume Latour violon
Franck Chevalier alto
Pierre Morlet violoncelle
Fondé par des lauréats des conservatoires de Paris et de Lyon, le quatuor prend son nom de l’œuvre de Luigi Nono Fragmente-Stille, an Diotima, affirmant ainsi son engagement en faveur de la musique de son temps. Le Quatuor Diotima est le partenaire privilégié de nombreux compositeurs (Helmut Lachenmann, Brian Ferneyhough, Toshio Hosokawa...) et commande régulièrement de nouvelles pièces à des compositeurs tels que Alberto Posadas, Gérard Pesson, Emmanuel Nunes ou encore James Dillon. Le Quatuor ne néglige pas pour autant le répertoire classique du quatuor àcordes, portant une attention particulière aux derniers quatuors de Beethoven, à la musique française et au répertoire du début du XXe siècle.Depuis sa création, le Quatuor Diotima s’est produit sur la scène internationale et a joué dans la plupart des festivals et séries de concerts européens (Philharmonie et Konzerthaus de Berlin, Reina Sofia Madrid, Cité de la musique, Wigmore Hall...). Il a réalisé de nombreuses tournées aux ÉtatsUnis, en Asie (Chine, Corée, Japon) et en Amérique du Sud.Lauréat de plusieurs concours internationaux (concours de Londres, Berlin), il reçoit régulièrement le soutien de Culturesfrance, de la Spedidam et de Musique Nouvelle en Liberté.
Audrey Vigoureux
Née en 1981, à Aix-en-Provence, Audrey Vigoureux commence le piano à l’âge de 8 ans, au conservatoire de sa ville natale, et en sortira avec une médaille d’or, à 15 ans. Elle se perfectionne ensuite au CNR de Nice auprès de Odile Poisson, qui la prépare aux concours d’entrée au Conservatoire Supérieur de Genève et au CNSM de Paris. Reçue à l’unanimité dans les deux institutions, Audrey poursuit parallèlement ses études à Genève et à Paris, dans les classes de Sébastien Risler et de Jacques Rouvier. Au CNSM, elle étudie aussi la musique de chambre avec Christian Ivaldi, Jean Mouillère et Itamar Golan.
Elle termine ses études à Paris avec un premier prix de piano mention très bien, un premier prix de musique de chambre, le diplôme de formation supérieur, et obtient à Genève, un diplôme de soliste avec distinction, le prix Adolph Neumann de la ville de Genève, le prix Dumont et le prix Filipinetti. Lauréate de nombreux concours, elle reçoit le prix de la fondation De Agostini, le premier prix Yamaha Europa, le prix de la fondation Kiefer-Hablitzel, et est lauréate de la Ernst Goehner Stiftung, pour-cent culturel Migros.
Elle enrichit son jeu en recevant les conseils de grands maîtres tels que Andreas Schiff, Charles Rosen, Bella Davidovitch, Joseph Kalinschtein, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier…
Depuis son plus jeune âge, Audrey est invitée à se produire en récital ou en soliste avec orchestre en Europe, en Asie et en Amérique, notamment au Menuhin Festival de Gstaad, au festival international «Les nuits pianistiques», au festival Archipel, au festival «Rainbow across Europe» en Angleterre, au Verbier Festival et Academy, à la cité de la musique de Paris, au BFM et au Victoria Hall de Genève, à l’Abbaye de
Royaumont, à l’Auditorium Stravinsky de Montreux, au Grand Théâtre National de Pékin, à l’Oriental Art Center de Shanghai, au M-Theater de Bangkok, au Festival International de Merida, Vénézuela etc.
Elle joue avec l’Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de Pinchas Steinberg, l’orchestre de Cannes sous la direction de Philippe Bender, l’orchestre d’Avignon sous la direction de Valentin Doni, l’orchestre des jeunes de «El Sistema» au Vénézuela sous la direction de Domingo Hindoyan et Alvaro Larez, et des artistes tels que David Fray, Jacques Rouvier, Miguel Da Silva, Timothy Park, Alissa Margulis, David Kadouch, le Quatuor Terpsycordes...
Elle tisse également des liens avec des musiciens d’horizons différents (jazz, contemporain, electronique) tels que Yannick Delez, Valentin Peiry, Marc Perrenoud, le groupe Piano Seven, et dans cette perspective d’enrichissement et de «décloisonnement», crée en 2010 à Genève, «Les concerts de l’Athénée 4».
Colin Vallon Trio
Colin Vallon piano
Patrice Moret bass
Julian Sartorius batterie
La musique de ce trio compte parmi les plus riches et les plus remarquables de la scène du jazz suisse. À 29 ans, Colin Vallon possède toutes les qualités d’un musicien hors pair: une technique impressionnante, une expressivité toute personnelle et un langage unique servi par les couleurs étrangement belles du piano préparé. Avec le contrebassiste Patrice Moret et le batteur Julian Sartorius, il a développé un style fascinant et authentique qui, sur fond de jazz moderne, emprunte des chemins aussi divers qu’inattendus. Les voix originales des trois musiciens se mêlent et réinventent leurs chansons faussement naïves à chaque concert.
Hildegard Lernt Fliegen
Andreas Schaerer voix
Matthias Wenger saxophones
Benedikt Reising saxophones, clarinette basse
Andreas Tschopp trombone, tuba
Marco Müller basse
Christoph Steiner batterie, percussions, marimba
Hildegard lernt fliegen est l’un des projets musicaux actuels les plus créatifs de Suisse. Ce sextet crée en 2005 autour du compositeur et chanteur Andreas Schaerer dépoussière le jazz par des compositions et performances pleines d’esprit et d’imagination. Inclassable et étonnant, ce collectif cuivré au nom mystérieux offre à chacun de ses concerts un moment unique d’acrobaties vocales, d’envolées free jazz et d’art bruitiste. Alliant les extrêmes, de Frank Zappa à Frank Sinatra en passant par la poésie de Kurt Weill.
Ensemble Matka
Né en 2011 par la volonté d’un groupe de jeunes compositeurs et interprètes issus de la Haute Ecole de Musique de Genève, le nouvel ensemble a pour projet de sortir la musique contemporaine de son contexte usuel, par des contaminations avec d’autres genres musicaux, avec d’autres arts et par une nouvelle mise en contexte de l’écoute. La collaboration étroite entre interprètes et compositeurs permet d’imaginer de nouvelles modalités de création musicale nourries par ce dialogue, que l’on aimerait imaginer non pas simplement comme un processus mais comme l’état d’esprit permanent qui caractérise l’ensemble.
Marc Perrenoud Trio
Marc Perrenoud piano
Marco Mueller bass
Cyril Regamey batterie
Né en 1981, Marc Perrenoud se forme entre Suisse romande et Suisse allemande avant de partir pour Paris à l’occasion d’un post grade. Depuis le début des années 2000, il joue avec plusieurs formations à travers toute l’Europe, et son nom apparaît aux affiches des plus grands festivals de jazz. Si l’art de Marc Perrenoud a des airs de classicisme, il ne faut pas s’y méprendre. Plus que par facilité, c’est avec l’esprit du défi que le pianiste se frotte au trio Jazz et, sans le détourner radicalement de sa tradition, réexplore en profondeur l’équilibre de la formule. Il fallait deux musiciens aussi audacieux et intelligents que Cyril Regamey et Marco Müller pour comprendre la démarche, et l’habiter. Un trio de choc, acclamé par la critique internationale, qui se distingue par une énergie communicative et une intensité quasi télépathique forgée par des centaines de concerts à travers le monde.
Sanja et Lidija Bizjak
Les deux Sœurs Bizjak (douze ans les séparent, l’aînée, Lidija, étant née en 1976) se lancent en duo après avoir fait, au préalable, leurs preuves en tant que solistes. Originaires de Belgrade, elles sont toutes deux d’abord formées par Zlata Males puis intègrent, à quelques années d’écart, le Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de Jacques Rouvier. L’année 2002 marque leur début en duo; elles interprètent alors le Concerto pour deux pianos et orchestre de Mendelssohn avec la Philharmonie de Belgrade. Mais c’est surtout lors de leur concert au Festival de Laon en 2004 que le duo se distingue. Ensemble, elles remportent le Concours Avant-Scène au Conservatoire National Supérieur de Paris en 2005 et sont invitées à jouer les Concertos pour deux pianos et orchestre de Mozart à la Cité de la Musique, et de Poulenc à Radio France à Paris.
La suite de leur parcours est à la mesure de leur talent : invitées au Théâtre Mogador, au Musée d’Orsay, à la Salle Gaveau, aux festivals de la Roque d’Anthéron, Folle journée de Nantes, Nohant, Sully, Auvers-sur-Oise, «Lisztomania» de Châteauroux, BEMUS à Belgrade… Elles remportent en 2005 deux prix spéciaux au prestigieux concours de duo de piano de l’ARD de Munich.
C’est lors de la saison 2008/2009 que la scène internationale s’ouvre à elles. Elle est marquée par l’immense succès remporté lors de leur première invitation aux prestigieux BBC PROMS de Londres ainsi que par leur début au Japon lors de «La Folle Journée» à Kanazawa et à Tokyo.
Lidija et Sanja se sont produites avec de prestigieuses formations orchestrales telles que le Britten Sinfonia, Sinfonia Varsovia, l’Orchestre du National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Picardie. Elles ont réalisé un CD Mozart, Schumann, Brahms pour la Fondation Meyer-CNSMDP et sont devenues lauréates du programme
«Déclic» Cultures France-Radio France soutenu par Mécénat Musical Société Général en enregistrant un CD «live» consacré à Mozart, Schubert, Poulenc, Jolivet, Lutoslawski, Schumann. Leur participation au 30ème anniversaire du Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron a été diffusée en direct sur Arte Live.
Régulièrement invitées par les radio et les télévisions françaises et étrangères, chacune de leur apparition est chaleureusement saluée par la presse. Elles se sont produites récemment au Palazzetto Bru Zane de Venise, au Festival Radio France Montpellier, Orangerie de Sceaux, Festival de Musique de Chambre de Perros Guirec, à «Piano aux Jacobins», Festival Berlioz. En 2011, elles sont les invitées entre autres du Musée de la Vie Romantique, du Centquatre à Paris, du Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre National de France…
Yaron Herman 4tet
Yaron Herman piano
Emile Parisien saxophones
Stephane Kerecki bass
Ziv Ravitz drums
Né le 12 juillet 1981 à Tel-Aviv, Yaron était destiné à une brillante carrière de basketteur dans l’équipe nationale junior d’Israël. Il interrompt ses rêves de sportif de haut niveau à cause d’une grave blessure au genou. Agé de 16 ans, il débute alors le piano à travers une méthode d’enseignement basée sur la philosophie, les mathématiques et la psychologie. Aujourd’hui, Yaron est considéré comme l’un des meilleurs pianistes de sa génération, plébiscité par le public et les médias, autant en Europe qu’en Asie ou aux Etats-Unis.
Pour la première fois, c’est en quartet que Yaron s’exprime sur un disque. A ses côtés, Emile Parisien, au saxophone, un autre ambassadeur brillant de cette jeune génération décomplexée, libre, bouillonnante. A la contrebasse, Stéphane Kerecki, l’ami fidèle, un bassiste hors pair qui se produit régulièrement en tournée avec Yaron. Enfin, «le frère de toujours», Ziv Ravitz, batteur israélien qui complète à merveille l’équipe.
Luis Naón
Né à La Plata (Argentine) en 1961, Luis Naón étudie la musique à Buenos Aires de 1971 à 1980 (composition, piano, harmonie, pratique chorale, contrepoint, chant grégorien, histoire de la musique et acoustique notamment) et obtient deux licences en composition. En 1981, il emménage à Paris où il suit des cours de direction chorale auprès de Stéphane Caillat à l’Institut catholique de Paris. Il se perfectionne ensuite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse à Paris (1982-1985) auprès de Guy Reibel et de Laurent Cuniot (classe de composition et de musique électroacoustique). De 1985 à 1987, il étudie la composition avec Sergio Ortega à l’école de musique de Pantin puis avec Horacio Vaggione à Université Paris-8. Il y soutient un DEA sur son propre cycle «Urbana» (1999/2001) et y obtient un doctorat en 2006.
Dès ses premières œuvres, Luis Naón s’attache à mettre en œuvre la dualité née de son expérience de la musique réalisée en studio et de sa double appartenance culturelle (franco-argentine). Cette dualité se manifeste sous différentes formes, notamment dans le choix d’associer d’autres disciplines artistiques (peinture, théâtre, architecture) à ses compositions. Ainsi, il collabore avec Abel Robino (plasticien) avec qui il réalise plusieurs installations mixtes depuis 1997 ainsi qu’avec François Wastiaux et la Compagnie Valsez Cassis depuis 1994 pour plusieurs spectacles donnés dans diverses scènes nationales françaises, au Festival d’Avignon et au Teatro Colón à Buenos Aires. Cette dualité s’exprime également dans les tendances d’écritures (spectrale, combinatoire) et les genres musicaux (acousmatique, instrumental) utilisés. Il écrit des œuvres mixtes, pour orchestres, pour électronique en temps réel, pour synthétiseurs, pour instruments traditionnels et bande, pour sons fixés et pour des installations.
Il est sur le point de terminer un cycle de 24 œuvres pour diverses formations: «Urbana», ainsi qu’un cycle de Caprices pour instrument soliste et électronique, commandé par l’Ircam-Centre Pompidou. Il a composé la musique du spectacle Monstres et Princesses en collaboration avec la chorégraphe Odile Azagury et l’ensemble Ars Nova pour l’inauguration du Théâtre Auditorium de Poitiers.
En 1993, il est membre du Jury du prix CIM-UNESCO et des bourses Ashberg-UNESCO et, en 1997, il est représentant de la Tribune internationale des Compositeurs. Il donne des séminaires et des masters-classes dans le monde entier et enseigne la composition et les nouvelles technologies au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris depuis 1991. Il est également professeur de composition à l’ESMuC (Ecole supérieure de musique de Catalogne) et à la Haute Ecole de musique de Genève depuis 2003.
Luis Naón est membre de l’ensemble Diagonal (direction).
Prix Trinac décerné par le Conseil international de la musique (CIM) et la Radio nationale d’Argentine en 1986 pour Cinq personnages en quête de hauteur Premier prix du Fonds national des Arts en Argentine en 1988 pour Reflets.
Lauréat du prix international de composition Olympia d’Athènes en 1990 pour Ombre de l’Ombre Prix Trinac décerné par le Conseil international de la musique (CIM), l’UNESCO et la Radio nationale d’Argentine en 1990 pour Tango del desamparo Lauréat à la Tribune internationale de composition de l’UNESCO en 1990 pour Tango del desamparo et en 1996 pour Speculorum Memoria Prix de la Ville de Buenos Aires en 1991 pour Ombre de l’ombre et en 1995 pour Speculorum Memoria Prix Trinac en 1996 pour Speculorum Memoria Sextuor « . », œuvre finaliste pour les Victoires de la Musique Classique en 1996 Prix Luis de Narvaez à Grenade (Espagne) en 2001 pour Quatuor n°2 Prix de composition Georges Enesco de la SACEM en 2001.
Valentin Peiry
Né en 1972, Valentin Peiry étudie la musique au Conservatoire de Lausanne, où il obtient un premier prix de virtuosité de piano dans la classe de Christian Favre, avec les félicitations du jury, et un diplôme de théorie musicale.
Par la suite il s’initie à la composition électro-acoustique, à la synthèse sonore, et aux techniques informatiques auprès de Rainer Boesch et Nicolas Sordet, à Genève et, en 2003, représente la Suisse au concert CIME du festival «Synthèse» de Bourges (électro-acoustique).
Depuis 1999, Valentin Peiry est un des pianistes-compositeurs de l’ensemble «Piano Seven» - fondé par François Lindemann - avec lequel il enregistre quatre albums et se produit dans nombre de grandes salles (Genève, Montreux, Paris, Hong Kong, Singapour, Shanghai, Pékin, Taipe, Bangkok, Sao Paulo, Beyrouth, etc.)
En 2004, il fonde avec le percussionniste Cyril Regamey et le pianiste Jakub Groos, le trio «Triolisme», avec lequel il explore les liens entre écriture musicale et geste improvisé; entre son concret et abstraction du discours musical; entre articulations de la voix parlée et phrasé intrumental… Cette recherche trouve son aboutissement dans une vaste composition pour bande et trois improvisateurs «Tour» (Concerts en Suisse et en Asie). Dès 2005, Valentin Peiry se produit régulièrement dans des concerts de musique improvisée, en particulier avec le quintette électroacoustique «Inentropia».
Actuellement, ses activités sont réparties entre la composition et diverses collaborations dans les milieux de la musique contemporaine, du théâtre, et des arts visuels. Parmi les dernières en date: «Vocus», composition pour deux voix et synthèse sonore; une orchestration électronique de l’opéra de Cavalli «la Calisto», spectacle créé au théâtre du Loup, à Genève; une installation sonore avec les plasticiens Jean-Luc Manz et Vincent Kohler, pour le festival genevois des «arbres et lumières»; l’interprétation en concert de la musique du compositeur Brett Dean, avec le Scharoun Ensemble de Berlin...