Les Athénéennes
1—10 juin 2023
MUSIQUE CLASSIQUE,
JAZZ ET CRÉATIONS
12e ÉDITION
Les Athénéennes
1—10 juin 2023
MUSIQUE CLASSIQUE,
JAZZ ET CRÉATIONS
12e ÉDITION
Les Athénéennes
1—10 juin 2023
MUSIQUE CLASSIQUE,
JAZZ ET CRÉATIONS
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Les Athénéennes
1—10 juin 2023
MUSIQUE CLASSIQUE,
JAZZ ET CRÉATIONS
12e ÉDITION
// Alhambra

JE 8 JUIN


Lemanic Modern Ensemble / I’ve got the Bleuse
Nous avons le plaisir et l’honneur d’accueillir un concert émouvant, puisqu’il s’agit de la dernière occasion d’entendre le Lemanic Modern Ensemble dirigé par un de ses chefs titulaires (et ami fidèle des Athénéennes), Pierre Bleuse, avant que celui-ci ne se saisisse de la baguette parisienne de l’Ensemble Intercontemporain. Pour cet événement, un programme d’une grande beauté: en création mondiale, l’arrangement par le compositeur Luis Naón du populaire «Alborada del Grazioso» (… «l’Aubade du bouffon») de Maurice Ravel. Loin d’être une «sous-orchestration», l’adaptation de Luis Naón profite, avec une grande maîtrise des techniques contemporaines, des ressources d’un petit ensemble pour explorer la subtilité des timbres, des alliages de sonorités et des rythmes. «At first light», du compositeur britannique George Benjamin, est ainsi commenté par son auteur: «Il y a, à la Tate Gallery, un Turner de la dernière époque, une peinture à l'huile intitulée: Norham Castle, Sunrise. Le château du XII e siècle de ce tableau est dessiné contre un soleil énorme, doré. Ce qui m'a immédiatement saisi dans cette merveilleuse image, c'est la manière dont les choses — les champs et les vaches, et le château même — semblent avoir littéralement fondu sous l'intense lumière du soleil. Comme si la peinture n'était pas encore sèche. D'une manière abstraite, cette constatation a eu son importance dans la façon dont j'ai composé ma pièce. On peut donner à un «objet solide» la forme ponctuée, clairement définie d'une phrase musicale: il peut être «fondu» dans une continuité trouble de sons. Mais il peut également y avoir toutes sortes de transformations et d'interactions entre ces deux manières d'écrire. Toujours est-il que cette pièce est une contemplation de l'aube, une célébration des couleurs et des bruits du petit jour.» (…) «L’oiseau de feu» de Stravinski est une des œuvres maîtresses de sa première période créatrice. L’orchestration en est prodigieuse. Il fallait donc oser s’attaquer à une adaptation pour plus petit ensemble. William Blank relève ce défi et parvient dans son arrangement à ne pas faire oublier les fastes de l’orchestre, tout en invitant à une écoute encore plus raffinée de ce chef-d’œuvre.
GRéGOIRE MARET 4tet / «Ennio»
Grégoire Maret, l’enfant du pays, prodige de l’harmonica, vient présenter son nouvel album «Ennio» hommage à Ennio Morricone. Il a joué avec la plupart des légendes du jazz, de Herbie Hancock à Pat Metheny en passant par Cassandra Wilson et Gregory Porter (qui figurent sur l’album). Avec Romain Collin, Luques Curtis et John Davis, c’est un 4tet new-yorkais qui s’installe aux Athénéennes «pour une poignée de dollars». Des arrangements d’une grande finesse redessinent «Once upon a time in America», «Cinema Paradiso» mais aussi des compositions moins connues comme «When i telephone». Un répertoire qui exprime magnifiquement ces grands espaces qui ont si souvent donné la réplique aux compositions du maître. De l’air, du vent et l’harmonica de Grégoire Maret qui se fraie un chemin avec une maturité et une aisance déconcertantes à travers des brumes de claviers et une section rythmique hypnotique.
ZAMAKAN / Les rois mages
Lorsque Abdallah Abozekry, virtuose égyptien du saz (luth à manche long) rencontre le merveilleux guitariste Baptiste Ferrandis et notre quasi artiste en résidence, le génial violoniste Baiju Bhatt, émane une mystérieuse texture sonore dont la nomenclature pourrait s’apparenter à du «Power jazz oriental acoustique»! Une fascinante contre-plongée dont le prisme va d’Alexandrie à Paris en empruntant tous les chemins de traverse qui tissent cette complexe toile entre Orient et Occident.
DJULS / REQUIEM FOR A DREAM
Fraichement débarqué de Berlin avec ses valises de vinyles rares et ses propres compositions, le pianiste français Julien Quentin, Djuls dans la vraie vie, est un artiste polymorphe ultra talentueux, ouvert à des projets allant de l'improvisation à la production de musique électronique. Les chanceux l’ont notamment entendu au Sonar Off à Barcelone, au Amsterdam Dance Event, ou dans les clubs de Berlin, où il vit. Il collabore régulièrement avec les producteurs Adrien de Maublanc et Cesar Merveille au sein de leurs groupes «Midiminuit» et «Les Coeurs Brisés». De soirées sauvages à Brooklyn (NY), en passant par le Fest’off du festival de Verbier, c’est toujours un bonheur de savourer ses sets inspirés, ses grooves allant du jazz à l’électro sous toutes ses formes. Pour ceux qui n’avaient pas encore fait le lien, oui, c’est bien ce pianiste élégant et surdoué qui jouera Debussy et Mahler le lendemain sur la grande scène de l’Alhambra…
20h CONTEMPORAIN ET TRANSCRIPTIONS [TARIF A]
Lemanic Modern Ensemble / I’ve got the Bleuse
Nous avons le plaisir et l’honneur d’accueillir un concert émouvant, puisqu’il s’agit de la dernière occasion d’entendre le Lemanic Modern Ensemble dirigé par un de ses chefs titulaires (et ami fidèle des Athénéennes), Pierre Bleuse, avant que celui-ci ne se saisisse de la baguette parisienne de l’Ensemble Intercontemporain. Pour cet événement, un programme d’une grande beauté: en création mondiale, l’arrangement par le compositeur Luis Naón du populaire «Alborada del Grazioso» (… «l’Aubade du bouffon») de Maurice Ravel. Loin d’être une «sous-orchestration», l’adaptation de Luis Naón profite, avec une grande maîtrise des techniques contemporaines, des ressources d’un petit ensemble pour explorer la subtilité des timbres, des alliages de sonorités et des rythmes. «At first light», du compositeur britannique George Benjamin, est ainsi commenté par son auteur: «Il y a, à la Tate Gallery, un Turner de la dernière époque, une peinture à l'huile intitulée: Norham Castle, Sunrise. Le château du XII e siècle de ce tableau est dessiné contre un soleil énorme, doré. Ce qui m'a immédiatement saisi dans cette merveilleuse image, c'est la manière dont les choses — les champs et les vaches, et le château même — semblent avoir littéralement fondu sous l'intense lumière du soleil. Comme si la peinture n'était pas encore sèche. D'une manière abstraite, cette constatation a eu son importance dans la façon dont j'ai composé ma pièce. On peut donner à un «objet solide» la forme ponctuée, clairement définie d'une phrase musicale: il peut être «fondu» dans une continuité trouble de sons. Mais il peut également y avoir toutes sortes de transformations et d'interactions entre ces deux manières d'écrire. Toujours est-il que cette pièce est une contemplation de l'aube, une célébration des couleurs et des bruits du petit jour.» (…) «L’oiseau de feu» de Stravinski est une des œuvres maîtresses de sa première période créatrice. L’orchestration en est prodigieuse. Il fallait donc oser s’attaquer à une adaptation pour plus petit ensemble. William Blank relève ce défi et parvient dans son arrangement à ne pas faire oublier les fastes de l’orchestre, tout en invitant à une écoute encore plus raffinée de ce chef-d’œuvre.

Ravel arrangement Luis Naón (création mondiale), Alborada del Gracioso  / Benjamin At first light / Stravinsky arrangement William Blank, L’oiseau de feu

Lemanic Modern Ensemble
Pierre Bleuse direction

BIRD (Clint Eastwood, 1988)
LA VÉRITÉ (Henri-Georges Clouzot, 1960)
21h30 Jazz [TARIF A]
GRéGOIRE MARET 4tet / «Ennio»
Grégoire Maret, l’enfant du pays, prodige de l’harmonica, vient présenter son nouvel album «Ennio» hommage à Ennio Morricone. Il a joué avec la plupart des légendes du jazz, de Herbie Hancock à Pat Metheny en passant par Cassandra Wilson et Gregory Porter (qui figurent sur l’album). Avec Romain Collin, Luques Curtis et John Davis, c’est un 4tet new-yorkais qui s’installe aux Athénéennes «pour une poignée de dollars». Des arrangements d’une grande finesse redessinent «Once upon a time in America», «Cinema Paradiso» mais aussi des compositions moins connues comme «When i telephone». Un répertoire qui exprime magnifiquement ces grands espaces qui ont si souvent donné la réplique aux compositions du maître. De l’air, du vent et l’harmonica de Grégoire Maret qui se fraie un chemin avec une maturité et une aisance déconcertantes à travers des brumes de claviers et une section rythmique hypnotique.

Tribute to Ennio Morricone

«Ennio»

Grégoire Maret 4tet

Grégoire Maret harmonica / Romain Collin piano / Luques Curtis basse  / John Davis batterie

Il buono, il brutto, il cattivo (Sergio Leone, 1966)
23h POWER JAZZ ORIENTAL ACOUSTIQUE [TARIF Entrée libre]
ZAMAKAN / Les rois mages
Lorsque Abdallah Abozekry, virtuose égyptien du saz (luth à manche long) rencontre le merveilleux guitariste Baptiste Ferrandis et notre quasi artiste en résidence, le génial violoniste Baiju Bhatt, émane une mystérieuse texture sonore dont la nomenclature pourrait s’apparenter à du «Power jazz oriental acoustique»! Une fascinante contre-plongée dont le prisme va d’Alexandrie à Paris en empruntant tous les chemins de traverse qui tissent cette complexe toile entre Orient et Occident.

ZAMAKAN

Abdallah Abozekry Saz / Baptiste Ferrandis guitare / Baiju Bhatt Violon

The Key of Trust (Stephen Talneau, 2019)
00h Electro-AMBIENT
DJULS / REQUIEM FOR A DREAM
Fraichement débarqué de Berlin avec ses valises de vinyles rares et ses propres compositions, le pianiste français Julien Quentin, Djuls dans la vraie vie, est un artiste polymorphe ultra talentueux, ouvert à des projets allant de l'improvisation à la production de musique électronique. Les chanceux l’ont notamment entendu au Sonar Off à Barcelone, au Amsterdam Dance Event, ou dans les clubs de Berlin, où il vit. Il collabore régulièrement avec les producteurs Adrien de Maublanc et Cesar Merveille au sein de leurs groupes «Midiminuit» et «Les Coeurs Brisés». De soirées sauvages à Brooklyn (NY), en passant par le Fest’off du festival de Verbier, c’est toujours un bonheur de savourer ses sets inspirés, ses grooves allant du jazz à l’électro sous toutes ses formes. Pour ceux qui n’avaient pas encore fait le lien, oui, c’est bien ce pianiste élégant et surdoué qui jouera Debussy et Mahler le lendemain sur la grande scène de l’Alhambra…

Les nuits de l’ALHAMbar #4

Djuls Dj set