

Exposition Marine Pierrot Detry
Nocturnal Animal
« Un univers exigeant de l’extrême et de l’ambigüe » (L’œil de la photographie)
Manager d’artistes le jour, photographe d’alcôves la nuit. Si vous la croisez un soir à l’after d’un concert, en coulisses, dans un bar à vin ou plus tard encore dans la nuit au détour d’un club parisien, difficile de savoir si vous vous adressez à Marine Pierrot Detry ou à son double Madame M. … comme certains la nomment parfois avec déférence et comme elle aime aussi signer certaines de ses créations photo- graphiques. Marine n’a pas déterminé de règle d’usage précise pour l’utilisation de ces deux dénominations. Sans doute aime-t-elle laisser planer l’ambiguïté, c’est comme si tout, autour de Marine et dans son univers hautement stylisé, était organisé sous le signe de ce double ou d’un certain miroir. Elle estime que son goût pour l’univers fetish, de l’ambiguïté et du « beau bizarre » lui permet de créer un univers de fantasmes et de possibilités intimes. La photographie est alors le prolongement logique et indispensable de sa réflexion et de sa recherche esthétique. Sa création artistique est aussi alimentée par sa collaboration avec le styliste François Hurteau-Flamand. Et là où son métier la force à instaurer règles, limites et ordre,
la photographie, bien entendu minutieusement travaillée, lui permet de créer cet espace fascinant où règnent l’imprévisible et l’aléatoire et où peuvent converger ses fantasmagories.
Manager d’artistes le jour / Photographe d’alcoves la nuit. Si vous la croisez un soir à l’after d’un concert, en coulisses, dans un bar à vin ou plus tard encore dans la nuit au détour d’un club parisien, difficile de savoir si vous vous adressez à Marine Pierrot Detry ou à son double Madame M. … comme certains la nomment parfois avec déférence et comme elle aime aussi signer certaines de ses créations photographiques. Marine n’a pas déterminé de règle d’usage précise pour l’utilisation de ces deux dénominations. Sans doute aime-t-elle laisser planer l’ambiguïté, c’est comme si tout, autour de Marine et dans son univers hautement stylisé, était organisé sous le signe de ce double ou d’un certain miroir. Elle estime que son goût pour l’univers fetish, de l’ambiguïté et du « beau bizarre » lui permet de créer un univers de fantasmes et de possibilités intimes. La photographie est alors le prolongement logique et indispensable de sa réflexion et de sa recherche esthétique. Sa création artistique est aussi alimentée par sa collaboration avec le styliste François Hurteau-Flamand. Et là où son métier la force à instaurer règles, limites et ordre, la photographie, bien entendu minutieusement travaillée, lui permet de créer cet espace fascinant où règnent l’imprévisible et l’aléatoire et où peuvent converger ses fantasmagories.