Audrey Vigoureux


Née en 1981, à Aix-en-Provence, Audrey Vigoureux commence le piano à l’âge de 8 ans, au conservatoire de sa ville natale, et en sortira avec une médaille d’or, à 15 ans. Elle se perfectionne ensuite au CNR de Nice auprès de Odile Poisson, qui la prépare aux concours d’entrée au Conservatoire Supérieur de Genève et au CNSM de Paris.

Reçue à l’unanimité dans les deux institutions, Audrey poursuit parallèlement ses études à Genève et à Paris, dans les classes de Sébastien Risler et de Jacques Rouvier. Au CNSM, elle étudie aussi la musique de chambre avec Christian Ivaldi, Jean Mouillère et Itamar Golan.

Elle termine ses études à Paris avec un premier prix de piano mention très bien, un premier prix de musique de chambre, le diplôme de formation supérieur, et obtient à Genève, un diplôme de soliste avec distinction, le prix Adolph Neumann de la ville de Genève, le prix Dumont et le prix Filipinetti. Lauréate de nombreux concours, elle reçoit le prix de la fondation De Agostini, le premier prix Yamaha Europa, le prix de la fondation Kiefer-Hablitzel, et est lauréate de la Ernst Goehner Stiftung, pour-cent culturel Migros.

Elle enrichit son jeu en recevant les conseils de grands maîtres tels que Andreas Schiff, Charles Rosen, Bella Davidovitch, Joseph Kalinschtein, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier… Depuis son plus jeune âge, Audrey est invitée
à se produire en récital ou en soliste avec orchestre en Europe, en Asie et en Amérique, notamment au Menuhin Festival de Gstaad, au festival international «Les nuits pianistiques», au festival Archipel, au festival «Rainbow across Europe» en Angleterre, au Verbier Festival et Academy, à la cité de la musique de Paris, au BFM et au Victoria Hall de Genève, à l’Abbaye de Royaumont, à l’Auditorium Stravinsky de Montreux, au Grand Théâtre National de Pékin, à l’Oriental Art Center de Shanghai, au M-Theater de Bangkok, au Festival International de Merida, Vénézuela etc.

Elle joue avec l’Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de Pinchas Steinberg, l’orchestre de Cannes sous la direction de Philippe Bender, l’orchestre d’Avignon sous la direction de Valentin Doni, l’orchestre des jeunes de «El Sistema» au Vénézuela sous la direction de Domingo Hindoyan et Alvaro Larez, et des artistes tels que David Fray, Jacques Rouvier, Miguel Da Silva, Timothy Park, Alissa Margulis, David Kadouch, le Quatuor Terpsycordes...

Elle tisse également des liens avec des musiciens d’horizons différents (jazz, contemporain, electronique) tels que Yannick Delez, Valentin Peiry, Marc Perrenoud, le groupe Piano Seven, et dans cette perspective d’enrichissement et de «décloisonnement», crée en 2010 à Genève, «Les concerts de l’Athénée 4».

Pierre Bleuse


Violon solo de l’Orchestre de Chambre de Toulouse de 2005 à 2010, Pierre Bleuse assura la direction de cette formation en alternance avec le directeur musical. Il se produit avec cette formation comme soliste et chef d’orchestre dans beaucoup de pays. Il travaille également sur instrument baroque depuis 2006 ce qui l’amène à élargir son répertoire et à partager la scène en musique de chambre avec Christophe Coin.

Dès l’âge de 15 ans, il a l’occasion de jouer en soliste avec A. Moglia et l’Orchestre de Chambre de Toulouse. Il sera également invité à jouer le Concerto de Mendelssohn et La Muse et le Poète de Saint-Saëns dans le cadre des Festivals de Murcia, et au festival de Santander en Espagne, le triple concerto de Beethoven et le concerto de Marc Bleuse avec l‘orchestre de Palma de Mallorca.

Après ses études supérieures au CNSMDP, Il fera un an de perfectionnement dans la classe du professeur Haiberg à la Hochschule de Berlin et travaille avec le violon solo de la philharmonie de Berlin, Guy Braunstein. Parallèlement à ses études, il rejoint à Hambourg le quatuor Scardanelli en résidence à l’Académie des Arts avec lequel il participe à beaucoup de créations et profite des collaborations avec les compositeurs en résidence, notamment, Bjorne Kruse, Wolfgang Rihm.

A son retour en France, il est membre
du quatuor Satie pendant deux années, avec lequel il est invité à participer à de nombreuses tournées internationales et à enregistrer le quatuor de Ravel, Mache et Fauré pour le label canadien Skylark à Vancouvert, il est lauréat de la Fondation Natexis et de plusieurs concours internationaux.

Consacrant une partie importante de son activité de violoniste à la musique contemporaine, il est membre de l’ensemble Court Circuit et de l’ensemble TM+. Il est régulièrement invité comme violon solo par l’Orchestre Philharmonique de Radio France.

Depuis 2009, il est le fondateur et le directeur artistique du festival international “MusikA Toulouse” qui allie les échanges culturels et économiques internationaux.

En 2010, il reçoit le prix «coup de coeur» de l’Académie des Arts et des Lettres d’ Occitanie.

Il est titulaire du C.A. depuis 2011. Passionné de musique de chambre, il joue avec Bertrand Chamayou, Gautier Capuçon, Havard Gimse, Svetlin Roussev, Antoine Tamestit Wolfgang Plagge, François Sochard, Marc Desmons, Sveinung Bjelland, Aage Kvalbein, Tor Espen Aspaas, Christophe Coin. Il se consacre aujourd’hui à la direction d’orchestre après avoir travaillé avec Jean Sébastien Béraud en France et Jorma Panula en Finlande, il fait un master dans la classe de Laurent Gay à la Haute école de musique de Genève. Il est invité à enregistrer pour la fondation Meyer “Troisième Round” de Bruno Mantovani. Le pianiste Denis Pascal l’invite pour
une série de concerts avec les solistes de l’orchestre de l’opéra de Paris et de l’orchestre de Paris où il dirige Wagner, Malher , Schumann, Chopin puis l’Histoire du Soldat d’Igor Stravinsky avec Robin Renucci.

Il dirige l’orchestre des lauréats de l’académie Sibélius en Finlande dans la passion selon Saint Jean. Invité régulièrement au festival des nuits d‘été, il accompagne avec l‘orchestre du festival Augustin Dumay, Roland Pidoux, le quintette Moraguès. En février et mars 2013, Il a été chef assistant dans la production de l’Opéra de Lyon «Fidélio» de Beethoven avec Kasushi Ono et a dirigé l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dans «La petite sirène» de Grieg, d’après le conte de H.C Andersen Musique de scène de Peer Gynt orchestrée par Fabrice Pierre.

Joëlle Martinez


Née en 1983, Joëlle Martinez débute la musique à Castres (Tarn) dans sa ville natale puis intègre en 1996 le CRR de Toulouse dans la classe de violoncelle d’A.Cochet et P.Muller.

Elle obtient un premier prix d’instrument avant d’être nommée en 2001 au CNSM de Paris où elle reçoit l’enseignement de R.Pidoux , X.Phillips et B. Cocset (violoncelle baroque).

Très tôt, elle se passionne pour la musique de chambre et l’orchestre. Elle participe à la tournée 2000 de l’Orchestre Français des Jeunes et joue sous la direction de M.Plasson, Myung-Whun Chung, Jesus Lopez Cobos….

La musique de chambre occupe une part centrale de son activité. Elle est membre fondateur du quatuor Ardeo depuis 2001.

Formation française reconnue et louée par les médias, cet ensemble remporte en 2004 le second prix et deux prix spéciaux au Concours International de Quatuor à Cordes Chostakovitch à Moscou. En 2005 le premier prix de la FNAPEC lui est décerné par la Fondation Polignac.

En 2005, le quatuor reçoit le 2ième prix ainsi que le prix de la presse internationale au concours international de Quatuor à Cordes de Bordeaux. En 2007, le quatuor se distingue au Concours International de Musique de Chambre de Melbourne : sélectionné pour la finale, il a remporté le 3ième prix des quatuors à cordes. Puis en juin 2008, le quatuor a remporté le 3ième
prix lors de sa participation au Concours International de Quatuor à Cordes « Premio Paolo Borciani ».

Au sein de son quatuor, elle a ainsi reçu l’enseignement de Rainer Schmidt (quatuor Hagen) à l’Escuela Superior de Musica Reina Sofia de Madrid, de Walter Levin à la Horchschule de Bâle, et du quatuor Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Cette formation a participé également à de nombreuses master-classes avec G.Pichler, Fine Arts Quartet, A.Keller, E.Feltz, G.Takacs et est invitée à se produire dans de nombreux festivals et salles de concert (Concertgebouw d’Amsterdam, festival de Kuhmo en Finlande, Orangerie de Sceaux, Festival de Lockenhaus, musée d’Orsay, Casino de Bâle, Bologna festival, Cité de la musique, Auditorium Bastille, Festival de Davos, Théâtre du Châtelet…)

En mars 2007, le quatuor a présenté son 1er disque (C.Koechlin) salué par la critique ; en janvier 2010, il enregistre le quintette de Chostakovitch avec le pianiste David Kadouch. En septembre 2011, en collaboration avec ce dernier, il sort un disque Schumann chez Decca. Les deux prochains disques seront consacrés à Reicha et Haydn avec le quatuor Ardeo.

Son quatuor est nommé « Rising Stars » pour la saison 2014 /2015.

La pédagogie est également au cœur de ses intérêts professionnels. Elle propose régulièrement des master-classes de musique de chambre au sein du CRR de Toulouse et du CRD de Créteil
et a participé au programme pédagogique « parcours culturel » en partenariat avec Pro-Quartet et le Réseau Ambition Réussite dans des écoles du XVIIIème arrondissement de paris. Elle a régulièrement donné des cours de violoncelle au Conservatoire de Saint-Cloud.

Parallèlement à sa carrière de quatuor, Joëlle Martinez se produit régulièrement en France et à l’étranger dans les Suites de Bach , au festival de Chaillol, Musique et Patrimoine, Haute Auvergne, festival Fiver (Espagne)…

Elle est également invitée au séminaire de musique de chambre de Prussia Cove (IMS Festival) et au festival de Kuhmo (Finlande). Elle joue alors avec Svetlin Roussev, Hartmut Rohde, David Geringas, Carsten Schmidt, Alasdair Beatson, Manuel Hofer, Reto Bieri, James Boyd…

Elle est régulièrement invitée à se joindre à de prestigieux ensembles tels que l’Orchestre de Chambre « Les Dissonances » dirigé au violon par D. Grimal, l’Orchestre National du Capitole, l’Orchestre de Chambre de Paris et, depuis 2011, par Marc Minkowski au sein des Musiciens du Louvre Grenoble en tant que violoncelle solo. Elle s’est d’ailleurs produite en tant que soliste à la Philarmonie de Cologne et au Konzerthaus de Dortmund.

Guillaume Perret


Guillaume Perret est un saxophoniste, compositeur et arrangeur de jazz né le 21 juin 1980 à Annecy. Il débute la musique à l’âge de six ans.
Il étudie le classique et le jazz aux conservatoires d’Annecy et de Chambéry. Il y obtient ses DEM et prix de saxophone avec félicitations en 2001. Diplômé d’Etat Jazz et Musiques Actuelles, il commence par enseigner le saxophone et l’improvisation au début des années 2000, avant de se consacrer pleinement à ses projets musicaux.

Dans les années 2000, il a l’occasion de jouer et d’enregistrer pour d’illustres jazzmen tels Claude Tchamitchian, Nguyên Lê, Hadrien Feraud, Linley Marthe, Flavio Boltro ou encore Miles Okazaki. Il enregistre trois albums au sein du collectif de jazz Lebocal et compose régulièrement pour le théâtre. En 2009, il crée son projet Guillaume Perret & The Electric Epic avec Philippe Bussonet, Yoann Serra et Jim Grandcamp, qui fera l’objet de plusieurs résidences et d’un premier album sous son nom en 2012.

Si l’on accole généralement à Guillaume Perret l’étiquette jazz, sa musique sollicite toutefois un grand nombre d’influences: contrepoint baroque, électro-funk, musiques africaines, rock, métal, etc. Ses compositions particulièrement élaborées sont riches en changements de rythmes et d’univers. Chargées d’influences savantes et laissant une large place aux sonorités psychédéliques, elles ne sont pas sans rappeler les musiques progressives les plus sophistiquées des années 1970.


Marc Perrenoud


Marc Perrenoud (piano) né en 1981 à Genève Il Commence le piano à 6 ans, à Zurich. Il obtient son diplôme au sein du conservatoire de Lausanne en 2005 dans la classe de Monsieur Yannick Délez avec mention excellent. Post grade à Paris avec Monsieur Eric Watson (USA).Dès 2001, il joue avec plusieurs formations à travers toute la Suisse, la France et l’Allemagne et participe à de nombreux festivals dont Montreux jazz, Langnau jazz
nights, Festival International de Clermont (F), Buenos Aires Jazz Festival, ARG, Prague piano nights (CZ), Budapest (HU) Estival Jazz Lugano, Bern International jazz, Sunside, (Paris) la Défense (Paris), Cairo Opera house (Egypte), Argentine, Chile, Uruguay tour 07,09,10, Madajazzcar jazz fest.
(Madagascar), Syria Jazz festival, Damas, Amman, Jordanie, Beyrouth, Liban, New york ( allen room) etc... Parallèlement, il gagne plusieurs concours dont le «Montreux jazz Chrysler Award» en 2003, la bourse Friedlwald, Zurich, 2005 ainsi que le prix du meilleur soliste au International jazz Festival Bern 2006. Participe au concours international de la défense à Paris en 2006.
En 2010 Il remporte avec «Marc Perrenoud Trio» le concours «ZKB jazz preis» à Zurich. Il a joué avec de nombreux musiciens dont: Baenz Oester, Cyril Regamey, Grégoire Maret, Marco Muller, Guillaume Perret, Pierre Audétat, Sylvain Ghio, Ivor Malherbe, Claudio Strüby etc...

Il sort «Stream Out» en 2006, duo avec le batteur Français Sylvain
Ghio. Nominé dans la catégorie «meilleur disque de jazz 2006» par le
magazine américain «all about jazz». En 2007, Il gagne la Bourse Patino, en collaboration avec la Cité internationale des arts de Paris. La même année, il intègre Piano Seven. Il sort «logo» en 2008, disque en trio paru sous le label allemand Neuklang (Bauer Studios Ludwigsburg). Parmi les meilleures ventes jazz 2008 en Suisse, «logo» est unanimement salué par la critique internationale. Durant la saison 08-10, le groupe «Marc Perrenoud trio» donne plus de 150 concerts en Europe, aux Amériques et en Afrique.

Marc Perrenoud trio est sélectionné en 2011 par le programme «encouragement prioritaire au jazz» de la fondation Pro Helvetia.
En 2012 il sort son deuxième disque en trio «Two Lost Churches» chez le label Challenge international records/ double moon.

En 2013 il sort, en trio, son 4ème disque Vestry Lamento. Marc Perrenoud est professeur au Conservatoire Supérieur de Genève.

Raph Ortis


Né le 9 février 1975 à Genève, bassiste et compositeur, Raph Ortis puise une inspiration sans cesse renouvelée aux sources de ses multiples appartenances musicales. Inspiré depuis l'âge de 6 ans par le violon, il en joue pendant 10 ans, puis, en autodidacte, s'exerce à plusieurs instruments jusqu'à entrer à la basse à la HEM Jazz de Lausanne en 2001 dont il sort en 2005.

Il gagne le prix Young Lions en 2003 au côté du pianiste Marc Perrenoud, ainsi que le ZKB jazz price en 2009 avec le trio de post-jazz Plaistow. Inspiré par la liberté de la musique improvisée autant que par la rigueur de l'écriture orchestrale, il choisi une démarche résolument tournée vers l'utilisation de l'instrument de manière non-conventionnelle. :

Avec plus d'une vingtaine de disques et plusieurs tournées internationales, il se concentre principalement sur la musique improvisée, notamment avec le trio de post-jazz Plaistow et le duo Léon ainsi qu'avec l'Insub Meta Orchestra (IMO), grand orchestre d'improvisation libre et dirigé.

Il collabore ou a collaboré notamment avec Andréa Parkins, Jacques Demierre, Jens Winther, Michel Wintsch, Gregoire Maret, Christophe Berthet, Alexandre Babel, Lionel Friedli, Simon Berz, Vincent Membrez, Louis Schild, Lucas Knoepfel, Cyril Bondi, Johann Bourquenez, Antoine Läng, Marc Perrenoud, Vinz Vonlanthen, Dragos Tara, Laurent Bruttin....

Pedro Segundo


Pedro Segundo est né à Lisbonne en 1988.

Il a été un musicien très actif sur la scène musicale de Londres que ce soit dans le domaine de la musique classique, de la musique contemporaine ou du jazz. Depuis, il a étudié à la Guildhall School of Music and Drama dans laquelle il a obtenu son diplôme de soliste en juillet 2011 avec distinction.

En plus de son calendrier chargé en tant que batteur du Ronnie Scott’s jazz club à Soho - Londres (depuis octobre 2010, âgé de 22 ans) Pedro est aussi très actif sur les scènes baroques ; classiques ; contemporaines ; à Londres et dans le monde entier, en tant que chambriste ou musicien d’orchestre.

Il a travaillé avec Sir John Elliot Gardiner, Richard Egar, Edward Gardner, Steuart Bedford, Lawrence Foster, Paul Daniel, Garry Walker, Murray Perahia et Joshua Bell (Academy Saint Martin In the Fields), Sir Neville Mariner (également avec ASMF).

Il a aussi partagé la scène avec dame Cleo Lane, Wynton Marsalis, Ron Carter, Michel Legrand, Gary Burton, John McLaughlin, Jack Bruce, Tim Garland, Pee Wee Ellis, Curtis Stigers, Kyle Eastwood bande, Tony Bennett, pour en nommer quelques-uns.

En 2013 il a joué dans le Scottish Chamber Orchestra; et il est le timbalier baroque et classique de l’Orchestra Age of Enlightment Academy, dans lequel il prend part à des projets avec Sir Simon Rattle,
Adam Fischer, Sir Mark Elder, Marin Alsop, et où il approfondit sa connaissance de la performance historiquement informée.

Andrès Garcìa


Artiste aux activités tentaculaires, déployées entre l’électronique pour le dancefloor, les musiques pour la danse ou le théâtre et une pop à haute intensité narrative, Andrès Garcìa vit et crée à Genève, où il est né en 1971.

En deux décennies d’une carrière musicale à large spectre, son travail a écumé les scènes internationales avec les compagnies Alias, L’Alakran et Teatro Malandro; il a livré des pépites dansantes à quelques-uns des meilleurs labels anglais et allemands (Crosstown Rebels, Connaisseur, Treibstoff); et il a monté des duos avec quelques figures culte de la scène électronique (AG/BG avec Detroit Grand Pubahs, John Keys avec Dandy Jack). Son dernier projet en date, Andrès Garcìa & The Ghost, s’est matérialisé en 2011 dans Haunted Love, album de chansons entre pop électronique, jazz et romantisme funky, doublé d’un spectacle multimédia. Et la création de Ville Oblique, musique pour Quatuor à cordes de Nicolas Bolens, en accompagnement du Film Un chien Andalou, de Bunuel.

Gabriel Zufferey


Né en 1984 à Genève, Gabriel Zufferey obtient – deux ans après ses premières leçons de Jazz – le “ Prix du meilleur espoir ” au Concours international de Piano Jazz Martial Solal (SACEM, Ville de Paris). Un an plus tard, à l’âge de 15 ans, il reçoit le “ Prix spécial du Jury ” au concours de Piano Solo du Montreux Jazz Festival.

En 2003, Gabriel Zufferey sort son premier album avec Daniel Humair – rencontré lors du Concours Martial Solal. Ils enregistrent en trio avec Sébastien Boisseau, contrebassiste proposé par Daniel. En un jour et demi, ils réalisent Après l’orage, doté de huit compositions de Zufferey, trois improvisations collectives, et deux standards. Le disque impressionne et reçoit plusieurs reconnaissances, dont le “ Must ” de TSF, et “ quatre étoiles ” dans le Jazzman et Le Monde de la musique.

Il enregistre en 2010 son deuxième album, en live, avec Ramon Lopez, aux batterie et percussions, Samuel Blaser, au trombone, et Patrice Moret, à la contrebasse. Avec Hear ∧ Know, Gabriel ajoute un clavier électronique au piano – « qu’il utilise avec un rare bonheur et avec lequel il parvient à donner une dimension onirique à la musique. » (Blog de Choc)

Après deux séjours à New York, il trouve l’opportunité d’enregistrer son premier album solo, dont paraît un article élogieux dans le New York City Jazz Record. Il en résulte un témoignage raffiné, un récit plein de poésie, en harmonie avec le lieu où il l’a créé – en
pleine montagne et sous les étoiles – Contemplation.

Frédéric Folmer


Frédéric Folmer joue sur une guitare-basse accoustique construite en érable et palissandre par le luthier français Frank Cheval.

Après des études musicales au C.I.M et à l'American School of modern Music de Paris, il se consacre à l'enseignement: ateliers, concerts scolaires, stages, émissions pédagogiques pour la télévision (France, Suisse, Canada, Sénégal et Afrique du Sud).

Il a participé a de nombreux concerts: Festival de jazz de Vienne (France), Du Maurier jazz Festival (Canada), tournée en Afrique de l'Ouest et au Congo, tournée en Afrique du Sud, concerts à Cologne et Amsterdam, à Séville(exposition universelle), à Buenos Aires, aux USA, Festival de la Bâtie (Genève) et Cully Jazz Festival. Frédéric Folmer est le bassiste attitré du Moncef Genoud Trio avec lequel il a enregistré trois disques.

Nicola Orioli


Nicola Orioli est né à Pontremoli.
Diplômé en clarinette en 1985 sous la direction de Gino Partisani, avec les plus grands honneurs du Conservatoire " L.D Annunzio " de Pescara.
En 1987, il a travaillé comme clarinettiste de l'Orchestre du Teatro Massimo " V. Bellini " à Catane.
En 1992, il s'installe à Genève et a travaillé avec diverses compagnies de théâtre en tant que compositeur et interprète.
Ses compositions ont été jouées en Italie, Suisse, France, Allemagne, Belgique, Suède, Danemark, Finlande, les États-Unis et le Sénégal.
Depuis 1998, il est professeur de saxophone et de clarinette à l'école de jazz de Lausanne ( EJMA ).

Il joue comme clarinettiste et saxophone alto dans diverses formations de jazz:
- Maf -yo Quartet
- Luca Pagano Quintet
- By - spiel Quartet
- Edition Speciale ( Tentet )
- Chaussettes Synthétiques Trio
- Big Band Alain della Maestra

En 2003, il a fondé la publication de Ray Banana , maison d'édition indépendante qui s'occupe de la diffusion de ses œuvres , parmi lesquelles:
" Route de Chancy " pour deux sax alto.
" Saxo virtuel " solo - performance pour sax alto.
" 24 inventions " pour clarinette et clarinette basse inspirées par l'Iliade d'Homère.

Arturo Corrales


Compositeur, directeur d’orchestre, guitariste, enseignant et architecte.

Né à El Salvador, il a fait ses études musicales à San Salvador, Genève, Lugano et Paris. Cofondateur de l’Ensemble Vortex, en professionnel de la création de musique nouvelle, il a participé à divers festivals internationaux d’art, en tant que compositeur ou chef d’orchestre.

Malgré le caractère expérimental de ses œuvres, sa musique reste très influencée par la musique folklorique et populaire, et il y a dans son travail un souci constant pour la forme et pour la perception du temps et de l’espace, dans une sorte de musique «habitable et humaine».

Actuellement, il est professeur de composition et analyse au Conservatoire Populaire Musique Danse Théâtre, et travaille sur un doctorat autour du thème «Figures musicales».

Mauricio Carrasco


Mauricio Carrasco (Chili, 1973) est diplômé de l’Université Catholique de Santiago, classe d’Oscar Ohlsen et de Luis Orlandini. Il continue ses études au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève auprès de Maria Livia São Marcos, où il obtient le diplôme de soliste avec distinction en 2002.

Avec le Geneva Guitar Duo, crée avec la guitariste argentine Miriam Fernández, ils obtient le diplôme post-grade de musique de chambre contemporaine avec distinction en 2004 et suivent des cours avec Jean-Jacques Balet.

Membre de l’ensemble VORTEX, du duo de guitare + dispositif électronique avec le compositeur colombien Daniel Zea, en tant que soliste ou avec orchestre, il s’intéresse particulièrement à la musique contemporaine en créant régulièrement de nouvelles œuvres. Il se produit dans des nombreuses salles et festivals en Europe et en Amérique Latine. Lauréat lors de concours internationaux tels que «Gaudeamus» en Hollande, «Accademia dei Concordi» et «Mauro Giuliani» en Italie, depuis mars 2008 il est boursier de la Ville de Genève et la Fondation Simón Patiño pour un séjour à la Cité des Arts de Paris.

Céline Laly


Céline Laly a chanté très récemment dans Kátia Kabanová de L. Janacek (Varvara) au Théâtre des Bouffes du Nord, dans la mise en scène d’André Engel (direction musicale d’Irène Kudela); cette production reçoit le Grand Prix du Syndicat de la critique 2012 pour la meilleure production lyrique de l’année.

Ses projets pour la saison 2013-2014 comptent notamment Peer Gynt d’E. Grieg (Solveig) avec Didier Sandre (récitant) et l’Orchestre National d’Ukraine, Le Petit Faust d’Hervé (rôle de Marguerite – Cie Les Frivolités parisiennes) au Théâtre Déjazet à Paris, ainsi que la diffusion en direct sur France Musique et la tournée de Kátia Kabanová (France, Espagne et Pays-Bas). Grâce à la curiosité de ses parents non-musiciens, Céline Laly évolue très jeune dans un univers qui la sensibilise à l’art.

Elle commence simultanément le piano et le théâtre, puis évolue vers le chant et l’opéra. Après des études en Italie, elle obtient à la fois les Prix de Chant et de Musique de chambre du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et une Maîtrise de musicologie de la Sorbonne-Paris IV. Elle reçoit également les conseils artistiques de Thomas Quasthoff, Renata Scotto, Yvonne Minton, Ann Murray, Marjana Lipovsek

et Luciana d’Intino (Verbier Festival and Academy (Suisse), Opera Studio - Accademia Santa Cecilia (Rome), Universität für Musik und Darstellende Kunst (Vienne)…

Profondément admirative de Montserrat Caballé, Céline Laly
est lauréate en 2011 du Concurso Internacional de Canto Montserrat Caballé. Encouragée par l’artiste, cette rencontre est déterminante dans son parcours artistique.

Fabrizio Chiovetta


Né à Genève, Fabrizio Chiovetta étudie le piano et la théorie au Conservatoire Supérieur de sa ville natale. Il obtient les diplômes de piano et d’écriture ainsi que le Prix Adolphe Neumann de la Ville de Genève (1998) récompensant un artiste qui s’est particulièrement distingué. Il poursuit sa formation à l’Académie Tibor Varga de Sion auprès de Dominique Weber jusqu’à l’obtention du Diplôme de Soliste avec distinctions et félicitations du jury en 2003.

Parallèlement, il travaille régulièrement avec John Perry et Paul Badura-Skoda (en particulier le répertoire classique viennois sur des instruments d’époque) et suit les masterclasses de Marc Durand, Julian Martin, Yoheved Kaplinsky, Gorgy Sebök et Irwin Gage pour le Lied.

Boursier de la Fondation Göhner en 1999, il remporte les concours «New Talents» (Gênes 2002) et «Orpheus» (Zürich 2003). En 2001, il reçoit le Prix du Public au Festival Klaviersommer (Allemagne) pour son interprétation de Mozart. Il est également lauréat du Seventh International Web Concert Hall Competition (USA 2005). Fabrizio Chiovetta donne de nombreux concerts en Europe, Amérique du Nord et Moyen Orient, aussi bien en récital qu’en musique de chambre. Il se produit avec des partenaires tels que Nicolas Gourbeix, Katia Trabé, Julian Bliss, Brigitte Fournier, Marie-Stéphanie Janecek, Priscille Laplace, et joue notamment sous la direction de Gabor Takacs-Nagy et Ovidiu Balan. Il accompagne les masterclasses de Lady Jeanne et
Sir James Galway.

Ses enregistrements comprennent des œuvres de Honegger, Ravel et Schumann. Egalement improvisateur, il collabore avec des musiciens de divers horizons (Piano Seven, Anna Prucnal, Masako Hayashi, Levon et Grégoire Maret). Fabrizio Chiovetta enseigne le piano au Conservatoire

de Musique de Genève.

Hector Sapiña


Hector Sapiña a étudié la musique à la Santa Cecilia SMI Cullera . Plus tard, il a obtenu le titre de grado medio au Conservatoire Olivert puis s’est perfectionné en Aragon , où il a obtenu le diplôme d'études supérieures avec les honneurs. Simultanément, il suit un postgrade en contrebasse à la Haute Ecole de Musique de Genève ( Suisse ), où il a remporté le Master en interprétation de concert avec les plus hautes distinctions.

Il a reçu des leçons de contrebasse de Javier Sapiña García , Alberto BOCINI et Franco Petracchi, et a travaillé avec les professeurs Mirela Vedeva , Jeff Bradetich , Klaus Stoll , Thomas Martin , G. Etorre , Joel Quarrington , Catalin Rotaru ou A. García Araque.

Il a bénéficié de bourses du gouvernement d'Aragon , Ibercaja et IVM , et a reçu le premier prix dans le treizième concours de Toledo pour instruments à cordes , en plus d'être finaliste au VIIè Prix International des Amis de la Musique d’Alcoi.

Il a fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester, de l'Orchestre des Jeunes de la Generalitat Valenciana, de l' Orchestre national de jeunes d’Espagne et des Jeunesses Musicales World Orchestra .

Le contrebassiste a également joué avec des orchestres professionnels tels que Cadaqués, Valence, Castellon et Navarre, et a travaillé, entre autres formations, avec le Groupe Instrumental de Valencia,
le Collegium Instrumentale de Valence, Alephcamerata, Camerata Aragon, Synergy Ensemble, Shubertiade, Ensemble XVIII, la Orquesta típica de Tangos, l'Orchestre international de Madrid et l'Orchestre de l' Accademia Neue Musik (Bolzano, Italie) .

Comme soliste, il a donné de nombreux récitals en Espagne et a joué le Concerto de Domenico Dragonetti avec l'Orchestre symphonique de Castello à l'Auditorium de la ville; le Divertimento concertante de Nino Rota avec l'Orchestre de Valence à l'Auditorium National ( Madrid), et Klang Muro I pour flûte, contrebasse et ensemble, de Mauricio Sotelo, avec José María Ferriz et le Groupe Instrumental de València .

En 2010 et 2011 il a exercé comme professeur assistant au Conservatoire d'Aragon, et depuis 2010, il collabore régulièrement avec l'Orchestre national d’Espagne.

Benoît Willmann


Benoît Willmann étudie la direction d’orchestre dès 1999, parallèlement à son activité d’instrumentiste (clarinettiste à l’Orchestre de la Suisse Romande), et obtient, en 2003, son diplôme au Conservatoire supérieur de Genève. En 2001, il se voit confier la direction artistique de l’ensemble Sinfonietta de Genève, avec lequel il développe jusqu’à aujourd’hui un grand nombre d’activités à travers une quinzaine de concerts par an et des tournées (Italie et France).

En 2003, puis 2005, il prépare pour Stephan Asbury les orchestres réunis des conservatoires de Genève, Zurich et Winterthur pour Le Sacre du printemps d’Igor Stravinski, vers une symphonie fleuve IV de Wolfgang Rihm et la Turangalîla-Symphonie d’Olivier Messiaen.Concert pour la ville de Genève avec l’Ensemble Contrechamps en 2004.

En 2005, début dans le répertoire lyrique, avec l’Orchestre du Rhône pour l’opéra de Rossini L’Inganno Felice.

En septembre de la même année, il dirige la création du spectacle du Quintette du Rhône, Gaillouf, à l’Usine de Fully.Benoît Willmann collabore régulièrement avec le Conservatoire supérieur et Académie de musique Tibor-Varga et l’Orchestre du Conservatoire supérieur de musique de Genève qu’il dirige depuis 2004 pour les travaux d’orchestrations (classe de Nicolas Bacri), de compositions (classe de Michael Jarrel) et pour l’accompagnement des diplômes de solistes.Dans le cadre des cérémonies à la mémoire du chef d’orchestre Armin Jordan, en 2007 et 2008 au Grand Théâtre de Genève, il
est demandé par ses collègues de l’OSR pour diriger Siegfried Idyll de Wagner, les Métamorphoses de Richard Strauss et l’Octuor de Stravinski.En 2008, il crée la Camerata Armin Jordan, ensemble composé essentiellement de membres de l’OSR, dont il assure la direction musicale.

En décembre 2008, début avec l’Orchestre symphonique de Bienne. En mai 2009, il inaugure l’année de la France au Brésil avec l’Orquestra sinfônica da Bahia. Pour 2009-2010, projets de concerts avec le comédien Alain Carré, concerts au Brésil et en République Tchèque.

Bojan Z


Né dans une famille mélomane à Belgrade en 1968, Bojan Zulfikarpasic commence ses études de piano à l’age de 5 ans. «La musique est une activité très répandue dans mon pays et le travail s’organise de telle manière que dès 15 h, des amis et ma famille se réunissaient chez moi pour faire la fête et jouer de la musique jusque tard dans la soirée. Je m’endormais avec ces chansons du patrimoine yougoslave. Puis on m’a fait découvrir Bach, Ravel et Debussy à travers l’enseignement, l’album Revolver des Beatles grâce à une amie et la musique brésilienne avec mon père. Je repiquais les morceaux, j’essayais de trouver les bons accords, ce qui correspond déjà à une attitude jazz.». Comme adolescent, il continue ses études au conservatoire de Belgrade et devient un musicien de jazz connu de la scène yougoslave (en 1989 il reçoit le Prix pour Meilleur musicien de jazz en Yougoslavie).

En 1986, avoir obtenu une bourse, il passe trois mois aux Etats-Unis pour étudier avec Clare Fisher dans le ‘Blue Lake Fine Arts Camp’ à Michigan. Puis, après son service militaire en Yougoslavie où, dans l’orchestre de l’armée, il découvre la richesse de la musique traditionnelle balkanique, il déménage en France en 1988, où il devient en peu de temps un nom incontournable du jazz français. Il s’inscrit au CIM,
école de référence pour de nombreux jeunes artistes, il se mêle intègre rapidement et commence à jouer avec les autres musiciens. Avec le guitariste Noël Akchoté, il écume les bars et clubs parisiens en duo et en quintet et il se lie d’amitié avec les gens de sa génération, comme Julien Lourau, Magic Malik et autres.

Le virage de la reconnaissance s’amorce au concours de la Défense en 1990. Remplaçant le pianiste du quartet de Marc Buronfosse (contrebasse) avec Lourau au saxophone et François Merville à la batterie, Bojan décroche le premier prix de soliste. Son apparition ne reste pas inaperçue par les grands du jazz français… A partir de 1991 il fait partie du fameux ‘Azur Quartet’ du contrebassiste emblématique Henri Texier, bientôt suivi par les groupes du clarinettiste Michel Portal, les deux ‘maîtres’ l’amènent aux grandes scènes dans l’hexagone et au-delà de nos frontières. Avec son langage spécial – un vocabulaire de jazz accompli avec des influences de folklore balkanique en dosage subtil – il laisse son empreinte indélébile sur tous les groupes dans lesquels il joue.

En plus de ses activités comme ‘sideman’, Bojan a ses propres groupes. 1993 marque le début de la collaboration avec Label Bleu avec l’enregistrement du premier disque du Bojan Z Quartet à New York, suivi deux ans plus tard par Yopla !, aussi en quartet.
En 1999, il sort son projet multi-ethnique Koreni, en invitant huit musiciens d’origines différentes, parmi lesquels le percussionniste algérien Karim Ziad, le maître de ney turc Kudsi Erguner, le guitariste de rock macédonien Vlatko Stefanovski, et deux vieux amis de Belgrade, les bassistes Predrag Revisin et Vojin Draskoci.

Après quelques années de réflexion sur les particularités du piano solo, il enregistre son album Solobsession, approuvé et respecté dans le monde international du jazz, sorti en 2001. Cet album, le quatrième sous son propre nom, plein de compositions superbes, d’une richesse inépuisable, confirme encore une fois sa position de pianiste de jazz, qui ne ressemble à aucun autre, avec un talent apparemment illimité.

Avec Texier, Portal et Lourau, ainsi qu’avec ses propres groupes, en trio et en solo, on l’a vu sur tous les grands festivals, tels que Montréal, North Sea Jazz, Paris Jazz Festival, Copenhague Jazz Festival, Jazz in Marciac, London Jazz Festival, Festival du piano de la Roque d’Antheron etc. et dans les grandes salles de concerts comme Palau de la Musica à Barcelone et Konzerthaus Wien.

En 2002 Bojan est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture et il reçoit le Prix Django Reinhardt Musicien de l’année de l’Académie du Jazz.

Son cinquième album pour Label Bleu et son premier en trio marque le debut des
collaborations avec les musiciens américains, d’abords avec le contrebassiste Scott Colley et le batteur New-yorkais Nasheet Waits-le resultat fut «Transpacifik», enregistré à Brooklyn en 2003. Et depuis il se produiten trio Ben Perowsky, ou plus récemment Ari Hoenig à la batterie, et avec le formidable contrebassiste français Remi Vignolo.

En 2005 on lui décerné le «European Jazz Prize» (Hans Koller prize) en tant que meilleur jazzman européen. Son CD «Xenophonia», toujours en trio, enrichi de Krassen Lutzkanov au kaval, est sortie en 2006, et à obtenu les «Victoires du jazz 2007» pour le meilleur CD d’année.

Dernier en date est le CD «HUMUS» enregistré en compagnie de Josh Roseman, tromboniste de Brooklyn, Sebastian Rochford et Ruth Goller de la scène londonienne, le CD est sorti chez Universal Jazz France.

Le Quatuor Béla


Rien de plus naturel que de vouloir jouer la musique de son temps…

…oui, sans doute et pourtant …

…le chemin que nous nous proposons de suivre n’est pas tracé à l’avance.

La fréquentation d’un répertoire en perpétuelle mutation - qui interroge nos références culturelles et émotionnelles à chaque oeuvre - nous pousse à nous remettre en question.

Tous les quatre issus des conservatoires supérieurs de PARIS et de LYON, et formés à cette discipline aujourd’hui ancienne du quatuor, il nous incombe de faire exister cette formation avec la même vivacité et la même audace que par le passé. N’est-elle pas, depuis deux siècles et demi, le creuset d’où les compositeurs ont tiré leurs pages les plus expérimentales et les plus intimes ?

Alors, à l’instar des créateurs d’aujourd’hui, nous voulons nous enrichir des musiques électroacoustiques, improvisées, actuelles et traditionnelles. Nous tentons de réfléchir à nouveau sur les espaces scéniques, les lieux et les situations de concerts, la relation avec le public. Nous cherchons, au gré des rencontres artistiques, à ne pas nous figer sur nos cordes, mais à saisir toutes ces sensibilités qui font la diversité de l’art contemporain.

Nous prenons à coeur de réussir ce grand écart permanent entre tradition et modernité.

Marc Ducret


Guitariste autodidacte né le 19 avril 1957 à Paris, Marc Ducret se professionnalise à l’âge de dix-sept ans. Virtuose de la six-cordes inspiré par le rock et le jazz, dans un style influencé par Pat Metheny, il est engagé

en 1986 par François Jeanneau au sein de l’Orchestre National de Jazz où il fait ses premières armes. Musicien éclectique autant à l’aise à l’instrument acoustique qu’électrique, Marc Ducret s’oriente vers l’avant-garde. Avec son premier trio, il sillonne les clubs européens et enregistre ses premiers albums pour Label Bleu: La Théorie du Pilier en 1987, Le Kodo en 1988 et Gris en 1990. Sa notoriété grandissante lui permet de collaborer à une multitude d’enregistrements avec Michel Portal, Didier Lockwood, Joachim Kühn, Enrico Rava, Miroslav Vitous, David Sanborn, etc.

En 1991 commence une fructueuse collaboration avec le compositeur et saxophoniste américain Tim Berne. En 1995, la trilogie Bloodcount est la parfaite illustration de leur entente musicale au sommet avec les albums Lowlife, Poisoned Minds et Memory Select parus chez JMT. Le duo récidive en 2002 avec The Sevens et Science Friction (un album studio et un live), suivis de la trilogie Big Satan comprenant Big Satan et Souls Saved Hear (2004) puis Livein Cognito (2007).

Parallèlement, Marc Ducret poursuit sa carrière de leader sur les labels Winter & Winter (Détail en 1997) et Screwgun (Un Certain
Malaise en 1998 ; L’Ombra di Verdi en 1999). Aux deux albums live autoproduits en trio en 2006 succèdent l’album Le Sens de la Marche (2009) et la tétralogie Tower éditée par Ayler Records en 2011 et 2012. Marc Ducret a notamment collaboré avec Louis Sclavis, Dominique Pifarély, le collectif AKA Moon et le quartette Latin for Travellers.

David Kadouch


David Kadouch est un pianiste français né à Nice le 7 décembre 19851. David Kadouch débute le piano au Conservatoire national de région de Nice avec Odile Poisson. À 14 ans il est reçu à l’unanimité dans la classe de Jacques Rouvier au CNSM de Paris. Après un premier prix obtenu avec la mention Très Bien, il rejoint la classe de Dmitri Bachkirov à l’école Reina Sofia de Madrid, où il poursuit sa formation. Il se perfectionne également auprès de grands maîtres tels que Murray Perahia, Maurizio Pollini, Maria João Pires, Daniel Barenboim, Vitaly Margulis, Itzhak Perlman, Elisso Virssaladze et Emanuel Krasovsly.

À 13 ans, remarqué par ltzhak Perlman, il joue sous sa direction au Metropolitan Hall de New York. À 14 ans il se produit au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, puis en 2008 au Carnegie Hall de New York, avec Itzhak Perlman dans le quintette pour piano de Schumann. Finaliste du «Beethoven Bonn Competition» en 2005, il est l’invité des académies de Salzburg et de Verbier (Prix d’Honneur en 2009), puis finaliste du «Leeds International Piano Competition» en 2009. Depuis 2007, il est lauréat de l’ADAMI et de la Fondation Natexis Banques Populaires.

David Kadouch est invité par des grands festivals et séries comme le Festival de musique contemporaine de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, le Klavier-Festival Rhur, Gstaad, Montreux,
Verbier, Santander, Jérusalem, Deauville, La Roque-d’Anthéron, Folles Journées à Tokyo, Piano aux Jacobins à Toulouse et en Chine, ainsi que la Tonhalle de Zurich et l’Auditorium du Louvre à Paris. Il se produit en musique de chambre avec Renaud et Gautier Capuçon, Nikolaj Znaider, Antoine Tamestit, Frans Helmerson, ainsi que les Quatuors Ebène, Modigliani, Quiroga et Ardeo.

En 2010-2011, David Kadouch fait ses débuts en récital à New York, avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et David Zinman (Beethoven n° 5), l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo et Frans Brüggen, l’Orchestre national de Lille et l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian avec Jean-Claude Casadesus, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et Marc Albrecht, le Halle Orchestra et Robin Ticciati, etc. Il donne des concerts à Paris, Bordeaux, Toulouse, Reims, Madrid, Elmau, Munich,

au Festival de Schwetzinger, La Roque d’Anthéron et effectue une tournée au Japon.

En 2011-2012 il est avec l’Israel Philharmonic, avec l’orchestre de Frankfurt, Moscou, Cortina, Paris, Bordeaux, Cannes, Pau, en récitals à Paris, Avignon, Lyon, Toulouse, Lucerne, Munich, Lisbonne, ainsi qu’aux Folles Journées à Nantes et dans les festivals de Colmar, Montpellier, Nohant,

Saint Denis, La Grange de Meslay, Verbier... David Kadouch enregistre en 2007 le 5e concerto de Beethoven «L’Empereur» lors d’un concert en public à la Philharmonie de Cologne (Naxos), en 2010 l’intégrale des Préludesde Chostakovitch (TransartLive). En 2011 est paru un disque Schumann avec
le Concert sans orchestre et le Quintette opus 44 avec le Quatuor Ardeo (Decca/Universal).

En 2012, un disque de musique russe avec Moussorgski Tableaux d’une exposition, Medtner Sonate et Taneïev Prélude et fugue (Mirare). Daniel Barenboïm le choisit pour participer à l’enregistrement du DVD Barenboïm on Beethoven au Symphony Center de Chicago (diffusion mondiale) et pour l’émission Thé ou Café que France 2 lui consacre. Il l’invite à remplacer Murray Perahia à Jérusalem,

et tout récemment à remplacer Lang Lang à Ramallah, en Palestine. Arte l’a suivi à cette occasion (documentaire diffusé dans «Maestro»). David Kadouch est «Révélation Jeune Talent» des Victoires de la musique 2010 et «Young Artist of the Year» aux Classical Music Awards 2011.

Quatuor Diotima


Fondé par des lauréats des conservatoires de Paris et de Lyon, le quatuor prend son nom de l’œuvre de Luigi Nono Fragmente-Stille, an Diotima, affirmant ainsi son engagement en faveur de la musique de son temps. Le Quatuor Diotima est le partenaire privilégié de nombreux compositeurs (Helmut Lachenmann, Brian Ferneyhough, Toshio Hosokawa...) et commande régulièrement de nouvelles pièces à des compositeurs tels que Alberto Posadas, Gérard Pesson, Emmanuel Nunes ou encore James Dillon. Le Quatuor ne néglige pas pour autant le répertoire classique du quatuor à cordes, portant une attention particulière aux derniers quatuors de Beethoven, à la musique française et au répertoire du début du XXe siècle. Depuis sa création, le Quatuor Diotima s’est produit

sur la scène internationale et a joué dans la plupart des festivals et séries de concerts européens (Philharmonie et Konzerthaus de Berlin, Reina Sofia Madrid, Cité de la musique, Wigmore Hall...).

Il a réalisé de nombreuses tournées aux États- Unis, en Asie (Chine, Corée, Japon) et en Amérique du Sud. Lauréat de plusieurs concours internationaux (concours de Londres, Berlin), il reçoit régulièrement le soutien de Culturesfrance, de la Spedidam et de Musique Nouvelle en Liberté.

Son premier disque (Lachenmann/Nono) a reçu le Coup de cœur de l’Académie Charles Cros ainsi qu’un Diapason d’or de l’année 2004 dans la catégorie «Découverte». Sa discographie inclut les deux quatuors de Janacek
(Diapason d’or 2008), les quatuors de Lucien Durosoir (Choc du Monde de la musique), le concerto pour quatuor et orchestre de Schoenberg (MDR Leipzig), le cycle d’Alberto Posadas Liturgia Fractal (Kairos), l’œuvre pour quatuor de Toshio Hosokawa (Neos), un disque Chaya Czernowin (Wergo) et un album avec Thomas Larcher (ECM).

Son enregistrement des quatuors d’Onslow, paru en 2009 chez Naïve, a été un grand succès critique (Diapason d’or, Événement du mois de Diapason, Excepcional de Scherzo...). Après cette première collaboration autour d’Onslow, le quatuor enregistre désormais en exclusivité pour Naïve son répertoire classique, dont un CD consacré aux trois grands compositeurs de la Deuxième Ecole de Vienne (Schoenberg, Berg, Webern) dans leurs œuvres pour quatuor et voix, et un CD «Américains» : Steve Reich - Different trains, George Crumb - Black Angels, et le quatuor de Samuel Barber. Les temps forts de la saison 11-12 seront notamment Musikfest Bremen, le Festival Musica de Strasbourg, l’Auditorium du Louvre, Milano Musica, Wigmore Hall, l’Auditorio Nacional Madrid, HCMF Huddersfield, Onassis Culture Center Athènes, la Cité de Musique Paris, Ultraschall Festival Berlin, Konzerthaus Wien, Ars Musica Bruxelles, l’Opéra de Lille, le Palazzetto Bru Zane de Venise, Misikfest Stuttgart et Kunstfest Weimar. A l’automne 2012 le Quatuor Diotima sera en résidence à la Fondation Royaumont ainsi qu’au prestigieux Wissenschaftskolleg de Berlin et présentera une série de quatre concerts
au Théâtre des Bouffes du Nord.

Elina Duni Quartet


Au cours des dernières années, le Elina Duni Quartet a évolué dans le sens de toujours plus de cohésion organique et de diversité d’approches artistiques. Dans leur nouveau disque les musiciens semblent littéralement pénétrer à l’intérieur des textes.
«Nous nous sommes concentrés sur l’énergie dont cette poésie a besoin en essayant de traduire son essence à travers notre musique. Pour moi toute musique improvisée relève de l’esprit du jazz. Nous ne nous sentons jamais obligés de jouer une chanson deux fois de la même manière.»

Colin Vallon, qui a souvent cité des chanteurs parmi ses influences les plus décisives, semble ici faire sonner son piano comme une seconde voix répondant à celle de la chanteuse. Le contrebassiste Patrice Moret, laisse entrevoir dans ces plages toute son intelligence musicale dans sa façon de choisir les notes et démontre l’étendue de sa sensibilité dans son entente quasi télépathique avec le batteur Norbert Pfammatter. Elina Duni a parfaitement conscience de la qualité de sa formation et reconnaît aisément que la magie de la musique réside en grande partie dans l’interaction dont font montre les membres de l’orchestre. 

“Je n’ai jamais voulu être une chanteuse accompagnée par un trio. Depuis le début je donne beaucoup de place aux musiciens pour qu’ils s’expriment, improvisent et j’expérimente aussi avec ma voix. Je ne suis qu’une instrumentiste parmi les autres. Au fil
du temps nous avons acquis une compréhension mutuelle qui nous permet d’aller partout où nous le désirons...“

Elina Duni


Née à Tirana, Albanie, en 1981, dans une famille d’artistes, Elina Duni monte sur scène pour la première fois à l’âge de cinq ans et chante pour la Radio et Télévision Nationale ainsi que dans divers Festivals pour Enfants.

En 1991, suite à la chute du régime communiste, elle arrive en Suisse et s’installe avec sa mère à Genève où elle étudie le piano classique et découvre le jazz.

Après divers projets de musique, de films et de théâtre, elle étudie le chant, la composition et la pédagogie à la Haute Ecole des Arts de Berne, section jazz.

En 2005 elle crée le Elina Duni Quartet avec Colin Vallon au piano, Patrice Moret à la basse et Norbert Pfammatter à la batterie, un retour aux sources musicales qui mélange les chan! ts folkloriques des Balkans au jazz.

Après deux albums « Baresha » (2008) et «Lume Lume» (2010) chez Meta Records, le quartet publie en septembre 2012 chez ECM/Universal son troisième album «Matanë Malit» (Au délà de la montagne), un hommage à l’Albanie.

Clémentine Margaine


Un talent exceptionnel et prometteur sur l’échelle d’une carrière internationale, voilà comment un journaliste russe a acclamé Clémentine Margaine lors de son passage à St. Petersburg en avril 2010 où elle donnait un concert avec des extraits d’opéras français. Clémentine Margaine, mezzo soprano, se forme au CNSMDP auprès de Gerda Hartmann puis Chantal Mathias et y obtient son diplôme mention très bien à l’unanimité en 2007.

En 2009 elle est élue révélation classique ADAMI et obtient le prix spécial du jury de Marmande en 2010. En 2011 elle est consacrée révélation lyrique de l’année aux victoires de la musique classique et obtient le 6eme prix du concours Reine Elisabeth.

En 2012 elle reçoit le prix Nadia et Lili Boulanger de l’Académie des beaux arts ainsi que le prix européen de la culture, remis par le chancelier Helmut Schmidt à Berlin. Elle intègre en 2012 l’ensemble du Deutsche oper Berlin où elle se produira notamment dans les rôles de Carmen (Carmen, Bizet), Maddalena (Rigoletto, Verdi), Frederica (Luisa Miller, Verdi), Princesse Clarice (L’amour des trois oranges, Prokofiev mise en scène: Robert Carsen), Isaura (Tancredi, Rossini, mise en scène: Pizzi, direction Alberto Zedda), Anna (Les Troyens, Berlioz, direction: D. Runnicles) etc…

Dans son répertoire figure également de nombreux oratorios. Elle chantera à nombreuses reprises le Requiem de Verdi à Klagenfurt en Autriche ainsi qu’au Detusche oper Berlin
dans une version mise en scène. Sous la direction de Michel Piquemal elle chante la petite Messe de Rossini à l’abbaye de Sylvanès, le Requiem de Dvorak, le Stabat Mater de Rossini.

Philippe Do


Né en France d’origine vietnamienne, Philippe Do a commencé sa carrière à l’Opéra National de Lyon. Il se produit sur les scènes les plus prestigieuses du monde: Scala de Milan, Bolchoï de Moscou, Marinsky de Saint-Petersbourg, Lincoln Center de New-York, Opéra-Comique et Théâtre du Châtelet de Paris, Opéra de Zurich, Grand Théâtre de Genève, Capitole de Toulouse, La Fenice de Venise, San Carlo de Naples, Volksoper de Vienne, Concertgebouw d’Amsterdam, Festspielhaus de Baden-Baden, Festival dei Due Mondi di Spoleto, Sferisterio de Macerata, Chorégies d’Orange…

Philippe Do est un interprète très apprécié pour la « beauté de son timbre de ténor lyrique, ses demi-teintes raffinées et la pureté de son style » (Alan Blyth dans Opera) et notamment pour le répertoire français, dans lequel la critique le compare souvent à Nicolaï Gedda et Georges Thill. La facilité de son registre aigu (jusqu’au contre-ré) allié à un medium corsé, ainsi que sa forte présence scénique lui permettent d’exceller dans des ouvrages aussi variés que Robert le Diable de Meyerbeer (à Sofia), Fra Diavolo (à Vienne, Paris), Carmen (à Paris, Macerata, Cracovie, Zurich) ou Adrien de Méhul (à Budapest).

Récemment il chante Roméo et Juliette à la Fenice de Venise, Les Pêcheurs de Perles de Bizet à Vérone, St-Petersbourg et Moscou, Don Giovanni à Rome sous la direction de Kent Nagano, Si j’étais Roi d’Adam
à New Dehli, Amadis de Gaulede Jean-Chréti! en Bach à Paris (CD à paraître chez Glossa), Lodoïska de Cherubini à Paris, Rome et Venise (Cd à paraître chez Naïve).

Ses rôles incluent également Gérald (Lakmé), Nemorino (L’Elisir d’amore), Edgardo (Lucia di Lammermoor), Faust, Sou Chong (Das Land des Lächelns), Des Grieux (Manon), Werther, Tamino (Die Zauberflöte), Le Chevalier de la Force (Le Dialogue des Carmélites), Gonçalve (L’Heure espagnole), Pinkerton (Madama Butterfly), Rodolfo (Bohème), Rinuccio (Gianni Schicchi), Tom (The Rake’s Progress), Lensky (Eugen Onegin), Alfredo (Traviata), Duca (Rigoletto), Fenton (Falstaff)... Il a participé à plusieurs créations mondiales dont Elephant Man de Laurent Petitgirard à l’Opéra d’Etat de Prague, Le Premier Cercle de Gilbert Amy et&nb! sp;Il Canto della Pelle de Claudio Ambrosini à l’Opéra National de Lyon,Kwasi & Kwame de Jonathan Dove à l’Opéra d’Amsterdam.

Il s’est produit sous la direction des chefs d’orchestre Georges Prêtre, Evgeny Svetlanov, Gennady Rojdestvensky, Maurizio Benini, Christoph Eschenbach, Jan-Latham König, Michel Plasson, Marc Minkowski, Alberto Zedda, Claus-Peter Flor, Vladimir Jurowski, David Robertson, Chirstopher Hogwood… En concert, il s’est produit avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, Les Musiciens du Louvre, l’Orchestre de Paris, le Northern Sinfonia, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre de la Radio Néerlandaise, l’Orchestre de la Radio de Stuttgart.

Au cours de
la saison 2012/13, il chante Pelléas et Mélisande, Rigoletto à l’Opéra de Prague, Wozzeck à Avignon, Rouen et Reims, Carmen à Paris, Traviata à Rzeszow, Anna Bolena à Ostrava, Les Bayadères de Catel à Sofia... En concert, il interprètera le Stabat Mater de Rossini, Psalmus Hungaricus de Kodaly, l’Evangile éternelle de Janacek, le Psaume XIIIde Liszt, le Requiem de Mozart.

Sa discographie comprend Le Premier Cercle de Amy (Harmonia Mundi), les Don Giovanni de Mozart et Gazzaniga (Supraphon), Trouble in Tahiti de Bernstein (Calliope), Noé de Bizet (DVD Cascavelle), Carmen de Bizet (DVD Dynamics), Mathilde de Guise by Hummel (Brilliant Classics), Marie-Magdeleine de Massenet (Cascavelle), le Requiemde Verdi (Koch), les Hyérodrames de Rigel (K617), des mélodies avec orchestre de Jean Cras (Timpani) et un récital de mélodies françaises (Ed. Maisonneuve & Larose). Ses deux derniers enregistrements parus chez Naxos (Clovis et Clotildede Bizet, sous l! a direction de Jean-Claude Casadesus, et Guru de Laurent Petitgirard en première mondiale) ont été primé par la presse : Editor’s choice de Gramophon, et Choc de Classica.

Philippe Do est diplômé en études commerciales de l’ESSEC, et en chant du Mannes College of Music de New-York. Il a remporté plusieurs concours internationaux dont le Concours “Toti Dal Monte” en 2001. Il se perfectionne auprès de la légendaire Mirella Freni.

Sarah Nemtanu


Lorsque l’on prend connaissance du parcours artistique de Sarah Nemtanu, on a du mal à croire qu’elle a, en cette année 2012, à peine trente et un ans. Nommée premier violon solo de l’Orchestre national de France à vingt et un ans, elle est nominée en tant que Révélation soliste instrumental de l’année 2007 par les Victoires de la musique classique.

En 2009, elle est la «vraie» violoniste du film Le Concert de Radu Mihaileanu. Avant d’en arriver là, Sarah Nemtanu commence le violon avec son père Vladimir, violon solo de l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine. Elle intègre la classe de Gérard Poulet au CNSMD de Paris à seize ans et obtient des Premiers Prix de violon et de musique de chambre. Après ses succès en concours internationaux (Saint-Jean de Luz, concours international Antonio Stradivari), elle est révélée au grand public dans le Double Concerto de Brahms avec Gautier Capuçon, sous la baguette d’Emmanuel Krivine. Ses prestations en soliste au sein de l’Orchestre national de France, bien sûr, mais aussi de prestigieux orchestres tels que le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de la radio suédoise, l’Orchestre de la Santa Cecilia de Rome, le Mahler Chamber Orchestra lui valent les plus grands éloges. Ses rencontres avec Bernard Haitink, Sir Colin Davis ou Riccardo Muti la conduisent dans les plus belles salles

du monde. Si elle excelle
dans le vaste répertoire en soliste ou en formation de chambre, elle est aussi une artiste imaginative qui adore revisiter les «classiques» – en témoigne son disque Gypsic (Naïve).

Elle déborde aisément du cadre classique en jouant avec Richard Galliano, Chilly Gonzales, Ibrahim Maalouf ou la chanteuse Juliette. Enfin, le fait d’offrir, transmettre et partager étant, pour elle, essentiel, Sarah Nemtanu aime jouer en soutien à de belles causes (elle est la marraine de l’association Musique et Santé, pour laquelle elle mène des actions à l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif). Elle apporte son aide à l’éducation musicale des plus jeunes en s’associant à des master classes et en participant à des actions pédagogiques.

Jean-Frédéric Neuburger


«Compositeur en même temps qu’interprète, Jean-Frédéric Neuburger s’impose comme un des plus brillants musiciens de sa génération.»

Né en 1986 à Paris, Jean-Frédéric Neuburger découvre la musique à l’âge de huit ans et reçoit alors une éducation musicale intense et variée, auprès de Claude Maillols (piano), Emile Naoumoff (composition) et Vincent Warnier (orgue). Il intègre en 2000 le Conservatoire National Supérieur de Paris, d’où il ressortira muni de cinq premiers Prix. Durant cette période il participe à de nombreuses académies et reçoit les encouragements de musiciens éminents dont Henri Dutilleux. Il débute à l’age de seize ans une carrière importante d’interprète, caractérisée par la variété extrême de son répertoire, de Bach aux compositeurs du XXIe siècle. Les festivals internationaux les plus prestigieux l’engagent (Verbier, Menton, La Roque d’Anth&eac! ute;ron, Saratoga, Lucerne), et il joue entre autres avec le Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Paris, le NHK Symphony Orchestra, les Bamberger Symphoniker, le New York Philharmonic et le Philadelphia Orchestra sous la direction de chefs distingués comme Osmo Vänskä, Jonathan Nott, Pascal Rophé, Lorin Maazel, Michael Tilson Thomas. En tant que chambriste, il se produit avec les plus brillants musiciens de sa génération, comme David Guerrier, Andrea Hill, le Quatuor Modigliani…

Ses enregistrements ont été salués depuis 2004 par la critique française et internationale. Le « Live at Suntory Hall » paru en
2008, consacré à la Sonate de Liszt, obtint un CHOC du Monde de la Musique.

Ses compositions sont au programme de nombreux festivals français et internationaux. En 2010 est créée la Sinfonia pour deux pianos et percussions au Fest! ival de la Roque d’Anthéron et il obtient le Prix Lili et Nadia Boulanger de l’Académie des Beaux-Arts. En 2011 il est programmé entre autres au Festival des Arcs, à l’Auditorium du Louvre, au Musikverein de Vienne, avec le concours d’interprètes de grand talen tels les violoncellistes François Salque et Tatiana Vassiljeva, ou les percussionistes Daniel Ciampolini et Emmanuel Curt.

Il a été nommé par l’European Concert Hall Organisation « Rising Star » pour la saison 2010-2011. Depuis 2009, Jean-Frédéric Neuburger enseigne au Conservatoire de Paris, confirmant par là un intérêt passionné pour la transmission. Au sein de sa Classe d’Accompagnement, il organise différents évènements artistiques : concerts de musique d’ensemble, rencontres avec des compositeurs venus présenter leurs travaux…

Nicolas Hafner


Nicolas Hafner accompagne régulièrement des films de la période du muet, au piano évidement, mais aussi sur l’orgue de cinéma Wurlitzer 1937 du Collège Claparède, à Conches. Sur cet instrument, fabriqué aux USA, en activité de 1938 à 1969 à Londres, et installé définitivement à Claparède en 1980, il propose des présentation autour du muet à des classes de jeunes et participe périodiquement à des séances de ciné-club.

A ce titre, il a accompagné quelques chef-d’oeuvres du long-métrage (L’Aurore, Métropolis, Les Temps Modernes, Le Meccano de la Générale, etc) et un certain nombre de courts-métrages (Keaton, Chaplin, Méliès).

Il est président de l’Association des Amis de l’Orgue de Cinéma de Claparède qui vient d’organiser, en mars dernier, son premier festival «L’Orgue fait son cinéma». Six spectacles autour de cet instrument historique qui ont enchanté le public genevois (www.orguedecinema.ch).

C’est au piano que Nicolas Hafner accompagne «1AM» de Chaplin, dans un style d’improvisation très riche, alliant la musique légère, l’improvisation contemporaine et le jazz.

Jasmina Holbus


née et vit à Belgrade, Serbie

Diplômée de Chelsea College of Art ∧ Design, London en 1996, membre de l'Association des écrivains de Serbie depuis 1993 et membre de l'Association des Beaux Arts de Serbie depuis 2007, Jasmina Holbus est une artiste pluridisciplinaire.

Elle a publié neuf livres de poésie, elle est auteur des nombreux projets en architecture et design, aussi bien que des installations video:
- ART BOOK, 2002 au Centre Culturel des Etudiants à Belgrade, 
- TWO FOR TEA– 2 channel video installation 
- VIDEOPACK MX ESPAI, Biennial of ART, Barcelona, 2005; 
- ARTBOOKIN(g) 2006, 
- OZONE gallery, Belgrade, 
- LOOP VIDEO ART BARCELONA, 
- FESTIVAL CATALAN VIDEO 2009, 
- Setimana de poesia, Barcelona, videografiques de Jasmina Holbus.

Depuis 2003 elle a fait la scénographie pour de nombreuses pièces de théâtre à Belgrade.

Couronnée du 1er Prix au Festival International de Bitef pour la pièce "Dreamers" de Robert Musil en 2009.
1er Prix de la Scénographie en 2013 par L'Association de Beaux-Arts à Belgrade.

Elle partage ses activités entre le Design Intérieur, l'Architecture et la Poésie.