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samedi 5 mai
ouverture :19h30
concert :20h |
Musique de Chambre I
W.A. Mozart: Quatuor avec piano en sol mineur
G.Fauré: Second Quintette avec piano, op.115
Alissa Margulis, violon
Simon Gollo : violon
Miguel Da Silva : alto
Timothy Park : violoncelle
Audrey Vigoureux: piano
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Rencontre Electro
Improvisation, électronique
Guillaume Perret: saxophone
Pierre Audetat: claviers, électronique
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dimanche 6 mai
ouverture :17h
conférence :17h30
concert : 19h |
l’Art de la Fugue
J.S. Bach : l’Art de la Fugue
Cédric Pescia: piano
Concert précédé d’une présentation de Jean-Luc Bourgeois
« Art de la Fugue et Apocalypse de Jean»
avec la participation de Cédric Pescia
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lundi 7 mai
ouverture :19h30
concert :20h |
Musique de chambre II
O. Messiaen : Quatuor pour la fin du temps
Girolamo Bottiglieri : violon
Benoît Willman: clarinette
Marcus Hagemann: violoncelle
Valentin Peiry: piano
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Kent Carter String Trio
Jazz / Improvisation |
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Albrecht Maurer : violon
Guillaume Roy : alto
Kent Carter : contrebasse
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mardi 8 mai
ouverture :19h30
concert :20h
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Musique de chambre III
C.Franck: Quintette avec piano
J.Brahms: Sextuor à cordes n.1 op.18
Alissa Margulis: violon
Simon Gollo: violon
Miguel Da Silva : alto
Stephane Gontiès : alto
Timothy Park: violoncelle
Marcus Hagemann : violoncelle
David Kadouch : piano
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Musique Contemporaine et improvisée
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«Ariel» de Ned Rorem et improvisations
Chloé Lévy: soprano
Ingvo Clauder: piano
Philippe Ehinger: clarinette
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mercredi 9 mai
ouverture :19h30
concert :20h |
Deux pianos et percussions
C.Debussy: "En blanc et noir", pour deux pianos
J-F. Neuburger: Sinfonia, pour deux pianos et percussions (création suisse)
B.Bartok: Sonate pour deux pianos et percussions.
Bertrand Chamayou : piano
Jean-Frederic Neuburger : piano
Daniel Ciampolini : percussions
Emmanuel Curt : percussions |
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Sons et images
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Pierre Audetat: sampler audio / video
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jeudi 10 mai
ouverture :19h30
concert :20h |
Programme explosif
Musiques classiques, jazz, improvisations, etc.
Rencontres croisées entre les musiciens du festival.
Alissa Margulis, violon
David Kadouch: piano
Simon Gollo, violon
Audrey Vigoureux, piano
Chloé Lévy, soprano
Philippe Ehinger, clarinette
Valentin Peiry, piano
Pierre Audetat, claviers, électronique
Jean-Frederic Neuburger : piano
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En cette année 2012, les marchands de peur affirment que la fin du temps est dans l’air du temps. Comme si le mystère de la vie ne portait pas en lui-même et de tout temps la lancinante et fascinante question de son achèvement : puisque le temps ne peut se définir que comme une perte de ce qui a précédé, un « après-le-temps » devrait encore et toujours être du temps.
Les musiciens savent qu’ils doivent humblement effleurer ce paradoxe, pour ne pas dire le compenser (le fameux « sans la musique… » nietzschéen), et que chacun de leurs mouvements se situe entre le silence et le son, à la pointe du temps.
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Autour de l'Apocalypse
Si la fin du temps, par nature, est un très mauvais fil rouge, l’Apocalypse, au-delà de son éventuelle teneur prophétique, recèle une puissance musicale prodigieuse.
D’une part la richesse de son symbolisme -d’ailleurs très « sonore »-, ses rythmes incantatoires, sa structuration complexe ont directement inspiré les musiciens ; mais surtout, sa thématique - la dialectique entre la puissance destructrice du chaos et les proportions harmonieuses de l’idéal - sous-tend toute musique : A la différence de la langue, qui stabilise le sens dans le mot -mémoire collective placée un tant soit peu « hors du temps » - l’objet sonore musical doit assumer sa charge vibratoire « dans le temps » et ne trouve son sens que dans la variation, la transformation, la restructuration, la dissolution dans le silence.
A ce titre le temps musical est pour ainsi dire toujours un temps apocalyptique : une crise de langage perpétuelle, une recherche d’un idéal du sens jamais atteint, avec comme toile de fond l’équilibre dynamique du temps. |
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L’acte musical s’inscrit bien sûr dans une chronologie linéaire - la nouvelle Jérusalem du poème biblique peut symboliser le calme après la tempête, le silence après la musique- mais il se joue aussi dans une perpétuelle fin du temps : la musique réinvente à tout moment le cadre sonore qu’elle donne au silence.
Et les musiciens, en un temps donné qui est un terrain de jeu, salissent le silence pour mieux l’habiter ; révèlent et déjouent la contradiction du temps…autour de l’Apocalypse.
Ces quelques réflexions ont donc accompagné la programmation du festival plus comme un filigrane que comme un fil conducteur. Elles soulignent le travail de l’équipe des « Concerts de l’Athénée 4 » qui tente à son niveau d’articuler des relations nouvelles et vivantes entre des musiques et des musiciens que le paysage artistique actuel a tendance à cantonner dans leurs chapelles.
Valentin Peiry |
La soirée du Samedi 5 mai sera un démarrage révélateur, qui fera entendre le choc entre les univers quasi-idéaux du premier concert et la rencontre turbulente de deux musiciens improvisateurs.
D’abord une mise en lien pleine de cohérence entre le Mozart très moderne du quatuor en sol mineur avec piano, et la beauté inouïe de la musique du « dernier » Fauré, qui reste relativement méconnue. Le second Quintette, de 1921, incomparable chef-d’œuvre, sera interprété en ouverture du festival par des musiciens de haut vol. Rencontre inédite entre l’incandescence du saxophoniste Guillaume Perret et l’inventivité du multi-claviériste Pierre Audétat, la seconde partie de soirée sera une pure surprise, sous les signes de la liberté et de la ferveur.
Dimanche 6 mai,Cédric Pescia joue l’Art de la Fugue ! Quelques années après les variations Goldberg, le pianiste a mis fraîchement le monument de Bach à son répertoire, et lui restitue son extraordinaire sève claviériste, loin des visions abstraites et marmoréennes qu’on lui a accolées.
En introduction à cet événement, et en dialogue avec Cédric Pescia, Jean-Luc Bourgeois aura quitté ses casquettes d’organiste et de scénariste (« Mein Name ist Bach » de Dominique de Rivaz) pour parler de « l’Art de la Fugue » et des troublants parallèles qu’il a décelés entre l’énigmatique chef-d’œuvre de Bach et l’Apocalypse de Jean.
Apocalypse encore le lundi 7 mai, avec le« Quatuor pour la fin du Temps » de Messiaen. Directement inspirée d’un extrait du texte biblique, la fresque mystique a été écrite et créée en 1940-41, alors que le compositeur était captif en Silésie. Œuvre « à part », le Quatuor de Messiaen s’apparente à un regard d’amour, dans l’horreur de la guerre, et son langage annonce les apocalypses musicales de la seconde partie du vingtième siècle. Puis la musique du Trio de Kent Carter, tour à tour âpre, épurée, ludique, prolongera le climat plein de mystère de cette soirée.
Le mardi 8 mai,l’extraordinaire pianiste David Kadouch rejoint l’équipée du festival (Alissa Margulis, Simon Gollo, Stéphane Gontiès, Timothy Park, Marcus Hagemann…) pour une nouvelle soirée très intense : Sextuor de Brahms et Quintette de Franck ! Aux fastes lyriques de ces deux œuvres célèbres, répond la violence des derniers textes de la poétesse Sylvia Plath, « Ariel » - autant de cris d’une apocalypse personnelle - mis en musique par Ned Rorem en 1971. La chanteuse Chloé Lévy habite le cycle avec une vérité saisissante, et le ramifie dans des improvisations.
Le mercredi 9 mai sera une apothéose ! La salle de l’Athénée 4 accueillera un deuxième piano et une armada de percussions : la Sonate de Bartók et la musique de Frédéric Neuburger, en création suisse, seront interprétées par le compositeur et Bertrand Chamayou aux pianos, et les percussionnistes Daniel Ciampolini et Emmanuel Curt !
La Sinfonia (2010) de Neuburger, qui combine les jubilations rythmiques à une écriture complexe et élaborée, nous parle d’un des défis de ce début de siècle musical : réconcilier la musique dite « contemporaine » avec la spontanéité du corps. Autre réponse pour un défi analogue : Pierre Audétat se livre à une réjouissante destruction massive des codes et des symboles musicaux –sonores et visuels- et de ces bris reconstruit en direct et au clavier une nouvelle Jérusalem, magnifique, dérisoire, poétique, désopilante.
Après une apocalypse aussi joyeuse, le parcours de ce festival s’achèvera le jeudi 10 mai avec une profusion de collaborations inédites entre les musiciens du festival, et deux pianos sous la main ! Le programme sera concocté et dévoilé au dernier moment et promet des surprises et des croisements de genres en un chaos des plus harmonieux.
Cette année, le festival clôt la série de concerts 2011-2012. La prochaine saison s’annonce prometteuse, et selon certaine rumeur, Thierry Simonod pourrait venir implanter les haut-parleurs de son « acousmonium » à l’Athénée 4, et faire entendre entre autres créations plus récentes… « L’Apocalypse de Jean » de Pierre Henri.
La fin du temps est une affaire à suivre.
Grille horaire du programme |
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Etudiants, AVS :25.-
Abonnement : 200.-
Abonnement étudiants, AVS 140.-
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Revue de presse
Festival "Le printemps de l'Athénée 4 2012" sur Le Sortir
Festival "Le printemps de l'Athénée 4 2011" sur Le Courrier
Festival "Le printemps de l'Athénée 4 2011" sur la Tribune de Genève
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