Garance

« Artiste hors pair”, plébiscitée par le magazine de référence Tsugi, Garance a grandi au contact d’une vie nocturne sauvage, brutale et émotionnelle, à l’âge d’or des squats. C’est son expérience de la nuit, associée à sa formation musicale, qui l’a amenée à développer son propre univers sonore.    
Ses productions et DJ sets oscillent entre grooves hypnotiques et mélodies frénétiques, pour les plus grands amateurs de voyages sonores aux confins de la Deep House et de la techno mélodique.

Au cours de sa carrière, elle s’est produite sur de grandes scènes, Trans Musicales (Rennes), Montreux Jazz Festival (Montreux), Street Parade (Zürich), Hive Club (Zurich), Lethargy Festival (Zurich), Sisyphos (Berlin), Kater Blau (Berlin), Ritter Bützke (Berlin), D-Edge (São Paulo), Terraza Music Park (Florianopolis), Culture Box (Copenhague), a voyagé dans le monde entier et est devenue l’une de ses plus excitantes représentantes de la scène genevoise.    

Lalla Mira

Lalla Mira explore, voyage, fusionne des sonorités organiques groovy traversant les contrées ethniques du downtempo, de la deep – progressive & mélodique house. 

Sa sensibilité, ses origines et ses diverses influences lui confèrent des sets subtils, rythmés et mélodieux.

Raphaël Merlin

Dès l’enfance, Raphaël Merlin affirme en musique un désir de diversité: violoncelle, piano, jazz, composition, direction d’orchestre. Chacune de ces disciplines, d’abord étudiées aux conservatoires de Clermont-Ferrand, Boulogne-Billancourt, au CNSMD de Paris et à la Haute école de musique de Genève, ont généré ensuite une intense activité et un enrichissement mutuel.

Au sein du Quatuor Ebène, (1 er  prix du concours international de l’ARD de Munich 2004), Raphaël reçoit les conseils d’Eberhard Feltz, du quatuor Ysaÿe, de Gábor Takács-Nagy, György Kurtag et joue sur les plus grandes scènes du monde, aux côtés de Mitsuko Ushida, Nicholas Angelich, Matthias Goerne, Natalie Dessay, Martin Fröst, Antoine Tamestit, Gautier et Renaud Capuçon, Nicolas Altstaedt…

Reconnu pour son ouverture sur tous les styles (pop, jazz, world) grâce notamment à des arrangements originaux, et menant une carrière tournée vers tous les publics, le quatuor est invité à jouer l’intégrale des quatuors de Beethoven en 2020 au Carnegie Hall de New York, ce qui l’amène à construire un tour du monde enregistré et filmé (dès 2019) qui veut témoigner de l’expérience intellectuelle et émotionnelle suprême que recèle ce sommet absolu de la littérature. Le Quatuor Ebène enregistre en exclusivité pour Erato/Warner Classics.

Développant en parallèle une carrière de chef d’orchestre, il fonde en 2014 « Les Forces Majeures », ensemble incluant une multitude de quatuors et quintettes constitués. C’est un électrochoc qui révèle rapidement Raphaël Merlin comme un chef à suivre: le disque Rossini chez Aparté avec la mezzo Karine Deshayes rencontre un vif succès, suivi par un album avec le violoncelliste Edgar Moreau (Offenbach-Gulda, Erato/Warner, 2019).

En résidence à l’opéra de Vichy en juillet 2018, les Forces Majeures, sous son impulsion, donnent en quelques jours  Le Barbier de Séville  en version scénique,  Werther , 3 programmes symphoniques et une multitude de concerts en petite formation, proposant ainsi à la ville une diversité de musiques très appréciées.

C’est à cette occasion que pour la première fois il emmène son orchestre à vélo, sur 65 km (4 concerts en une seule journée), ce qui demeurera ensuite, au travers d’un audacieux travail de sensibilisation environnementale, la pierre angulaire de l’ensemble ; par la suite, Les Forces Majeures explorent dans des grandes métropoles (Paris, Grenoble, Lille) mais aussi en milieu rural ou péri-urbain (Savoie, Seine-Saint-Denis, Tourcoing) divers formats de tournée à vélo, de l’orchestre ultra-léger (15 musiciens) au grand orchestre symphonique, tour-à-tour dans le grand répertoire et invitant les musiciens et publics rencontrés à les rejoindre. Parmi les partenaires de concerts de l’ensemble, citons Nicholas Angelich, Sayaka Shoji, Sarah Nemtanu, Inva Mula, Florian Sempey, Amel Brahim-Jelloul, Marc Mauillon, Jan Lisiecki…

Invité et réinvité à diriger les orchestres de l’Opéra de Rouen, Pasdeloup, Ut5, Ostinato, l’orchestre du festival de Lockenhaus, l’orchestre d’Auvergne, et l’Orchestre de Chambre de Genève, Raphaël Merlin voit son activité de chef intensifiée par un contact facile et fructueux.

Compositeur, ses œuvres incluent  Eléa , concerto pour quatuor à cordes et orchestre, créé à Cracovie et Munich en 2011 par le Quatuor Ebène et le Klangforum Mitte Europa,  Pas de Deux  pour violon et violoncelle (Concertgebouw Amsterdam, 2014),  See : Sea & Seeds. Si ! , concerto pour violoncelle et cordes (Lockenhaus Festival, 2016) et  Passage-Eclair , octuor mixte (Paris, 2018). Ces deux dernières oeuvres ont fait l’objet d’enregistrements publiés chez Alpha.

Raphaël Merlin est représenté en tant que chef d’orchestre par l’agence RSB Artists depuis 2017.

Jean-Marc Luisada

Jean-Marc Luisada étudie le piano à l’école Yehudi Menuhin de Londres puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il remporte en 1977 le Premier Prix de piano dans la classe de Dominique Merlet et en 1978 le Premier Prix de musique de chambre dans la classe de Geneviève Joy-Dutilleux. Il est lauréat du Concours Dino Ciani (1983) et du célèbre Concours Chopin de Varsovie (1985).

Le pianiste a reçu les conseils de grands maîtres tels que Denyse Rivière, Marcel Ciampi, Paul Badura-Skoda, Vlado Perlemuter, etc.

Jean-Marc Luisada mène depuis de plus de trente ans une carrière de concertiste hors du commun. Il joue dans des salles prestigieuses du monde entier, l’Europe bien sûr mais aussi les États-Unis, le Canada et le Japon. Citons le Théâtre des Champs-Élysées, le Théâtre du Châtelet, la Salle Pleyel ou la Salle Gaveau à Paris, le Victoria Hall à Genève, la Tonhalle de Zurich, Bozar à Bruxelles, la Herkulessaal de Munich, le Wigmore Hall à Londres, le Alice Tully Hall et le Carnegie Hall à New York, Suntory Hall à Tokyo, ainsi que dans des festivals renommés tels que le Festival Chopin à Paris, le Festival de La Roque-d’Anthéron, le Festival de Besançon, La Folle Journée de Nantes, le Festival Berlioz de La Côte-Saint-André, La Grange aux Pianos en Berry.

Il s’est produit avec des chefs aussi illustres que Charles Dutoit, Ádám Fischer, Theodor Guschlbauer, Eliahu Inbal, Emmanuel Krivine, Marek Janowski, Yehudi Menuhin, Michel Plasson ou Michael Tilson Thomas, avec le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de la NHK, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de la Suisse romande ou l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

En musique de chambre, il s’entoure de Gary Hoffman, Pierre Amoyal, Philippe Bernold, des Quatuors Talich et Modigliani, du Fine Arts Quartet, etc.

Il a enregistré plusieurs disques chez Deutsche Grammophon et chez Sony (RCA), en particulier les Valses, les Mazurkas et le Concerto n° 1 en mi mineur de Chopin dans sa version originelle avec le Quatuor Talich et le contrebassiste Benjamin Berlioz ; les Goyescas de Granados, L’Histoire de Babar de Poulenc avec Jeanne Moreau et Feu Sacré avec Macha Méril.
Un disque consacré à Schumann, récompensé par des critiques élogieuses dont un Choc du magazine Classica, précède un enregistrement des Sonates D.840 et D.960 de Schubert, qui marque le début d’une collaboration avec le label La Dolce Volta.
Avec des œuvres de Rota, Mahler, Mozart, Brahms, Joplin ou Chopin, le dernier album Au cinéma ce soir rend hommage à ses parents, aux chefs-d’œuvre du cinéma qui ont marqué son existence et nourri sa vie d’artiste.

Parallèlement à cette activité de concertiste, Jean-Marc Luisada enseigne à l’École Normale de musique Alfred Cortot de Paris.

Jean-Marc Luisada est officier des Arts et des Lettres.

Dimitri Soudoplatoff

Chef d’orchestre, compositeur, arrangeur et orchestrateur, Dimitri Soudoplatoff est Lauréat de la Fondation Leenaards . Diplômé du CNSMDP en écriture et FSMS, ainsi que de la HEM de Genève en direction d’orchestre dans la classe de Laurent Gay, il se passionne très vite pour la création musicale en étudiant avec ses mentors Thierry Escaich, Fabien Waksman, Guillaume Connesson , et Marc-André Dalbavie.

Violoncelliste de formation, très attaché à l’écriture instrumentale et orchestrale, il arrange fréquemment pour le label Warner Classics .
Il a composé et arrangé pour de prestigieux orchestres dont l’orchestre de l’académie Santa Cecilia à Rome dirigé par Antonio Pappano , l’Orchestre National de France, l’Orchestre de l’opéra de Bordeaux, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’orchestre du Théâtre Royal de Madrid et de nombreux artistes tel que Alexandre Tharaud , Vilde Frang , Ophélie Gaillard. Son amour pour le jazz et les musiques actuelles l’amène également à monter des projets symphoniques, et collaborer avec des artistes tels que Rossy de Palma, Melody Gardot , Fred Pallem , Art Zoyd , Fiona Monbet . Il se produit souvent sur la scène Genevoise notamment au festival les Athénéennes .

Il travaille avec plusieurs compositeurs contemporains comme Jérémie Rhorer dont il crée l’opéra « Tinsoldat » au grand théâtre de Genève en 2021 – production annulée à cause de la crise sanitaire – ainsi qu’avec des artistes suisses comme Daniel Schnyder et François Xavier-Poizat. Il a dirigé plusieurs orchestres européens dont l’Orchestre de Chambre de Genève, l’orchestre National de Metz, l’Orchestre des Pays de Savoie, le Pärnu City orchestra, le New Symphony Orchestra.

Dimitri Soudoplatoff enseigne la Musique contemporaine, l’Harmonie et l’analyse à la HKB de Bern, la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) et la Haute Ecole de Musique de Genève (HEM).

Sanja et Lidija Bizjak

Tatum Rush & Lulu di Lassu

David Armada

Passionné de musiques électroniques depuis son plus jeune âge, David Armada acquiert ses premières platines à l’âge de 15 ans. Depuis, il n’a jamais cessé de chahuter les clubs les plus en vogue de Suisse et d’Europe. Il mixe avec les plus grands noms de la House (Tony Humpries, Stéphane Pompougnac, Van Heldan, Sandy Rivera, Kevin Saunderson…) et n’hésite pas à explorer une House plus hypnotique et plus dark. Producteur, programmateur, on lui confie en 2017 la direction artistique du célèbre club Le Silencio, et depuis quelques années, il tient les rennes du club le plus sensuel et trendy des nuits genevoises: Chez Jean-Luc.

Jeremy Sunsets

Orchestre de Chambre de Genève

37 musiciens passionnés et virtuoses, qui s’engagent pour offrir au public le plus large possible une programmation riche en émotion, en plaisir et en découverte : telle est l’identité de l’Orchestre de Chambre de Genève.
Le rayonnement de l’orchestre, son énergie irrépressible et son audace sont soulignés par sa présence dans de nombreux festivals et évènements artistiques, du bassin lémanique à l’international, en témoignent ses récentes tournées en Chine et au Moyen-Orient. Les prestations de l’orchestre, saluées par la critique et par la presse, sont diffusées au niveau régional et suisse par Léman Bleu et la RTS, à l’international par Arte et TV5 Monde.

L’orchestre se produit chaque année avec des artistes tels que Martha Argerich, Mischa Maisky, Patricia Kopatchinskaja, Gautier Capuçon, Sonya Yoncheva, Maxim Vengerov, Natalie Dessay ou Nemanja Radulović et des chefs invités tels que Gábor Takács-Nagy, Pierre Bleuse, Jean-Jacques Kantorow, Thierry Fischer ou Gergely Madaras. Le chef néerlandais Arie van Beek a été le directeur artistique et musical de l’orchestre de 2013 à 2022.
Fondé en 1992, l’orchestre donne aujourd’hui près de 50 concerts annuels. Son répertoire, centré autour de son effectif « Mannheim » idéalement adapté aux compositeurs de la période classique (Haydn, Mozart, Beethoven), s’étend du baroque au XXI e  siècle, grâce à la curiosité insatiable de l’orchestre tout comme à son aisance à travers les époques et les styles.

Porté par des valeurs humaines fortes, l’orchestre s’engage pour la nouvelle génération au travers de projets pédagogiques et de concerts participatifs. Convaincu que la musique doit être accessible au plus grand nombre, il tisse des partenariats féconds avec les acteurs sociaux de la région : Association pour le Bien des Aveugles et malvoyants, Fondation Village Aigues-Vertes pour personnes vivant avec une déficience intellectuelle, banque alimentaire Partage, etc.

Défendant une vision collaborative de la culture, l’Orchestre de Chambre de Genève interagit avec un riche écosystème d’acteurs et d’institutions, du jazz au répertoire lyrique : Grand Théâtre de Genève, Opéra de Lausanne, AMR, Haute école de musique de Genève, Contrechamps, Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre, Concours de Genève, Eklekto, ainsi que de nombreuses chorales et ensembles vocaux.

L’Orchestre de Chambre de Genève est soutenu par la Ville de Genève, par des sponsors, des institutions et des donateurs privés, partenaires de sa passion, de son exigence, de son engagement et de son audace.
Raphaël Merlin est nommé directeur artistique et musical à partir de la saison 2023-2024.

ANouch

ANouch est une DJ et productrice de musique électronique basée à Lausanne, originaire de Liège en Belgique. ANouch est passionnée de musique depuis son plus jeune âge et à 15 ans, elle découvre la musique électronique et ses premières influences: Jeff Mills, DJ Rush et Miss Kittin & The Hacker. Quelques années plus tard, elle achète ses premiers vinyls et se met aux platines. Depuis lors, ANouch est une figure incontournable de la scène électronique internationale, se produisant dans des villes telles que Berlin, Paris, Bangkok, Bruxelles et à travers la Suisse, notamment à Zürich, Basel, Genève et Lausanne. En 2018, sa passion pour la musique l’amène à explorer la production musicale. Ses compositions ont été publiées sur divers labels, dont le dernier en date, “Jean Yann Records”, basé à Berlin. Son EP “Firefly”, sorti en 2022, a été classé parmi les meilleures ventes de Beatport . Les sets d’ANouch se caractérisent par sa capacité à mixer de l’Electro, du Dark Disco, de l’ Indie Dance et de la Deep Techno pour créer un mélange unique de sons originaux qui immergent le public dans une émotion exaltée par un rythme bien présent et mélodique. Son leitmotiv est de transporter son public dans un voyage et de raconter une histoire à travers sa musique.

Thomas Dunford

The Big Tusk

Ensemble Sequenza 9.3

Catherine Simonpietri

The Amazing Keystone Big Band

Neima Naouri

Noëmi Waysfeld

La voix inclassable de Noëmi Waysfeld se reconnaît à son timbre chaud, rauque et d’une infinie justesse. Bercée dès le plus jeune âge par la musique classique, le jazz, la chanson et les musiques traditionnelles, elle grandit dans l’idée que la frontière entre ces genres est infime et aime collaborer avec des musiciens de tous horizons.
Elle fait ses premiers pas dans la musique professionnelle en explorant le répertoire populaire. En 2009 naît l’ensemble Noëmi
Waysfeld & Blik. Au fil de la décennie qui suit, ils enregistrent trois albums (Kalyma – Alfama – Zimlya) et donnent près de 500 concerts, réalisant un triptyque de chants d’exils salué par la critique et la presse internationale.
En 2017 Noëmi enregistre un disque de tango avec l’Ensemble Contraste et l’Orchestre philharmonique royal de Liège.
Son cinquième album Soul Of Yiddish (2021) est la synthèse de ses inspirations musicales. Noëmi confie la réalisation, les arrangements et les compositions au guitariste Kevin Seddiki et s’entoure de Sarah Nemtanu (violon), Antoine Rozenbaum (contrebasse) – ainsi que le violoncelliste Christian-Pierre La Marca pour un splendide Kol Nidrei. La presse est élogieuse (France Inter, France Musique, Le Point, Classique mais pas has been) et le programme continue de tourner très régulièrement
(Théâtre du Châtelet en novembre 2021, Théâtre de la Ville / Les Abbesses en juin 2023)

A l’instar de Sarah Nemtanu et Christian-Pierre La Marca, ses affinités particulières avec la musique classique lui permettent de rencontrer de nombreux artistes tels que le chef d’orchestre Pierre Bleuse, la guitariste Gaëlle Solal ou les musiciens du Quatuor Psophos.
Avec le pianiste Guillaume de Chassy, Noëmi crée en novembre 2018 un spectacle autour du Voyage d’Hiver de Franz Schubert mis en scène par Christian Gangneron. Le spectacle se joue en février 2020 au théâtre de l’Athénée et l’album qui sort au même moment reçoit
une presse unanime : tous saluent la singularité de cette artiste qui sait garder sa voix naturelle si caractéristique dans des répertoires lyriques.
En 2019, elle crée un trio pour voix et violoncelles avec Louis Rodde (trio Karenine)
et Juliette Salmona  (Quatuor Zaïde) autour d’œuvres qui allient subtilement les chants judéo-chrétiens espagnols, la musique de Vivaldi et déjà des chansons de Barbara.
En 2022 elle collabore une première fois avec le compositeur Fabien Cali pour la création de son cycle de mélodies pour voix et orchestre
“Cueillir le Jour “ sur des poèmes de Ronsard. Elle se produit dans la même saison avec l’Orchestre National de Lyon sur un programme de chants d’Europe Centrale.
Noëmi Waysfeld signe fin 2022 avec le label Sony Classical.
Son premier album sous cette nouvelle étiquette, Le temps de rêver, sort en mars 2023 est
consacré à des mélodies et des chansons composées sur les plus grands poèmes de la littérature française, de Baudelaire à Prévert et de Gabriel Fauré à Léo Ferré. Elle y est entourée du Quatuor Dutilleux ainsi que du pianiste David Kadouch. Encore une fois, elle est suivie par les médias et la presse (TV5 Monde, Partenariat Radio Classique, la Matinale de France Musique etc…)
Son septième et nouvel album, Noëmi Waysfeld chante Barbara,  est sorti le 8 novembre chez Sony Music et reçoit à nouveau un très bel accueil soutenu par France Inter, Le Figaro, Libération…   Arrangements de Fabien Cali – avec l’Orchestre National Avignon Provence, sous la direction de Débora Waldman. Le projet se donnera également avec de nombreux orchestres : Orchestre national de Cannes, de Mulhouse, de Béziers, de Lorraine, de l’Ensemble Orchestral 41, de Saint-Etienne (entre autres) et se déclinera dans une forme légère en trio, avec Guillaume de Chassy au piano, et Leïla Soldevila à la contrebasse.

Guillaume de Chassy

A la croisée du jazz et de la musique classique, le pianiste et compositeur Guillaume de Chassy a créé un univers poétique et singulier, un style qui privilégie la sobriété et l’art du silence.

Il a collaboré avec des personnalités du jazz américain et européen comme Paul Motian, Andy Sheppard, Mark Murphy, Louis Sclavis, Paolo Fresu, André Minvielle, Elise Caron, David Linx, Daniel Yvinec, Emile Parisien, etc.   Parallèlement, il a cotoyé d’éminents musiciens classiques: la pianiste Brigitte Engerer, les chanteurs lyriques Natalie Dessay, Laurent Naouri et Karen Vourc’h et le chef de choeur Joël Suhubiette .

Compositeur, il a créé deux cantates pour choeur mixte, piano et percussions, un concerto pour piano et orchestre, un cycle de mélodies pour mezzo-soprano et trio ainsi que de nombreuses pièces pour piano.   Arrangeur, il revisite les mélodies de ses compositeurs favoris: Poulenc, Eisler, Prokofiev, Rachmaninov, Mompou et surtout Schubert, dont il a adapté le Voyage d’Hiver avec la chanteuse Noëmi Waysfeld .

Guillaume de Chassy se produit dans le monde entier au gré de ses multiples projets. Toujours saluée par la presse, sa discographie est le reflet d’une personnalité qui échappe aux classifications et d’une créativité sans cesse en éveil.

Sa sensibilté au texte et à l’image l’ont amené à travailler aux côtés du réalisateur Amos Gitaï et de comédiens tels que Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas, Katja Riemann ou Adjoa Andoh .  

Leïla Soldevila

Contrebassiste, compositrice, arrangeuse, Leïla Soldevila s’investit actuellement dans de nombreux projets musicaux dans des styles aussi divers le jazz et les musiques improvisées (Loïs Levan sextet produit par Laurent Carrier de Colore Production, IQ4tet, Simulacre, Tréma quartet), la musique kurde (Nishtiman), la musique traditionnelle de différents pays (Roots Revival Roumania), la musique russe (Baikal Quartet), la chanson française (Djazz’elles), la pop music (Half Seas Over produit par Gilles Peterson Worldwide), le tango (Escotilla Tango), la musique classique (Ensemble Recto- Tono). Elle participe à de nombreux concerts avec l’ensemble de ces groupes et effectue des tournées en France comme à l’étranger (principalement  au Canada, en Inde, au Bangladesh, en Corée du Sud, aux Emirats Arabes Unis, en Côte d’Ivoire,  au Maroc, en Indonésie,  en Iran, au Liban,  en Suisse, en Italie, en Grande Bretagne, en Belgique, en Allemagne, en Grèce,  en Roumanie,  en Suède, en Slovaquie, en Hongrie, en Pologne, en République Tchèque, en Autriche,  au Pays-Bas).

Elle a participé à l’enregistrement avec le groupe Nishtiman sous le label Accords Croisés – l’album a reçu 4F de Télérama en novembre 2013 -, puis au concert du festival « Au Fil des Voix » (filmé par Mezzo, BBC, Arte Live Web). Le groupe se produit depuis mars 2013 dans des salles telles que le Café de la Danse, le théâtre des Bouffes du Nord, le théâtre de l’Alhambra à Paris, l’ Espal Théâtre au Mans, les Docks des Suds pour le festival « Babel Med Music » et le MuCEM à Marseille, le Théâtre Municipal de Rezé, MNEMA Cité Miroir à Liège, le Holland Festival à Amsterdam.

Elle affectionne les réalisations artistiques qui associent des univers variés. Les aventures qu’ ellepartage avec le groupe «Altouras» (mélodie & peinture), et au sein des spectacles «Bavardage» (spectacle de danse de la compagnie «Corps et des Accords» sous la direction de la chorégraphe Carole Hivet), «Au bonheur des hommes» (comédie musicale mise en scène par Jean-Marie Lecoq), «L’amour Anarchiste Breaking news concert» (création théâtrale avec la compagnie Underground Sugar), participent de cet élan.

Leïla Soldevila commence le piano à l’âge de 6 ans et la contrebasse à l’âge de 18 ans. En parallèle d’études scientifiques, elle poursuit des études au CNR de Lyon avec J.Regard en jazz et J.M.Verne en classique. Elle obtiendra son Diplôme d’Etudes Musicales de contrebasse classique en 2008. Elle continuera ensuite ses études au Conservatoire Royal de La Haye avec H.Van de Geijn et J.P.Everts jusqu’à l’obtention d’un Bachelor en septembre 2010. Elle est ensuite admise au CNSMD de Paris et travaille en particulier avec R.Del Fra, H.Sellin et F.Theberge puis obtient un Master du CNSMD de Paris département Jazz et Musiques Improvisées en juin 2013. Elle est soutenue par le Mécénat Musical Société Générale.  

Caroline Melzer

Caroline Melzer éblouit par son « soprano clair, large et lumineux » (Eleonore Büning FAZ) et son répertoire exceptionnellement varié, qui va des grands rôles lyriques et dramatiques jugendlich aux divas de l’opérette et aux œuvres contemporaines écrites spécialement pour elle. Elle a étudié le chant avec Rudolf Piernay et Vera Scherr et l’interprétation avec Ulrich Eisenlohr et Irwin Gage.

Son premier engagement permanent a conduit la chanteuse expressive au Komische Oper Berlin en 2007, où elle a chanté de nombreux rôles tels que Contessa, Fiordiligi, Mimì, Giulietta (Les Contes d’Hoffmann), Lisa (La Dame de Pique), Lisa (Le Pays du Sourire), Leonore dans la première version de Fidelio, et Cordelia dans Lear d’ Aribert Reimann dans la nouvelle production très acclamée de Hans Neuenfels . De 2010 à 2017, elle a été membre permanent de l’ensemble du Volksoper de Vienne, où elle a chanté les rôles-titres de Rusalka et de La Fiancée vendue et de Gräfin Mariza, ainsi que Donna Elvira, Micaela, Liù et Sieglinde dans Ring in one evening (arrangement de Loriot). En plus de ses engagements permanents, Caroline Melzer a fait des apparitions en tant que Première Dame au Staatsoper Berlin et en tant que Veuve joyeuse au Festival Savonlinna, en Finlande, et à Tokyo en 2016, ainsi qu’au Neue Oper Wien et au Müpa Budapest en tant qu’Ange dans Angels in America de Péter Eötvös, et en tant que Femme armée dans la production en première mondiale de Einbruch mehrerer Dunkelheiten de Felix Leuschner au Staatstheater Kassel. En 2022, elle est invitée par l’Orchestre de chambre de Munich pour interpréter des œuvres de Schönberg et de Zemlinsky. Après le succès de la première mondiale de D – I – E de Michael Wertmüller en 2021, elle revient à la Ruhrtriennale avec la production Ich geh unter lauter Schatten en 2022. Elle a ensuite fait ses débuts à Fribourg dans les rôles d’Agathe dans Der Freischütz, de Marie dans Wozzeck, de Fremde Fürstin dans Rusalka et d’Elisabetta dans Don Carlos. En 2024/25, elle fera ses débuts à l’Opéra d’État de Stuttgart dans la production Sancta de Florentina Holzinger, basée sur Sancta Susanna de Hindemith. Caroline Melzer chantera également lors de concerts de musique de chambre au festival de Kronberg et à Genève.  

La musique contemporaine est au cœur de son travail. Ses collaborations avec Aribert Reimann, qui a mis en musique pour elle le cycle de chants Rilke-Fragmente et la scène de Stella (Goethe), avec Manfred Trojahn ( Zwetajewa et Nietzsche Lieder), ainsi qu’avec Wolfgang Rihm à l’occasion de la création mondiale des Zwetajewa Lieder et, plus récemment, des Nossack Lieder à l’ Elbphilharmonie de Hambourg, sont d’une grande importance. En outre, elle a donné de nombreuses autres premières mondiales d’œuvres d’Emanuele Casale, Seán Doherty, Deidre Gribbin, Stefan Heucke, Bernhard Lang, Jüri Reinvere, Vladimir Tarnopolski, Steffen Schleiermacher et Kate Whitley . Elle travaille aussi régulièrement avec le pianiste Axel Bauni et des ensembles tels que l’Ensemble Modern, le Klangforum Wien, musikFabrik et l’Ensemble Intercontemporain . Elle se consacre avec passion à l’œuvre vocale de György Kurtág : outre les Fragments de Kafka, qu’elle interprète avec la violoniste Nurit Stark (dont le CD, paru sous le label BIS en 2015, a reçu le Prix de la critique discographique allemande), elle a interprété avec la voix de nombreuses œuvres de musique de chambre du compositeur.

Dans le cadre de ses activités de chanteuse de lied et de concert, Caroline Melzer s’est produite dans des salles renommées telles que le Suntory Hall Tokyo, la Philharmonie Berlin, le Konzerthaus Berlin, le Wiener Konzerthaus, le Musikverein Vienne, le Concertgebouw Amsterdam, le Concert Hall Tongyeong, l’Auditorium Grafenegg, le Kunstzentrum deSingel Antwerpen, la Cité de la Musique Paris, la Kölner Philharmonie, la Tonhalle Zürich, la Philharmonie Essen, la Konzerthaus Dortmund, deDoelen Rotterdam, le Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Town Hall Birmingham, et la Liederhalle Stuttgart. L’enregistrement complet des lieder de Schumann a été achevé en avril 2022 sous le label Naxos, où elle figure sur deux CD. Caroline Melzer a travaillé avec des chefs d’orchestre tels que Frieder Bernius, André de Ridder, Péter Eötvös, Titus Engel, Alfred Eschwé, Konrad Junghänel, Patrick Lange, Friedemann Layer, Christoph Poppen, Helmuth Rilling, François-Xavier Roth, Peter Rundel, Michael Sanderling, Stefan Soltesz et Jac van Steen.  

Caroline Melzer enseigne le chant à l’Université de musique et des arts du spectacle de Mannheim et à l’Université des arts de Zurich. 

Cédric Pescia

Cédric Pescia, pianiste de double nationalité française et suisse, est né à Lausanne. Il a étudié avec Christian Favre au Conservatoire de Musique de Lausanne, puis avec Dominique Merlet au Conservatoire de Musique de Genève et a terminé ses études avec Klaus Hellwig à l’Universität der Künste de Berlin.
Il a également étudié avec Pierre-Laurent Aimard, Daniel Barenboim, Henri Barda, Dietrich Fischer-Dieskau, Ivan Klansky, Christian Zacharias, Ilan Gronich et le Quatuor Alban Berg. De 2003 à 2006, il a été invité à participer à la célèbre Académie internationale de piano du lac de Côme (Italie), où il a travaillé avec Dimitri Bashkirov, Leon Fleisher, William Grant Naboré, Menahem Pressler, Andreas Staier et Fou Ts’ong.
Cédric Pescia a remporté le brillant premier prix (médaille d’or) du Gina Bachauer International Artists Piano Competition 2002 à Salt Lake City (États-Unis).
Ses tournées de concerts l’ont mené à travers l’Europe, l’Asie, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. Il s’est produit à la Philharmonie de Berlin, au Konzerthaus de Berlin, à la Laieszhalle de Hambourg, au Mozarteum de Salzbourg, au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Paris, au Shanghai Oriental Arts Center, au Tokyo Sumida Triphony Hall, au Wigmore Hall de Londres, à la Tonhalle de Zurich, au Konzerthaus de Vienne et a participé à des festivals de musique de premier plan, tels que le Festival du printemps de Prague, le Festival de Lucerne, le Festival d’Avignon, le Festival d’Avignon, le Festival d’Avignon, le Festival d’Avignon, etc : Prague Spring Festival, Lucerne Festival, Menuhin Festival-Gstaad, Schleswig-Holstein Musik Festival, Davos Festival, Festival de Radio France et Montpellier, Schubertiade Schwarzenberg.
Il s’est produit avec l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi, l’Utah Symphony, le Festival Strings of Luzern, l’Orchestra della Svizzera Italiana, la Camerata Bern, le Basler Kammerorchester, la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken, le Göttinger Symphonie Orchester, l’Orchestre National de Lille.
Outre ses activités de soliste, sa passion pour la musique de chambre l’amène régulièrement à se produire avec d’autres éminents musiciens. Depuis de nombreuses années, Cédric Pescia travaille en étroite collaboration avec la violoniste Nurit Stark.
Il est membre fondateur et directeur artistique de la série de musique de chambre lausannoise Ensemble enScène.
Il donne des master classes aux Etats-Unis et en Europe, notamment à l’Accademia Pianistica Internazionale «Incontri col Maestro» à Imola, en Italie.

En 2012, il a été nommé professeur de piano à la Haute école de musique de Genève.
Pour Claves Records, AEON, La Dolce Volta, BIS, Genuin, il a enregistré des œuvres de J. S. Bach, F. Couperin, Beethoven, Schubert, Schumann, Debussy, Busoni, Enescu, Messiaen, Cage, Suslin, Gubaidulina. Ces albums ont été salués par la presse.

Clara Pons

Kyrie Kristmanson

Personnalité excentrique à l’univers singulier, l’aventurière canadienne Kyrie Kristmanson est une artiste folk-pop baroque dont l’univers musical s’inscrit dans la famille des grandes chanteuses insolites telles que Kate Bush ou plus récemment Jeanne Added, avec qui elle a partagé la scène.
Kyrie Kristmanson développe un univers kaléidoscopique, une émanation musicale emprunte de sonorités pop, électro, médiévales… un mélange singulier de très vieilles énergies avec un regard enchanteur sur le présent. Son premier album, Origin of Stars, explore les vibrations du passé des terres du Grand Nord canadien qui l’ont vue grandir. Composé au Canada est sorti mondialement chez NØ FØRMAT!/ Universal France en 2010. La tournée qui suivra l’amènera jusqu’en Europe et dans le Sud de la France où, intriguée par l’histoire portée par les pierres, elle visite les ruines des châteaux médiévaux.
Ces vestiges médiévaux, anciennes demeures d’une noblesse Occitane, l’inciteront à retracer le répertoire lacunaire des premières compositrices : les trobairitz. Après avoir complété une thèse à leur sujet à la Sorbonne, c’est en prenant la liberté de s’approprier ces poèmes d’amour profane qu’elle compose un second opus : Modern Ruin. Arrangé pour quatuor à corde et voix par Clément Ducol et co-réalisé par Maxime le Guil cette extrapolation fantastique de ces chants perdus est sortie chez Naïve en février 2015.
Aujourd’hui, fascinée par lesdécouvertes de la physique quantique, Kyrie s’interroge sur l’hypothèse d’une tradition musicale venue d’un monde parallèle … Le résultat de ce questionnement est une sorte de folk-cosmique qui semblerait avoir voyagé des années lumières à travers des cieux stellaires. Enregistré dans une aile abandonnée du Château de Versailles et réalisé par Saint Michel, la tournée pour ce nouvel album Lady Lightly a eu lieu en 2021.
En 2023, Kyrie dévoile Floralia, un cycle de chansons dédié à Flora, déesse de la nature et de la féminité.

TRIO SR9

SR9 : On pourrait croire que le nom est celui d’une fusée expérimentale destinée à explorer de nouvelles galaxies. Ce n’est pas tout à fait le cas… et pourtant si! Car la trajectoire du trio qui porte ce nom, formé en 2012 par Paul Changarnier, Nicolas Cousin et Alexandre Esperet, ressemble bien à celle d’un engin stellaire chargé de reconnaître de nouveaux mondes de sons, quitte à faire swinguer la musique des sphères.

Marimba mon amour

Ces trois musiciens, aussi savants qu’ingénieux, sesont découverts dans la classe de percussion du Conservatoire National de Musique et de Danse deLyon. Ensemble, ils partageront le destin de ces artistes à part entière et entièrement à part que sont les percussionnistes : être les hommesà tout jouer de l’orchestre, ceux que l’on sollicite pour s’essayer aux instruments et aux objets musicaux les plus insolites. Le tout avec une précision d’horloger suisse (ou de coucou de la même nationalité).C’est sur ce chemin aventureux qu’ils tombent amoureux du marimba, noble xylophone aux lames de palissandre qui, après bien des périples, n’a fait son entrée dans les partitions européennes qu’au milieu du XXème siècle. Mais nos trois savanturiers musicaux ont conscience qu’il est capable de couvrir cinq octaves et de se frotter à tous les répertoires. Alors, remontant le tempset l’histoire de la musique, ils vont s’employer à transcrire et arranger des œuvres classiques et contemporaines pour leur instrument fétiche. Bach d’abord, qui a donné au trio son architecture: à Paul Changarnier les basses, Alexandre Esperet joue les parties dévolues au soprano quandNicolas Cousin, dans les médiums, assure le contrechant.Le trio, qui remporte plusieurs prix internationaux, publie son premier disque BACH au marimba(Naïve, 2015). Suivront Alors, on danse? (Naïve, 2018), et Ravel Influence(s) (Evidence Classics,2022) avec Shani Diluka, Kyrie Kristmanson et Astrig Siranossian.

Chercheurs d’or

Et si le marimba demeure au centre de leurs créations, leur appétit pour les expérimentations sonores est capable de faire feu de tout bois, de tout métal, de tout matériau capable de produire du son pour s’inventer un instrumentarium original, capable de donner vie à des œuvres inédites.Aux mâchoires d’âne, dés à coudre et appeaux en tout genre s’ajoutent des ribambelles de verres en cristal, un piano préparé, des tôles et autres ustensiles patiemment chinés dans des casses, décharges et autres lieux souvent peu fréquentés par leur corps de métier. Il faut voir ces Géo Trouvetout du son, munis de leurs mailloches et d’un accordeur, fouiller dans les bennes à la recherche de la perle rare, capable de produire leson unique dont ils ont rêvé.Lors de ces séances ils peuvent faire chou blanc, mais récoltent toujours de nouveaux objets sonores, semant les graines d’idées musicales qui ne demanderont qu’à éclore dans de futurs projets. Ils revendiquent d’ailleurs cette sérendipité comme une méthode, l’essentiel étant toujours, quand on est alchimiste, de transformer le plomb en or.

Alors, on danse?

Il faut dire que nos trois explorateurs ont toujours eu la conviction que savant et populaire pouvaient fort bien rimer. Nombre d’œuvres classiques n’ont-elles pas été tirées de danses populaires ? Les trois musiciens ne l’ont jamais oublié et ils s’emploient avec bonheur à faire danser les musiques comme les corps. A commencer… par le leur.Les voir sur scène est un spectacle en soi car, outre leur instrumentarium qui ressemble au laboratoire d’un inventeur fou, ils portent une attention particulière à leurs gestes qui, synchronisés, deviennent de véritables chorégraphies. Le ballet des baguettes sur les lames, les mouvements des bras, les changements d’instruments et autres ponctuations sonores dessinent dans l’espace d’étonnantes figures poétiques, comme celles d’astronautes en apesanteur qui s’adonneraient gracieusement à la danse.Des États-Unis à l’Australie en passant par le Japon et l’Europe, leurs concerts et masterclasses se succèdent dans une intense et joyeuse frénésie.Parce qu’au-delà du travail acharné, c’est bien leur insatiable curiosité, leur folle inventivité, et cette permanente envie de jouer pour les autres qui font d’eux des Ovnis porteurs d’un bonheur communicatif.Qu’on ne s’y trompe pas, leur vaisseau a beau porter le nom d’une formule mathématique dont le résultat est 3, comme les membres du trio (SR9 – en anglais Square Root of Nine =√9) , ses pilotes en on fait, par la magie de leur alchimie, une formule éminemment poétique, synonyme d’une virtuose et inextinguible curiosité.Le Trio SR9 est un ensemble conventionné par le Ministère de la Culture / DRAC Auvergne Rhône-Alpes, soutenu par la Ville de Lyon, le CNM, la Spedidam, l’Adami, l’Institut Français, la SACEM. Ilest sponsorisé par ADAMS Percussions, Zildjian, Bergerault et Resta-Jay Percussions.Les musiciens sont habillés par la maison Issey Miyake.

MISIÓN RUMBERA

Misión Rumbera est un duo musical espagnol composé d’Albert Nieto et de David Millón. Ils sont connus pour leur interprétation unique des chansons flamenco et pop qu’ils transforment en rythmes de rumba.

Leurs performances, mélangeant des compositions originales ainsi que des réinterprétations de morceaux traditionnels et iconiques, mettent en valeur leur maîtrise du chant et de la guitare.

Simon Zaoui

Pianiste complet, aussi à l’aise en soliste qu’en musique de chambre et comme accompagnateur, Simon Zaoui développe depuis une vingtaine d’année une carrière d’interprète racé et recherché. Ses collaborations au théâtre avec James Thierrée , Graciane Finzi et Christiane Cohendy , son partenariat à la Seine Musicale avec la journaliste Sabine Quindou , sa discographie en grande partie consacrée à la musique de Gabriel Fauré, son engagement en tant que directeur artistique de plusieurs festivals, ses nombreuses collaborations avec ses partenaires musiciens et chanteurs, ainsi qu’avec l’orchestre de Paris et l’orchestre de chambre de Paris sont le reflet d’un musicien touche à tout et passionné.

Après sa formation auprès d’Emile Naoumoff , d’Hortense Cartier-Bresson et d’Alain Planès au CNSMDP puis son séjour à l’académie Sibelius d’Helsinki, Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek , en Israël, en Europe,  ainsi  que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’ Anthéron , Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la « Folle Journée » de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique, Radio-France…

Parmi ses dernières parutions discographiques, citons l’intégrale de la musique de chambre de Gabriel Fauré ainsi qu’un récital de mélodies autour de la Bonne Chanson de Fauré, ou encore un disque de sonates de Beethoven sur piano historique.

Ses partenaires de prédilections sont les violonistes Pierre Fouchenneret et Sarah Nemtanu , le violoncelliste Raphaël Merlin, le Quatuor Strada les chanteurs David Lefort et Fiona McGown .

Simon Zaoui est directeur du Cycle Musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez .

Il collabore régulièrement aux pages pédagogie de la revue Pianiste.

Il est professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes et accompagnateur au CNSMDP

Sabine Quindou

Aurélia Lüscher

Aurelia Lüscher commence sa formation au Conservatoire de Genève et la poursuit à l’École de la Comédie de Saint-Étienne.
Elle fonde, avec Guillaume Cayet, la compagnie  le désordre des choses  basée à Clermont-Ferrand et conventionnée par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes. Au sein de la compagnie, Aurélia construit des formes théâtrales hybrides. Ces allers-retours entre arts plastiques et théâtre, entre matière et parole, se nourrissent des pratiques qu’elle développe en parallèle, comme la céramique et le moulage. Elle s’amuse à passer de la scénographie au jeu, de la construction à l’écriture, de la performance à la fiction.
Elle est résidente à la Cité internationale des arts en 2024-2025. Depuis plusieurs années, elle mène une recherche pratique sur le milieu funéraire et s’interroge, avec des chercheuses et des praticiennes, sur la manière dont les endeuillé.es peuvent se ré-approprier le soin sur leurs  mort.es.

A la suite de plusieurs stages dans des Pompes Funèbres, elle créé en 2024 la performance théâtrale « Les corps incorruptibles » qui a été soutenue par le Studio-Théâtre de Vitry, Les SUBS à Lyon, La Comédie de Clermont-Ferrand – scène nationale, les Dôme Théâtre à Albertville, ainsi que par La Fondation d’entreprise Hermès et Porosus Fonds de dotation.
En 2017 elle fonde également  le Collectif Marthe , avec Marie-Ange Gagnaux, Clara Bonnet et Itto Mehdaoui. Elles écrivent, jouent, mettent en scène et construisent leurs décors de manière collective, s’emparant de sujets sous un prisme féministe intersectionnel.
Aurélia travaille entre la Suisse et la France. Depuis 2024, elle organise des cafés mortels.

Un café mortel, c’est un temps convivial ou la parole intime est au coeur de l’échange.
Concept inventé en 2004 par le sociologue et ethnologue Bernard Crettaz, afin de remettre la mort au coeur de la cité et « la sortir du silence » pour reprendre ses mots.
C’est ouvert à touxtes, respectueux de  chacun.es  et cela permet de mettre en commun les expériences sans tabou autour de la mort.

Marine Pierrot Detry

Manager d’artistes le jour / Photographe d’alcoves la nuit. Si vous la croisez un soir à l’after d’un concert, en coulisses, dans un bar à vin ou plus tard encore dans la nuit au détour d’un club parisien, difficile de savoir si vous vous adressez à Marine Pierrot Detry ou à son double Madame M. … comme certains la nomment parfois avec déférence et comme elle aime aussi signer certaines de ses créations photographiques. Marine n’a pas déterminé de règle d’usage précise pour l’utilisation de ces deux dénominations. Sans doute aime-t-elle laisser planer l’ambiguïté, c’est comme si tout, autour de Marine et dans son univers hautement stylisé, était organisé sous le signe de ce double ou d’un certain miroir. Elle estime que son goût pour l’univers fetish, de l’ambiguïté et du « beau bizarre » lui permet de créer un univers de fantasmes et de possibilités intimes. La photographie est alors le prolongement logique et indispensable de sa réflexion et de sa recherche esthétique. Sa création artistique est aussi alimentée par sa collaboration avec le styliste François Hurteau-Flamand. Et là où son métier la force à instaurer règles, limites et ordre, la photographie, bien entendu minutieusement travaillée, lui permet de créer cet espace fascinant où règnent l’imprévisible et l’aléatoire et où peuvent converger ses fantasmagories.

Marc Perrenoud trio

Pilot On Mars

Indubitablement, le rock du trio genevois est hanté par les fantômes du Lower East Side new yorkais, époque 70’s, et gonflé à l’énergie des poètes Beat. Des écorchés vifs au regard affûté sur la société, aux morceaux tranchants comme des blessures, en équilibre sur la corde raide au-dessus du chaos.

Peter Stoffel

Fiona Monbet

Ricardo Castro

Ricardo Castro, pianiste et chef d’orchestre né au Brésil, a attiré l’attention par son talent prodigieux dès l’âge de cinq ans. Admis à l’école de musique de l’université fédérale de Bahia sous la direction d’Esther Cardoso, disciple de l’estimée Marguerite Long, le flair précoce de Castro pour le piano s’est rapidement traduit par des représentations publiques. À l’âge de dix ans, il enchantait déjà le public en tant que soliste.

À 19 ans, Castro franchit une étape importante dans le perfectionnement de son art en s’inscrivant au Conservatoire de musique de Genève, en Suisse. Il y étudie sous la tutelle de la virtuose du piano Maria Tipo et du chef d’orchestre Arpad Gerecz. Son séjour en Europe est marqué par une série de victoires dans des concours prestigieux, notamment le concours Rahn de Zurich (1985), le concours Pembaur de Berne (1986), le concours international ARD de Munich (1987) et le concours Geza Anda (1988). Castro s’est perfectionné à Paris, où il a étudié le piano avec Dominique Merlet.

La stature internationale de Castro s’est affirmée en 1993 lorsqu’il a remporté le premier prix du concours international de piano de Leeds, devenant ainsi le premier latino-américain à atteindre cet objectif depuis la création du concours. Cette victoire l’a propulsé sur la scène mondiale, où il s’est depuis produit avec des orchestres de premier plan tels que le Gewandhaus de Leipzig, la Tonhalle de Zurich et le BBC London Philharmonic, collaborant avec des sommités telles que Sir Simon Rattle et Martha Argerich.

Au-delà de ses réalisations en tant qu’interprète, Castro a également eu un impact significatif en tant que chef d’orchestre. En 2007, il a fondé le programme NEOJIBA, inspiré du programme vénézuélien El Sistema, dans le but de démocratiser l’éducation musicale et d’offrir des possibilités de transformation aux jeunes défavorisés du Brésil. En tant que directeur général et artistique, il a dirigé l’orchestre NEOJIBA dans de nombreuses représentations célèbres, tant au Brésil que lors de tournées internationales.

En tant qu’éducateur, l’influence de Castro s’étend au monde universitaire. Il a commencé à enseigner le piano en 1992 à l’HEMU de Fribourg et, depuis 2020, il est professeur à la Haute École de Musique de Genève, où il dirige le département des instruments à clavier. Son approche innovante de l’enseignement rayonne également à la Scuola di Musica di Fiesole en Italie, où il a développé un cours pionnier sur la direction d’orchestre à partir du clavier.

La carrière de Ricardo Castro témoigne de l’excellence artistique et de l’engagement social. Son travail enrichit non seulement le répertoire musical, mais favorise également l’accès à la culture, ce qui lui a valu des récompenses internationales, notamment celle d’être le premier Brésilien nommé membre honoraire de la Royal Philharmonic Society. Sa passion durable pour la musique continue d’inspirer une nouvelle génération de musiciens et de mélomanes dans le monde entier.

Camerata du Léman

a Camerata du Léman est un ensemble à cordes professionnel composé de quinze musiciens passionnés de musique de chambre, tous iissus de la HEM–Haute École de Musique de Genève en cursus instrumental, de musique de chambre, et pédagogique, fondé en 2012 sous l’impulsion de la violoncelliste et fondtrice Carine Balit.
Dès ses débuts, la Camerata reçoit l’enthousiasme du public et des critiques spécialement touchés par l’entente profonde entre les solistes jouant sans chef.
Cette grande particularité, qui leur permet de favoriser le contact et l’interaction entre eux, la réactivité expressive du moment et la sensibilité musicale de l’instant, en fait un ensemble singulier, unique et audacieux, très apprécié et recherché .

En 12 ans d’existence et plus d’une centaine de concerts donnés, la Camerata du Léman s’est construite un large répertoire du baroque au contemporain, composé non seulement des grands incontournables mais aussi inventif et original, évoluant au travers de rencontres artistiques du théâtre ou de la danse.
Elle a collaboré avec des solistes de renommée internationale et sur plusieurs scènes d’Europe, et invite pour ses productions inédites et selon les programmations des instrumentistes à vents et percussions pour partager des répertoires plus étoffés.

Elle est lauréate du p rix spécial de musique de chambre à la 3 ème Berliner International Music Competition

En 2020, elle devient officiellement «nouvel artiste» du label Pentatone qui éditera son premier CD en sortie mondiale . La sortie internationale de cet album contribuera au rayonnement musical genevois à l’étranger. En 2024 elle sort chez le label Cascavelle un s econd CD inédit de la 10è symphonie de Beethoven et du 1er concerto pour piano.

Depuis sa création, la Camerata du Léman s’attache également à promouvoir et à partager ce patrimoine musical et culturel en allant à la rencontre de publics  diversifiés et en soutenant aussi des causes sociales: engagements auprès de la No Différence Association, qui aide les personnes en situation de handicap à se développer grâce au sport et à la musique, l’Association Frédéric Fellay , engagée dans la recherche pour les tumeurs cérébrales, l’association For the Arts qui œuvre avec l’Art-thérapie entre la Suisse et le Liban, partenariat avec la Cité Senior de Genève, concert à la prison de la Brenaz.

Carine Balit

Tom Brunt

Guitariste, bassiste, pédagogue, compositeur et arrangeur né à Genève en 1989.

Tom Brunt a étudié à Genève avec Vinz Vonlanthen, Maurice Magnoni et Ohad Talmor, et assistera à des masterclasses et/ou des cours particuliers de John Abercrombie, Ben Monder, John Taylor, Pat Martino, Tim Berne, Bill Carrothers, Brian Blade, John Patitucci, Danilo Perez, Gary Peacock, Marc Copland, Jacob Sacks, Dan Weiss, Ben Wendel, Dan Tepfer, etc.

Après son cursus, il se lance dans 4 ans d’enseignement de cours collectifs à l’AMR à Genève pendant lesquels il se consacre à l’étude de différents styles de jeu de guitare (jazz, avant-garde, folk, swing, musiques traditionnelles) et de basse électrique, ainsi qu’à la composition et l’arrangement pour différents projets. Il déménage alors à Montréal, où il a suivi des études composition et arrangement
à l’Université de Montréal. Il a obtenu un Master en Pédagogie à l’HEMU de Lausanne en 2022.

Ses principaux groupes sont Tom Brunt’s Extended Acoustics, Tom Brunt’s Acoustic Space, The Black Buoy Project et Zepless, dans lesquels il explore un mélange personnel de musique folk, jazz, et de sonorités contemporaines.
Ses activités de compositeur et d’interprète l’ont amené à se produire dans plusieurs pays (Suisse, France, Angleterre, Canada, Italie, Allemagne, Autriche, Roumanie, République Tchèque, Biélorussie, Espagne, Maroc, Monténégro, Portugal)

On aura pu également l’entendre dans le film “Prière pour une Mitaine Perdue”, qui a reçu au Hotdocs festival le prix de meilleur film documentaire canadien de 2020 et pour lequel et il composa la musique.

Son prochain disque avec Tom Brunt’s Extended Acoustics sortira le 13 juin 2025 sur Unit Records (CH).

Julie Fortier

Pianiste formée au Conservatoire de Musique d’Aix-en Provence, puis à la Haute Ecole de Musique de Genève et de Sion, Julie Fortier est passionnée par la musique de chambre et la pédagogie. Elle est professeur au Conservatoire de Musique de Genève et accompagnatrice à la Haute Ecole de Musique de Genève. Elle se produit régulièrement en formations diverses, du duo au petit ensemble.

D’autre part, elle organise les programmes des saisons de l’Ensemble Variante depuis plus de quinze ans.

Christophe Sturzenegger

Musicien aux multiples talents, il est à la fois corniste, pianiste et compositeur. Il a participé à de nombreux festivals (Verbier, Salzburg, Aix-en-Provence) et joué sous la direction des plus grands chefs (Abbado, Levine, Ashkenazy). Il est lauréat de plusieurs prix (Göhner, Riddes, Neumann, etc.) et professeur à la Haute École de Musique de Genève.

Joan Mompart

Joan Mompart dirige le Théâtre Am Stram Gram, Centre international de création, partenaire de l’enfance et la jeunesse, à Genève. Comme comédien, il a joué dans de nombreux spectacles sous la direction d’Omar Porras, Pierre Pradinas, Thierry Bédard, Jean Liermier, Robert Bouvier, Robert Sandoz, Philippe Sireuil, Dan Jemmet… Au cinéma avec Regis Roinsard, Chris Niemeyer, Elena Hazanov… Il collabore régulièrement comme narrateur avec l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Philarmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Ensemble Contrechamps, la Cie du Rossignol ainsi que le Grand Théâtre/Opéra de Genève. A la direction de la compagnie LLum Teatre, il a mis en scène, par exemple, La Reine des neiges de Doménico Carli d’après Andersen.

Pierre Fouchenneret

Pierre Fouchenneret est un violoniste niçois dont l’engagement touche autant ses activités de soliste et de chambriste. Il est reconnu pour son audace et sa vision du répertoire, et on a pu l’entendre notamment avec des orchestres tels que l’orchestre de la Suisse Romande, l’orchestre National de Bordeaux Aquitaine, le Philharmonique de Strasbourg ou encore l’orchestre symphonique de la Radio-télévision Irlandaise…

Dans la continuité de ces collaborations, Pierre partage la direction artistique de l’orchestre Ostinato qui soutient l’émergence par l’insertion professionnelle de jeunes talents issus des meilleurs conservatoires. Cette expérience plurielle et exigeante trouve un écho dans ses activités d’enseignant à la Haute Ecole de Musique Genève-Neuchâtel, où il occupe actuellement un poste de professeur de violon.

Ce sont des rencontres marquantes qui conduisent naturellement Pierre à la pédagogie. Enfant prodige, Pierre Fouchenneret commence ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice dans la classe de Alain Babouchian et les termine à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en musique de chambre et en violon dans les classes de Daria Hovora et Olivier Charlier, dont il deviendra l’assistant. Au sortir de ses études, de nombreuses distinctions engagent immédiatement Pierre vers une intense activité de concertiste.

Invité sur les scènes du monde entier, l’« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception avec qui se tissent des projets pharaoniques. Il fonde le quatuor Strada avec qui il partage de nombreuses entreprises par lesquelles naissent des intégrales : celle de la musique de Brahms en douze albums (BRecords), celle des sonates pour piano et violon de Beethoven (Aparte), celle de la musique de Robert Schumann (BRecords), comprenant elle aussi le concerto pour violon, et celle de la musique de chambre de Gabriel Fauré (Aparte) ainsi que du rare concerto pour violon qu’il interprète avec l’orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, à paraître chez Naxos.

François Salque

Diplômé de l’université de Yale et du Conservatoire de Paris, François Salque est, très jeune, primé dans les concours internationaux (Genève, Tchaïkovsky, Munich, Rostropovitch, Rose…).  « La sensibilité et la noblesse de son jeu » alliés à « un charisme et une virtuosité exceptionnelle » (Pierre Boulez) lui permet de remporter pas moins de dix premiers Prix et autant de Prix spéciaux.

Ses concerts l’ont déjà mené dans plus de soixante-dix pays et ses disques en soliste et en musique de chambre en compagnie de Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Eric Le Sage ou Alexandre Tharaud ont été salués par la presse (Diapasons d’Or de l’année, Chocs du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, Prix de l’académie Charles Cros, Victoires de la Musique, Palme d’Or de la BBC…). François Salque signe également sept disques remarqués avec le quatuor Ysaÿe dont il a été pendant cinq ans le violoncelliste.

Son engagement pour la musique de notre temps lui a valu de nombreuses dédicaces de compositeurs contemporains, notamment de Thierry Escaich, Karol Beffa, Nicolas Bacri, Jean-François Zygel, Jean-Frédéric Neuburger, Krystof Maratka ou Bruno Mantovani.

Il est également à l’origine de nombreuses créations, mêlant inspirations contemporaines et musiques traditionnelles et enregistre deux albums particulièrement originaux en duo avec l’accordéoniste de jazz Vincent Peirani. Sa profondeur musicale, sa technique et son éclectisme en ont fait une personnalité incontournable du monde de la musique.

François Salque enseigne aujourd’hui le violoncelle à la Haute École de musique de Lausanne et la musique de chambre au Conservatoire de Paris.

Thomas Enhco

Né en septembre 1988 à Paris, Thomas Enhco est un pianiste et compositeur de jazz et de musique classique.

Après des études de violon et de piano classique, il étudie le jazz au Centre des Musiques Didier Lockwood et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Depuis, sa carrière a pris une envergure internationale, il enregistre pour les labels Verve, Deutsche Grammophon et Sony Music, et donne 100 concerts par an dans le monde entier, aussi bien sur les scènes de jazz (festivals de Montréal, Tokyo, Jazz à Vienne, Juan-les-Pins, Montreux, Istanbul, Gent, North Sea Jazz, New York Winter Jazz Festival, l’Olympia) que classique (Philharmonie de Paris, Mozarteum de Salzbourg, Festival de La Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, de Tokyo, de Varsovie, Opéra de Bordeaux, Flagey à Bruxelles, La Seine Musicale, Shanghai Grand Theater, Beijing Concert Hall, Kyoto Concert Hall, Sapporo Kitara Hall, Théâtre du Châtelet).

Pianiste de jazz, Thomas Enhco se produit principalement en solo, en trio (avec contrebasse et batterie) et dans divers duos. Dans ses concerts en solo, son mélange unique d’improvisations sur des standards de jazz, des chansons de pop et des thèmes du grand répertoire classique, ainsi que ses propres compositions, sont saluées par les publics et les critiques du monde entier. Son dernier album A Modern Songbook réunit 125 ans de chansons, de Carole King à Sting, de Gabriel Fauré à James Blake, de Serge Gainsbourg à London Grammar, de Nick Drake à Silvio Rodríguez. En 2023, les quatre concerts donnés à guichet fermé à la Philharmonie de Paris, où il ré-interprétait le légendaire Köln Concert de Keith Jarrett, sont restés gravés dans la mémoire des 4000 spectateurs qui y ont assisté.

Pianiste classique, il interprète régulièrement les concertos de Mozart (K.491 et K.467), de Ravel (Concerto en Sol), de Gershwin (Concerto en Fa et Rhapsody in Blue), ainsi que ses propres concertos (Concerto pour Piano et Orchestre, Double Concerto pour Marimba, Piano et Orchestre, et Le Murmure des Oiseaux : Rhapsodie pour Violon, Piano et Orchestre de Chambre). Il a joué comme soliste avec les orchestres symphoniques de Kyoto, de Sapporo, Kanazawa Orchestra Ensemble, de la Tonhalle de Zürich, de Tenerife, Orchestre National de Bordeaux, Orchestre National de France, d’Avignon, de Cannes, de Picardie, OPPB, Ensemble Appassionato, Insula Orchestra ; sous la direction des chefs Junichi Hirokami, Jean-Claude Casadesus, Fayçal Karoui, Alondra de la Parra, Julien Masmondet, James Gaffigan, Pierre Dumoussaud, Laurence Equilbey, Mathieu Herzog, Samuel Jean, Benjamin Lévy, Johanna Malangré…

Compositeur, il reçoit régulièrement des commandes d’orchestres, ensembles de musique chambre, chœurs et solistes. Il a notamment composé trois œuvres symphoniques et des pièces diverses pour piano, chœur, quatuor à cordes, quintette à vent et de cuivres (dont certains parus chez Sony, Naïve, Mirare et Klarthe).
Ses deux dernières musiques de film sont pour les longs-métrages Elle & Lui et le reste du monde de la réalisatrice française Emmanuelle Belohradsky (2024) et Un Mondo in Piú du réalisateur italien Luigi Pane (2021).

Thomas Enhco est lauréat du Grand Prix SACEM du Jazz 2020, du Osaka International Chamber Music Competition 2017 (Silver Grand Prize), des Victoires du Jazz 2013 (Révélation), du FIPA d’Or 2012 (Meilleure Musique de Film), du Concours International de Piano Jazz Martial Solal 2010 (3ème prix), et du Django d’Or 2010 (Nouveau Talent).

Son parcours atypique et multi-genres l’a amené à collaborer avec des artistes de jazz, de classique, de chanson, de théâtre, de danse, de littérature et de dessin tels que Jack DeJohnette, John Patitucci, Didier Lockwood, David Enhco, Kurt Rosenwinkel, Chris Potter, Yamandu Costa, Paquito d’Rivera, José James, Peter Erskine, Kevin Hays, Ibrahim Maalouf, Gilad Hekselman, Mike Stern, Dan Tepfer, Cyrille Aimée, Scott Colley… Maria João Pires, Henri Demarquette, Khatia Buniatishvili, Emiliano Gonzalez-Toro, Sarah Nemtanu, Alexis Cardenas, Renaud Capuçon, Lise de la Salle, Caroline Casadesus, Natalie Dessay, Michel Dalberto, Laurent Naouri, Anne-Sofie Von Otter, Beatrice Rana, Thibaut Garcia, Félicien Brut, Maki Namekawa… Les quatuors Ébène, Arod, Hanson, Modigliani, le Chœur de Radio France, le Chœur Spirito… David Lescot, Nicolas Mathieu, Aurélia Aurita, Marie-Claude Pietragalla, Tim Dup, Jane Birkin, MC Solaar, Clara Ysé…

Il a été accompagné dans ses projets par la Fondation BNP Paribas de 2013 à 2021.

Christian-Pierre La Marca

Christian-Pierre La Marca s’est rapidement distingué par sa présence magnétique sur les plus grandes scènes du monde et sa discographie couronnée de prix. Après ses débuts à Aix-en-Provence, Christian-Pierre La Marca étudie à Paris avec J-M. Gamard, P. Muller, puis G.Hoffman avant de poursuivre sa formation auprès F. Helmerson à Cologne et S. Isserlis à Londres.

Il la complète de masterclasses avec M. Rostropovitch, H. Schiff, A. Bylsma, P. Wispelwey, N. Shakovskaya, N. Gutman et bénéficie des conseils et des encouragements d’I. Perlman, T. Quasthoff, M. Pressler, L-O. Andsnes, M-J. Pires, du Quatuor Artemis ou S. Ozawa. Sa trajectoire est marquée par des succès aux concours internationaux d’Osaka, Francfort, Londres, New York (YCA) et Vienne (Haydn). Christian-Pierre La Marca est régulièrement invité par les plus grandes salles à travers le monde. En soliste on peut l’applaudir avec le Philharmonia Orchestra, London Chamber Orchestra, Orchestre National de France, Brussels Philharmonic, Philharmonique du Luxembourg, Philharmonia Salzburg, Münchener Kammerorchester, Sinfonia Varsovia pour ne citer qu’eux.

Il se produit aux côtés d’ensembles sur instruments d’époque tels que The Orchestra of the Age of Enlightments, Le Concert de la Loge (J.Chauvin), Les Ambassadeurs-La Grande Ecurie (A.Kossenko), Les Siècles (F-X.Roth). Il collabore aussi avec J.Taylor, J.Rondeau ou J.Cohen. Christian-Pierre La Marca est à l’affiche de festivals majeurs à travers le monde. Il collabore avec les compositeurs G. Kurtág, J.Widmann, P. Vasks, P. Hersant, J-L. Florentz, P. Kopatchinskaya, F. Waksman ou encore T.Escaich. Également très recherché en musique de chambre, il joue en compagnie d’illustres musiciens aussi différents que Itzhak Perlman, Veronica Eberle, Vilde Frang, Alice Sara Ott, Igor Levit, Kit Armstrong, Nicholas Angelich, Lise de la Salle, Jean-Frédéric Neuburger, Michel Portal, Andreas Ottensamer, Félicien Brut, Thibaut Garcia, Milos, Mischa Maïsky, les Quatuors Ebene, Arod, Modigliani, Danel, Carducci ou Hermès. Son amour pour la voix l’amène à collaborer avec Sabine Devieilhe, Philippe Jaroussky, Thomas Hampson, Roberto Alagna, Bernarda Fink, Stéphanie d’Oustrac, Karine Deshayes ou Patricia Petibon. Christian-Pierre fut également membre fondateur du Trio Dali (2006-2016).

Sa discographie reflète sa curiosité comme sa fidélité au grand répertoire et remporte de nombreuses récompenses internationales. Son album Cello 360 rest couronné par un Gramophone Award. Christian-Pierre La Marca enregistre en exclusivité pour naïve, un label Believe Group. Il joue un violoncelle «Anonymous» Napolitain (ca1790-1830). La Fondation de la Vocation met à sa disposition un archet de Jacob Eury (1825).

Jean-Frédéric Neuburger

Jean-Frédéric Neuburger compte parmi les grands noms de la musique aujourd’hui. Impliqué dans la création contemporaine, sa reconnaissance internationale comme interprète et comme compositeur est incontestable.

Né en 1986 à Paris, Jean-Frédéric Neuburger étudie l’orgue, le piano et la composition avant d’intégrer à treize ans le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris où il obtient en 2005 cinq premiers prix. Il se perfectionne en composition à Genève auprès de Michael Jarrell, il a obtenu son Master en composition en 2018. Il a aussi travaillé avec Pierre Boulez.

Il se produit en soliste avec les orchestres les plus prestigieux New York, San Francisco, Philadelphie, Londres, Radio France; Paris sous la direction de Lorin Maazel, Christoph von Dohnanyi, Michael Tilson Thomas, Pascal Rophé, Paavo Järvi, David Zinman, Pierre Boulez… Il est régulièrement invité par les plus grands festivals internationaux (Verbier, Lucerne, Klavier-Festival Ruhr, La Roque d’Anthéron, Saratoga, La Jolla Music Society).

Jean-Frédéric Neuburger consacre une partie importante de son activité d’interprète à la diffusion de la musique contemporaine. En 2018, il a donné la première de son concerto pour piano avec l’orchestre philharmonique de Radio France et Jonathan Stockhammer, concert encensé par la critique. Il a également joué à la philharmonie de Berlin, à la philharmonie de Paris et au festival de Lucerne un programme d’oeuvres de Wolfgang Rihm et fait la création mondiale de Alavo de Vito Zuraj.

Compositeur de renom, Jean-Frédéric Neuburger reçoit de nombreuses commandes symphoniques qui ont été jouées par les orchestres de Paris, Güzernich de Cologne, Israël et Boston sous la direction de Christoph von Dohnányi, Pascal Rophé… à Paris, New York, Boston, Cologne et de musique de chambre jouées au Lincoln Center, au festival de Lucerne, au Musikverein de Vienne, à l’auditorium du Louvre.

Jean-Frédéric Neuburger a enregistré deux CDs consacrés à Chopin chez DiscAuvers et des œuvres de Czerny, Beethoven, Brahms, Hérold, Liszt, Barraqué, Debussy, Messiaen, Ravel et de sa propre composition chez Mirare. As discographie a été saluée par la presse internationale.

Sa musique est éditée depuis 2012 chez Durand (Universal Music Publishing).

Jean-Frédéric Neuburger a reçu le prix Lili et Nadia Boulanger de l’Académie des Beaux-Arts et le Prix Hervé Dugardin de la Sacem. Il est titulaire, depuis 2009, de la classe d’accompagnement piano (ex classe de Nadia Boulanger) au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et organise de nombreux événements artistiques.

Xavier Gallais

Xavier Gallais est comédien, metteur en scène et directeur de l’école de la Salle Blanche, formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Passant des textes classiques à des écritures plus contemporaines, il obtient en 2004 le Molière de la révélation masculine pour son rôle dans Roberto Zucco et le Raimu du meilleur acteur pour une comédie de Woody Allen en 2007. La même année, Jacques Weber le met en scène dans le rôle du Chevalier dans Ondine aux côtés de Laetitia Casta au théâtre Antoine. Il enchaine alors les plus grands rôles du répertoire comme Cyrano de Bergerac, Roméo, Ruy Blas, Tartuffe, Tréplev.
En 2014, 60 ans après Gérard Philipe, il joue le rôle-titre dans Le Prince de Hombourg, dans la cour d’honneur du Palais des Papes pour l’ouverture du festival d’Avignon.
Il enseigne l’interprétation au CNSAD pendant 10 ans et intervient régulièrement à l’École du TNB. Il ouvre en 2018 en collaboration avec Élisabeth Bouchaud et Florient Azoulay, une école de théâtre innovante : la Salle Blanche.
Outre le théâtre, il se distingue à l’opéra avec l’Orchestre Philharmonique de Barcelone aux côtés de Marion Cotillard dans Jeanne d’Arc au Bûcher. Acteur de cinéma et de télévision, il tourne pour des réalisateurs comme Gael Morel, Boris Baum, Nicolas Silhol, Charles Najman, Jean Becker, Jean-Michel Ribes, …
Spécialiste de la lecture publique, il participe à des centaines de lectures dans des festivals et enregistre des lectures audio pour Radio France, Audible et Thélème. Artiste en résidence à Bourg-la-Reine, il y crée et dirige Le Festival du Livre depuis 4 ans.
En 2024, il tourne Ma Jeunesse Éxaltée, le spectacle de 10 heures de Olivier Py, et après avoir joué Tartuffe, il retrouve Macha Makeïeff pour Dom Juan au théâtre de l’Odéon puis Arthur Nauzyciel pour Les Paravents de Jean Genet.

Florient Azoulay

Christoph Irniger

Christoph Irniger et le Swiss Jazz Orchestra? En fait, on associe plutôt le saxophoniste à des formats plus restreints. Dans des groupes tels que Pilgrim, Cowboys from Hell ou le Christoph Irniger Trio, il préfère les petites formations, du trio au quintet dans lesquels chaque voix peut s’exprimer individuellement, où l’intention et l’interaction sont mises en valeur de manière parfaitement équilibrée. Ce qui est d’autant plus surprenant aujourd’hui, c’est la concision et en même temps la densité qu’exprime sa collaboration avec le Swiss Jazz Orchestra.

On sent la force d’un colosse, d’une chaudière poussée jusqu’à l’éclatement par de superbes mélodies. La pression de la volonté absolue de raconter des histoires maintient le moteur en marche en permanence. On ne peut pas écouter aussi vite que les idées fusent. Le plaisir de créer des histoires et de les peindre avec des images sonores héritées de son travail avec de petites formations qu’il incorpore ici à tout un ensemble.

Le Swiss Jazz Orchestra, quant à lui, se lance avec un plaisir évident dans ce monde sonore et répond à l’imagination du compositeur en quelques secondes, passant d’une puissante sonorité orchestrale compacte à des récits ciselés, pleins d’inspiration et de surprises.

Le Swiss Jazz Orchestra & Christoph Irniger c’est une rencontre passionnante

Ensemble, ils enregistrent «The Music of Pilgrim», sorti en 2022.

Aujourd’hui, ils présentent «Driving», commande du festival Les Athénéennes pour l’édition 2025.

Swiss Jazz Orchestra

Photons

L’odyssée musicale où Giani Caserotto, Julien Loutelier, et Samuel F’hima fusionnent leurs talents sous la vision avant-gardiste de Gauthier Toux. Ensemble, ils révolutionnent leur jazz, l’infusant d’impulsions électroniques pour créer une expérience sonore électrisante inédite. Photons transcende les genres avec un quartet classique ré-imaginé, où piano, guitare,contrebasse et batterie se métamorphosent grâce à des effets innovants qui les propulsent au-delà d eleur essence acoustique, vers de nouvelles dimensions électroniques.
Dans cette exploration auditive, les frontières entre jazz et électronique ne sont pas seulement franchies, mais redéfinies. Chaque performance de Photons est une célébration du moment présent, une toile vivante de sons peinte sans filets de séquences préenregistrées. Ici, l’improvisation règne, offrant des solos exaltants, des harmonies collectives dynamiques, et un kaléidoscope de textures sonores.
Photons est un voyage qui nous transporte à travers des compositions intenses, des atmosphères planantes, des rythmes contagieux qui invitent à la danse, et des fluctuations de tempo captivantes.

Nik Bärtsch’s Ronin

Fred Nevché

Depuis ses débuts, avec le groupe Vibrion (découverte Printemps de Bourges 2005) puis 5 albums solos remarqués (deux Coups de Coeur de l’Académie Charles Cros, playlist sur France Inter, sélection Fip), Monde nouveau monde ancien (2009), Le soleil brille pour tout le monde? sur des textes inédits de Jacques Prévert (2011), Rétroviseur (2014), Valdevaqueros (2018), Fred Nevché sort son sixième album en février 2024, Emotional Data. Onze morceaux de poésie électronique qui forment l’album le plus dépouillé et le plus personnel de Fred Nevché.

Poète, compositeur et chanteur, Fred Nevché a progressivement dessiné les contours d’une figure singulière de la scène musicale actuelle française: un genre musical attiré par le minimalisme et fait de passerelles constantes avec les autres, une écriture poétique au lyrisme contemporain et percutant qu’il partage au cours d’ateliers d’écriture ou de créations participatives, des tournées en France mais aussi à l’étranger, des collaborations enrichissantes allant du rock au jazz, de la musique savante aux musiques électroniques (Serge Teyssot-Gay ex-Noir Désir, Saul Williams, French79, Rodolphe Burger, Mike Ladd, Thomas de Pourquery, Babx, L, Didier Levallet, Marcel Kanche, Bastien Burger, Raphael Imbert, Sanseverino, etc.). Une implication dans la musique pour le spectacle vivant (théâtre, danse, cirque, performance).

Attaché autant à ses origines – il est né d’un père arménien et d’une mère espagnole – qu’à Marseille et son cosmopolitisme, il y vit et s’en inspire. Il y a aussi créé le micro-festival Gravitations et co-fondé la coopérative culturelle Grand Bonheur assurant la production de disques, de spectacles, la direction d’Avec le temps le festival d’expression en français de Marseille, et l’accompagnement d’artistes émergents.

Fred Nevché, par une démarche de développement artisanale et innovante, porte son geste créateur bien au-de-là de son seul statut de chanteur et de musicien, et n’a de cesse d’imaginer les liens durables et féconds qui doivent désormais s’instituer entre l’artiste et le citoyen épris d’engagement qu’il porte enchevêtrés en lui.

Martin Mey

Artiste touche-à-tout, aux inspirations pop et chanson, folk et electronica, Martin Mey tire, depuis qu’il a fredonné ses premières mélodies et esquissé ses premières notes, un fil rouge qui part du cœur et vibre par la voix.

Depuis ses premiers EPs, puis les albums Taking Off (2014, réalisé par French 79) et Words (Without) (2019, co-réalisé avec MaJiKer), Martin a démontré son goût pour les harmonies et confirmé l’élégance et l’originalité de son univers. Un monde agrémenté de projets et collaborations éclectiques, en studio et en tournée, en France comme à l’étranger. Avec Gaël Blondeau notamment, avec qui il crée le duo électro Ghost Of Christmas (2015). Avec Fred Nevché : il accompagne le poète et musicien marseillais, sur disque et sur scène, depuis la composition du projet Decibel et de l’album Valdevaqueros(2018).

Parmi d’autres projets pluridisciplinaires, Martin expérimente également le spectacle très jeune public avec la compagnie La Croisée des Chemins, et la danse contemporaine avec la compagnie Système Castafiore. En 2020, Martin Mey est curateur de la compilation Lessismmmore et constitue le Minimum Ensemble (2021), quatuor pop, minimal et vocal.

En parallèle, pédagogue passionné, il se consacre largement à la transmission à travers des créations collectives, au fil de multiples projets d’éducation artistique et en tant que coach vocal auprès d’artistes d’horizons variés. En devenant artiste associé à la compagnie Les Dits Sont de Là, Martin Mey réaffirme son goût pour l’hybridité et le minimalisme, sa soif de partage et d’expérimentation, son engagement personnel et artistique au cœur et au service de projets collectifs.

L’Orage

Quelque part dans les nuages, la musique de L’Orage allie rythmes et polyrythmies à de fortes mélodies spirituelles. Des mélodies atmosphériques et des pulsations magnétiques pour une musique époustouflante!

Nelson Schaer a fondé L’Orage en 2016 dans le cadre d’une commande de composition «carte blanche» qui lui a été confiée par le célèbre club de jazz AMR à Genève. Le groupe est un collectif avec lequel Nelson entretient une relation très forte. Il a commencé à jouer de la musique avec la plupart d’entre eux dès l’adolescence.
Robin Girod et Ganesh Geymeier sont des musiciens bien connus sur la scène suisse. Ils ont tous deux remporté le Prix suisse de la musique. Fabien Iannone, le plus jeune talent du groupe, maîtrise aussi bien son instrument que la production en studio.

Le groupe a enregistré un premier album inspiré par le ciel, ses couleurs et ses turbulences. L’album, très bien accueilli, leur vaut de nombreux concerts dans des festivals et des clubs (Cully Jazz Festival, Paléo Festival, AMR Jazz festival, B-Sides festival…etc). L’albuma été joué sur de nombreuses radios (BBC, Radio France, FIP, RSR…) et a été playlisté par Gilles Peterson.
Leur deuxième album, Triangle, a été sélectionné par Bandcamp dans les catégories «BestJazz on Bandcamp» et “New and Notable” et a reçu une critique 5 étoiles du prestigieux magazine britannique Vibe.

L’ORAGE arrive avec Water Tower, un troisième album qui fait monter la pression atmosphérique. Le souffle et le lyrisme de Ganesh Geymeier au saxophone sont sublimés par la guitare polyvalente et fédératrice de Robin Girod. Nelson Schaer à la batterie et Fabien Iannone à la basse constituent la section rythmique tantôt décontractée, tantôt survoltée, mais toujours magnétique.

Puma

Puma est tombée dans la potion musicale à un âge plutôt tendre. Pianiste, puis licenciée en musicologie et critique musicale, elle est également un pilier du festival Electron et la co-fondatrice du club Audio, où elle a officié plusieurs années en tant que résidente. Issue d’un environnement pop et rock assumé, elle est rapidement happée par la scène électronique musicale et commence à mixer sur des platines CD dans des fêtes pour des amis. Mais c’est au toucher des platines vinyles, qu’elle se lance définitivement dans le DJing. Active sur la scène genevoise depuis plus de 20 ans, Puma a acquis une solide expérience derrière les platines, se produisant aussi bien en vinyles qu’en numérique. Fine sélectionneuse, elle aime naviguer entre les nombreuses variantes qu’offrent la House et la Techno, privilégiant les rythmiques groovy, les basses percussives et les lignes mélodiques. L’artiste a partagé la scène avec de nombreuses références de la scène internationale, comme Sven Väth, Maceo Plex, MInd Against ou John Tejada, et on l’a vue aux manettes du Montreux Jazz Festival, du Caribana Festival et de nombreux clubs romands, jusqu’au Iboat de Bordeaux.

Amel Brahim-Djelloul

La soprano Amel Brahim-Djelloul poursuit son chemin lumineux et singulier, riche de ses deux cultures. En témoigne sa saison 2024/2025, qui nous offre l’occasion de l’entendre en concert dans la création orchestrale du programme du CD «Les chemins qui montent», en compagnie de l’Orchestre de Cannes sous la direction de Benjamin Levy, aux USA avec l’ensemble Amedyez, en France avec Les Paladins de Jérôme Correas, ou encore avec le guitariste Thomas Keck.

Diplômée du CNSMD de Paris, passée par le «Jardin des Voix» de William Christie et nommée en 2007 dans la catégorie «Révélation Lyrique» des Victoires de la Musique classique, elle a rapidement incarné de nombreux rôles à l’Opéra: Susanna (Le Nozze di Figaro) à Angers-Nantes Opéra et à l’Opéra de Lausanne, Despina (Così fan tutte) à l’Opéra de Nice, Servilia (La clemenza di Tito) à l’Opéra de Paris et au Festival d’Aix en Provence, mais encore La Princesse (L’Enfant et les Sortilèges), Ninette (L’Amour des Trois Oranges) et Suor Genovieffa (Suor Angelica) à l’Opéra de Paris, le rôle-titre de Véronique de Messager au Théâtre du Châtelet, Gabrielle (La Vie Parisienne) à Angers-Nantes Opéra, Nanetta (Falstaff) au Théâtre des Champs-Élysées, Adina (L’Elisir d’Amore) et Pamina (Die Zauberflöte) à l’Opéra d’Avignon, Andreloun (Mireille) aux Chorégies d’Orange, Hébé, Fatime et Phani (Les Indes Galantes) à l’Opéra National de Bordeaux et au Concertgebouw de Bruges, ou Drusilla, Amore et Valletto dans différentes productions de L’Incoronazione di Poppea (Opéra de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Staatsoper de Berlin, Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, Grand Théâtre de Genève, Opéras de Lille et Dijon), pour n’en citer que quelques-uns.

Régulièrement invitée par de nombreux orchestres (Orchestre national de France, National Symphony Orchestra de Washington, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, National Philharmonic d’Ukraine, Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre des concerts Pasdeloup, Orchestre national de Cannes, Orchestre Symphonique National Algérien, Orchestre national d’Île-de-France, Orchestre Philharmonique du Maroc…) et ensembles (Les Arts Florissants, Le Poème Harmonique, Les Paladins, Il Caravaggio, 2E2M, Mezwej, les Talens Lyriques, le Quatuor Debussy…), Amel Brahim-Djelloul élargit chaque saison sa palette de projets personnels, qui souvent relient Orient et Occident, comme les programmes L’Orgue du Sultan (avec l’Achéron et Sultan Veld), Les 1001 Lunes de la Princesse Boudour (avec Aymeric Lecerf et Nicolas Jouve), le récital Populaires (avec Nicolas Jouve), Canciones (avec l’ensemble C Barré) ainsi que ses programmes méditerranéens avec l’Ensemble Amedyez.

Sa discographie comprend de nombreux opus, dont des récitals avec les pianistes Anne Le Bozec (Les 1001 nuits) et Nicolas Jouve (Populaires), ainsi qu’un programme d’œuvres du patrimoine arabo-andalous (Amel chante la Méditerranée) adaptées par son frère, le violoniste et musicologue Rachid Brahim-Djelloul et interprétées avec l’Ensemble Amedyez.

Amel Brahim-Djelloul est directrice artistique de l’association Nour avec laquelle elle met en place des projets divers allant de l’enseignement à la production de nouveaux spectacles et enregistrements.

Elle est représentée par l’agence RSB Artists depuis 2010.

Felix Gygli

Membre de l’International Opera Studio de l’Opernhaus de Zurich depuis septembre 2023, le baryton suisse Felix Gygli y incarne de nombreux rôles cette saison, sur la grande scène: Phileas Fogg (In 80 Tagen um die Welt), Ein Perückenmacher (Ariadne aux Naxos), un brabantische Edle (Lohengrin), le second nazaréen (Salomé), ou encore une voix (Jakob Lenz).
Après avoir suivi les cours de Gerd Türk à la Schola Cantorum Basiliensis, il a été l’élève de Rudolf Piernay à la Guildhall School of Music and Drama et a été membre du programme Young Artist au National Opera Studio de Londres.
Membre de l’Académie Lyrique du Festival de Verbier à l’été 2023, Felix a auparavant reçu le soutien du Rahn Kulturfonds et de la Fondation Royaumont, a reçu le prix Dick Maidment et Peggy Cooper dans le cadre des Help Musicians Postgraduate Awards et a également été boursier du LIEDBasel Festival 2021 et du Leeds Lieder Young Artist 2022, avec la pianiste JongSun Woo.
Il a remporté de nombreux prix: 1er Prix des Kathleen Ferrier Awards, Prix du Lied à la Queen Sonja singing Competition, Concours Elvirissima en Suisse, Maureen Lehane Vocal Awards à Londres,  Concours international de la mélodie de Gordes; il a également reçu le prix de la mélodie anglaise de la Guildhall School et le prix de l’Institut Schubert du Royaume-Uni avec la pianiste JongSun Woo.
Il a récemment incarné le rôle de Starveling (A midsummer nights’ dream) à l’Opéra de Zurich, Papageno (La Flûte enchantée) à Opéra Ouverture Sion, s’est produit en récital avec l’Orchestre national de Montpellier ou au festival international de Lied d’Oxford et a interprété Elijah de Mendelssohn avec les musiciens de CHAARTS, en Suisse et la Messe solennelle de César Franck à Basel.
Felix Gygli est représenté par RSB Artists depuis 2022.

Ensemble Vocal de Lausanne

L’Ensemble Vocal de Lausanne (EVL), a été fondé en 1961 par Michel Corboz qui l’a dirigé avec succès pendant plus de cinquante ans. Ensemble vocal professionnel d’excellence, l’EVL rivalise avec les meilleures formations sur la scène nationale et internationale tout en ayant un fort ancrage en Suisse. Artistiquement, il se constitue en un choeur de chambre à géométrie variable, composé de professionnel·les auquel·les viennent s’adjoindre, selon les oeuvres, de jeunes artistes en formation. Son répertoire s’étend du XVIe au XXIe siècle, avec une emphase sur la musique française, les compositeur·trices suisses et la création.

Aujourd’hui, il est placé sous la direction de Pierre-Fabien Roubaty, directeur artistique et musical et de Daniel Reuss, chef invité principal. Ces dernières années, l’EVL a notamment chanté sous la baguette de chefs mondialement reconnus comme Raphaël Pichon, Leonardo Garcìa Alarcón, Jonathan Nott, Marc Kissóczy, Christophe Rousset, John Nelson, Diego Fasolis ou encore Renaud Capuçon.

Le rayonnement de l’EVL dépasse largement les frontières avec des sollicitations sur les scènes internationales. Ces dix dernières années, il a participé à de nombreux festivals prestigieux tels que La Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron, le Festival de Pâques (Aix-en-Provence), à la Chapelle Royale de Versailles ou dans le cadre du Gstaad Menuhin Festival. Par ailleurs, l’EVL collabore régulièrement avec des orchestres suisses et internationaux renommés.

L’abondante discographie de l’EVL lui confère une aura internationale. Il a reçu le Grand Prix du disque de l’Académie Charles Cros avec l’enregistrement des Vêpres de Monteverdi. Une trentaine d’autres albums ont été primés, parmi lesquels les trois fameux Requiem de Mozart (Choc du Monde de la Musique, 1999), de Fauré (Choc de l’année 2007 du Monde de la Musique) et de Gounod (Choc de Classica 2011). L’opus de l’Ensemble Vocal de Lausanne, Le Roi David d’Arthur Honegger dans sa version originale de 1921, a vu le jour en 2017 aux côtés de l’OSR. En 2023, l’EVL et l’OCL ont enregistré le Requiem de Mozart sous la direction de John Nelson. Il représente le 116e disque de l’EVL.

Tigran Hamasyan

Tigran Hamasyan est considéré comme l’un des pianistes/compositeurs de jazz-meets-rock les plus remarquables et les plus originaux de sa génération. Virtuose du piano et du groove, Tigran Hamasyan fusionne harmonieusement l’improvisation jazz et le rock progressif avec la riche musique folklorique de son pays natal, l’Arménie. Né à Gyumri, en Arménie, en 1987, son parcours musical a commencé dans sa maison d’enfance, où il a été exposé à un large éventail d’influences musicales qui l’ont amené à jouer du piano dès l’âge de trois ans, à se produire dans des festivals et des concours dès l’âge de onze ans et à remporter le concours de piano du Montreux Jazz Festival en 2003. Il sort son premier album, World Passion, en 2004, à l’âge de dix-sept ans. L’année suivante, il a remporté le prestigieux concours international de piano jazz Thelonious Monk. Ses autres albums comprennent New Era; Red Hail; A Fable, pour lequel il a reçu une Victoire de la Musique (l’équivalent d’un Grammy Award en France); Shadow Theater; et Luys i Luso, avec le Yerevan State Chamber Choir, qui se concentre sur la musique sacrée arménienne s’étendant stylistiquement du 5ème au 20ème siècle.

Son premier disque chez Nonesuch, Mockroot (2015), a remporté l’Echo Jazz Award de l’instrumentaliste international de piano de l’année; les disques suivants pour le label comprennent An Ancient Observer (2017), l’EP qui l’accompagne, For Gymuri (2018), Revisiting the Film (2021) et, plus récemment, StandArt (2022). Hamasyan a reçu le Deutscher Jazzpreis, catégorie internationale piano/clavier, en 2021. Hamasyan a publié des disques sur les labels français Plus Loins, Universal France, Nonesuch et ECM.

Son nouvel album conceptuel «The Bird of a Thousand Voices» est sorti en août 2024 sur le label Naïve/Believe, où il fait ses débuts. Tigran a composé, écrit et arrangé ce projet très attendu, mêlant ses empreintes folkloriques traditionnelles à des influences rock. Le premier single de l’album, «The Kingdom», peut également être découvert sous la forme d’un jeu interactif sur le site www.bird1000.com. Le double album récemment sorti s’inspire d’un ancien conte arménien dans lequel un héros voyage dans des royaumes invisibles pour trouver et ramener un oiseau mythique – dont les mille chants différents réveilleront à nouveau les gens et apporteront l’harmonie au monde. La pièce de théâtre musical transmédia «The Bird of a Thousand Voices», une intrigante installation lumineuse immersive avec des jeux d’ombres, des voix programmées numériquement, de la musique en direct et un livret arménien-anglais, a été présentée pour la première fois au Holland Festival en juin 2024.

Outre les prix et la reconnaissance de la critique, Hamasyan s’est constitué un public dévoué dans le monde entier, et a reçu les éloges de Herbie Hancock, Brad Mehldau et du regretté Chick Corea. «Avec des combinaisons surprenantes d’éléments jazz, minimalistes, électroniques, folk et songwriters… Hamasyan et ses collaborateurs parcourent des étendues musicales marquées par des grooves lourds, des voix éthérées, un jeu de piano impeccable et des mélodies anciennes. Vous n’entendrez rien d’autre que cela» (NPR)

LuLúxpo

Marine Pierrot Detry

Manager d’artistes le jour / Photographe d’alcoves la nuit. Si vous la croisez un soir à l’after d’un concert, en coulisses, dans un bar à vin ou plus tard encore dans la nuit au détour d’un club parisien, difficile de savoir si vous vous adressez à Marine Pierrot Detry ou à son double Madame M. … comme certains la nomment parfois avec déférence et comme elle aime aussi signer certaines de ses créations photographiques. Marine n’a pas déterminé de règle d’usage précise pour l’utilisation de ces deux dénominations. Sans doute aime-t-elle laisser planer l’ambiguïté, c’est comme si tout, autour de Marine et dans son univers hautement stylisé, était organisé sous le signe de ce double ou d’un certain miroir. Elle estime que son goût pour l’univers fetish, de l’ambiguïté et du « beau bizarre » lui permet de créer un univers de fantasmes et de possibilités intimes. La photographie est alors le prolongement logique et indispensable de sa réflexion et de sa recherche esthétique. Sa création artistique est aussi alimentée par sa collaboration avec le styliste François Hurteau-Flamand. Et là où son métier la force à instaurer règles, limites et ordre, la photographie, bien entendu minutieusement travaillée, lui permet de créer cet espace fascinant où règnent l’imprévisible et l’aléatoire et où peuvent converger ses fantasmagories.

Pierre-Fabien Roubaty

Né en 1984, Pierre-Fabien Roubaty entame son apprentissage musical en étudiant le piano au Conservatoire de Fribourg tout en découvrant le monde du chant à la maîtrise de Villars-sur-Glâne. En 2006, il se lance dans la direction chorale en fondant le chœur Arsis, qu’il dirige toujours avec passion. À la tête de cet ensemble principalement dédié à la musique des XVIIIème et XIXème siècles, il s’illustre dans l’interprétation des grandes œuvres du répertoire d’oratorio, couronné par la victoire au Concours Choral de Fribourg en 2011.

Pierre-Fabien Roubaty a eu le privilège d’apprendre auprès de maîtres de renom pendant ses études à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, notamment Marc Pantillon, Todd Camburn et Anthony di Giantomasso. Il a ensuite poursuivi ses études en direction d’orchestre à la Hochschule der Künste de Berne, bénéficiant des enseignements précieux de Florian Ziemen et Ralf Weikert.

Comme chef de choeur ou répétiteur, il a préparé des chœurs et des solistes pour de nombreuses productions d’opéra et d’oratorio et rencontre à ces occasions de nombreux musiciens de renom, tels que Michel Corboz, Jean-Claude Malgoire, Raphaël Pichon, Marc Minkovski, Daniel Reuss, Christa Ludwig ou encore Ramón Vargas.

En septembre 2019, Pierre-Fabien Roubaty a été nommé directeur artistique et musical de l’Ensemble Vocal de Lausanne. Sous sa direction, l’ensemble a porté à la scène des projets exceptionnels, notamment les commémorations des 100 ans du Roi David d’Arthur Honegger, la création de l’oratorio Splendor de Théo Flury, et des prestigieuses performances dans le cadre de la Folle Journée de Nantes. Il a également dirigé l’ensemble lors de sa participation au Festival Via aeterna au Mont-St-Michel, à l’occasion du millénaire de cet emblématique site.

En 2024, Pierre-Fabien Roubaty a eu l’honneur d’être le chef invité à la fois de l’Apollo Chorus de Chicago et du chœur de la fondation OSESP de São Paulo.

Audrey Vigoureux

Née en 1981, à Aix-en-Provence, Audrey Vigoureux commence le piano au conservatoire de sa ville natale, et en sortira avec une médaille d’or, à l’âge de 15 ans. Elle se perfectionne ensuite au CNR de Nice auprès de Odile Poisson, puis est reçue à l’unanimité au CNSM de Paris et à la HEM de Genève. Audrey poursuit donc parallèlement ses études à Genève et à Paris, dans les classes de Sébastien Risler et de Jacques Rouvier. Au CNSM, elle étudie aussi la musique de chambre avec Christian Ivaldi, Jean Mouillère et Itamar Golan.

Elle termine ses études à Paris avec un premier prix de piano mention très bien, un premier prix de musique de chambre, le diplôme de formation supérieur, et obtient à Genève, un diplôme de soliste avec distinction, le prix Adolph Neumann de la ville de Genève, le prix Dumont et le prix Filipinetti.

Lauréate de nombreux concours, elle reçoit le prix de la fondation De Agostini, le premier prix Yamaha Europa, le prix de la fondation Kiefer-Hablitzel, et est lauréate de la Ernst Goehner Stiftung.

Elle enrichit son jeu en recevant les conseils de grands maîtres tels que Andreas Schiff, Charles Rosen, Bella Davidovitch, Joseph Kalinschtein, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier…

Depuis son plus jeune âge, Audrey est invitée à se produire en récital ou en soliste avec orchestre en Europe, en Asie et en Amérique, notamment au Menuhin Festival de Gstaad,au festival Label Suisse, au Verbier Festival et Academy, à la Cité de la Musique de Paris, au BFM et au Victoria Hall de Genève, à l’Abbaye de Royaumont, à l’Auditorium Stravinsky de Montreux, au Grand Théâtre National de Pékin, à l’Oriental Art Center de Shanghai, au M-Theater de Bangkok, au Festival International de Merida, Vénézuela, au NCPA de Bombay etc.

Elle joue avec l’Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de Pinchas Steinberg, l’Orchestre Régional de Cannes, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre des jeunes de « El Sistema » au Vénézuela, et des artistes tels que David Fray, Jacques Rouvier, Miguel Da Silva, Edgar Moreau, Domingo Hindoyan, Alissa Margulis, David Kadouch, Sarah Nemtanu, Pierre Bleuse, Fabrizio Chiovetta, le Quatuor Terpsycordes…

En 2013, elle donne l’intégrale des concertos pour 2, 3 et 4 claviers de Bach, avec David Fray, Jacques Rouvier, Emmanuel Christien et l’Orchestre National de Montpellier.

Son disque solo Bach/Beethoven sorti en Avril 2015, enregistré sous la direction de Nicolas Bartholomée pour le label Evidence Classic, est salué par la critique de manière unanime:

“Audrey Vigoureux impose d’emblée un style, un son, une personnalité. C’est si rare. Son premier enregistrement est un petit miracle de délicatesse.”
Le Temps

“Audrey Vigoureux fait ses débuts en studio avec un album bluffant de maturité.”
La Tribune de Genève.

“Une indéniable musicienne”
Diapason

“Un enregistrement particulièrement captivant du début à la fin.”
Pianobleu

“Audrey Vigoureux suit son chemin de façon déterminée, certes, mais en conservant ce geste joyeux qui signe les étoiles.”
Mediapart

“This French pianist has a very individual sound. Her touch is light and expressive, and her Bach has great charm; the dynamics and tempos in her Beethoven sonatas are perectly judged, as is the tone.”
BBC Music Magazine

“Madame Vigoureux ist eine Entdeckung !”
ndr.de

Elle tisse également des liens avec des musiciens d’horizons différents (jazz, electronique) et dans cette perspective d’enrichissement et de « décloisonnement », crée en 2010 à Genève, le Festival “Les Athénéennes”.

Audrey Vigoureux enseigne le piano à la Haute Ecole de Musique de Genève.