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LES ARTISTES

Dame Felicity Lott

Dame Felicity Lott est née à Cheltenham, d’une famille de musiciens amateurs. Très jeune, elle commence à apprendre le piano et le violon, et plus tard le chant. Son grand amour pour la langue française l’amène à faire une licence de français et latin au Royal Holloway College de l’Université de Londres, avec le vague projet de devenir interprète. Pendant ses études, elle passe une année comme assistante d’anglais dans un Lycée à Voiron, près de Grenoble. Ne souhaitant pas abandonner le chant pendant une année entière, elle s’inscrit au Conservatoire de Grenoble où elle rencontre un excellent professeur qui l’encourage à poursuivre ses études de chant. De retour en Angleterre pour passer ses examens, elle obtient une place à la Royal Academy of Music, où elle étudie pendant quatre années, et reçoit le Principal’s Prize.

En 1975, Felicity Lott fait ses débuts à l’English National Opera dans le rôle de Pamina dans La Flûte Enchantée de Mozart. En 1976, elle participe à la première représentation de l’opéra de Henze We come to the River à Covent Garden. Cette année voit également le début d’une longue collaboration avec Glyndebourne avec le rôle de la Comtesse dans Capriccio en tournée et en 1977 elle apparaît au festival pour la première fois dans le rôle de Anne Trulove dans The Rake’s Progress de Stravinsky. Depuis lors, Felicity s’est produite dans tous les grands opéras du monde: Vienne, Milan, Paris, Bruxelles, Munich, Hambourg, Dresde, New York et Chicago.Parmi ses nombreux rôles, on compte la Maréchale (Der Rosenkavalier / Strauss), La Comtesse Madeleine (Capriccio / Strauss), Arabella (Strauss), Christine (Intermezzo / Strauss), la Comtesse Almaviva (Le Nozze Di Figaro / Mozart), Fiordiligi (Cosi Fan Tutte / Mozart), Donna Elvire (Don Giovanni / Mozart), Ellen Orford (Peter Grimes / Britten), La Gouvernante (The Turn Of The Screw / Britten), Lady Billows (Albert Herring / Britten), Louise (Charpentier), Blanche de la Force (Dialogues des Carmelites / Poulenc) et Elle (La Voix Humaine / Poulenc). Parmi les chefs d’orchestre avec lesquels elle a travaillé, on compte notamment, Andrew Davis, Bernard Haitink, Vladimir Jurowski, Carlos Kleiber, Antonio Pappano et Simon Rattle.
Plus récemment, Felicity a montré un vif intérêt pour l’opérette. En 1993, elle a chanté le rôle-titre dans La Veuve Joyeuse de Franz Lehár au festival de Glyndebourne donnant lieu à un enregistrement pour EMI; un rôle qu’elle avait déjà tenu sur scène à Nancy et Paris dans les années 80. En 1999, Felicity apparaît dans le rôle de Rosalinde dans La Chauve-souris de Johann Strauss à Chicago. Son interprétation du rôle-titre de La Belle Hélène de Jacques Offenbach au Théâtre du Châtelet à Paris mis en scène par Laurent Pelly et dirigé par Marc Minkowski remporte un grand succès en 2000. Felicity retrouve la même équipe pour La Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach à Paris en 2004.
Felicity est reconnue en tant qu’artiste de concert, travaillant avec tous les grands chefs d’orchestres et les grandes phalanges. Elle est une récitaliste réputée après tant d’années à chanter avec Graham Johnson qu’elle rencontré pendant leurs années d’études à la Royal Academy of Music. Son répertoire comprend notamment des lieder de Strauss, Schubert, Wolf et Brahms ainsi que les maîtres de la mélodie française. Naturellement, Felicity est également très attachée à la mélodie anglaise, en particulier les mélodies de Benjamin Britten et William Walton. Elle est membre fondateur du Songmakers’ Almanac créé par Graham Johnson.

Docteur honoris causa de nombreuses universités dont celles d’Oxford, Londres, Leicester, Sussex, de la Royal Academy of Music and Drama de Glasgow et de la Sorbonne à Paris, Felicity Lott s’est vue décerner en 1990 le titre d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres et en 2001 le titre de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur. En 1990, Felicity a été faite Commandeur de l’Empire Britannique (CBE) et depuis 1996, elle est Dame Commandeur de l’Empire Britannique. En 2003, elle s’est vu décerner le titre de Bayerische Kammersängerin et a reçu en 2010 la Wigmore Hall Medal. 

www.felicitylott.de

David Fray

Né en 1981, David Fray est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jacques Rouvier. Il effectue ensuite un cycle de perfectionnement dans la classe de ce dernier mais également en musique de chambre avec Christian Ivaldi et Claire Désert. Il participe aux Master-Class de Dimitri Bashkirov, Menahem Pressler, Paul Badura-Skoda, ainsi que Christoph Eschenbach. Il reçoit en Allemagne le prix des jeunes talents du «Klavier Festival Ruhr» sous le parrainage de Pierre Boulez.
Il est nommé «Jeune soliste de l’année» par la Commission des Radios Publiques Francophones (CRPLF), lauréat «déclic» de l’AFAA (Association Française d’Action Artistique), «Révélation classique de l’année» par l’ADAMI en 2004. Cette même année, il se voit décerner le Deuxième Grand Prix ainsi que le Prix de la meilleure interprétation de l’œuvre canadienne du Concours International de Montréal. Il fut également boursier de la Fondation Banque Populaire et de la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique.

David Fray a collaboré avec le Métropolitain du Grand Montréal et Yannick Nézet-Séguin, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse avec Tugan Sokhiev, l’Orchestre de Paris avec John Axelrod et Christoph Eschenbach, l’Orchestre National de France et Kurt Masur au Musikverein de Vienne et en tournée aux Etats-Unis (New York, Philadelphie, Boston), l’Orchestre de Monte-Carlo et J.-C. Spinosi, l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg. Il est également invité par les orchestres de Cleveland, Boston, San Francisco Symphony, Los Angeles Philharmonic, Concertgebouw d’Amsterdam avec Kurt Masur, WDR de Cologne, Deutsche Sinfonie-Orchester et Ingo Metzmacher, Orchestre National de France et Daniele Gatti, NHK Symphony, et sous la direction Esa-Pekka Salonen, il collabore avec le Philharmonia de Londres, le NDR de Hamburg, le New York Philharmonic et l’Orchestre de Paris. En 2007, il effectue une tournée en Italie avec Riccardo Muti et toujours sous sa direction, il se produit avec l’Orchestre de la Bayerische Rundfunk. En 2011, débuts aux BBC Proms de Londres avec le Netherlands Radio Phiharmonic et Jaap van Zweden.

En récital, il se produit sur plusieurs scènes prestigieuses d’Europe, d’Amérique et d’Asie notamment à Paris, Zurich, Berlin, Turin, Rome, Barcelone, au Wigmore Hall à Londres, Madrid, Munich… Son retour au Festival International de piano de la Roque d’Anthéron à l’été 2004 donne lieu à un DVD (Wanderer-Fantasie de Schubert) dans la série «Les Pianos de demain» (Idéale Audience).
En 2011-2012, il donne des récitals à Hambourg, Berlin, New York (Carnegie Hall), Lisbonne, Amsterdam, Genève, Bruxelles, Cologne et Vienne. Il collabore avec le Philharmonique de Munich, le Symphonique de Bamberg, le Philharmonia de Londres, le Symphonique de Lucerne, le Sao Paulo Symphony et la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen à Paris, Istanbul, Brême et Hambourg et effectue une tournée aux Etats-Unis. Il est aussi l’invité des festivals de Montpellier, La Roque d’Anthéron, Colmar, Saint-Denis, Bad Kissingen, Ruhr, Rheingau.
David Fray est artiste exclusif VIRGIN CLASSICS. Son premier enregistrement, consacré à Bach et Boulez, lui vaut les plus prestigieuses distinctions (Newcomer of the Year 2008 / BBC Music Magazine, Meilleur enregistrement / Echo Preis 2008), de même que son enregistrement des concertos de Bach avec la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen et son récital Schubert. Dernière parution: Concertos de Mozart avec le Philharmonia et Jaap van Zweden. Le réalisateur Bruno Monsaingeon lui consacre deux films, le premier dédié aux concertos de Bach et le second à deux concertos de Mozart, diffusés sur Arte et Mezzo.

www.davidfraymusic.com

Alain Carré

Comédien et metteur en scène
Directeur artistique du Festival des Lumières à Montmorillon (France)
Directeur artistique du Festival de Théâtre AUTOUR DE MADAME DE STAËL au château de COPPET (Suisse)

C’est une invitation au voyage des mots, un espace unique entre poésie et théâtralité. Comédien-metteur en scène, ce troubadour du verbe réalise un parcours ambitieux: prouver que l’art de dire est aussi un art de scène. Deux cents prestations par an en Belgique, en Suisse, en France surtout, mais aussi en Allemagne, en Pologne, au Maroc, en Israël, au Brésil, en Espagne…

Homme de défis, il a relevé ceux de mettre en scène et d’interpréter La Chanson de Roland, Le Testament de François Villon, l’œuvre intégrale d’Arthur Rimbaud, Les Lettres à un Jeune Poète de R.M. Rilke, les chansons de Jacques Brel, Le Journal d’un génie de Salvador Dali, Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche, Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire…

Au théâtre, il met en scène Amélie Nothomb, Eric Emmanuel Schmitt, Pierre Corneille, Alfred Jarry, Marguerite Duras, Alfred de Musset, Joseph Vebret, Molière…

La musique le fascine. Il l’intègre dans la plupart de ses spectacles. Ses rencontres avec Jean-Claude Malgoire, Gabriel Garrido, le Café Zimmermann (Pablo Valetti et Céline Frisch), les Paladins (Jérôme Corréas) le conduisent à la mise en scène d’opéras qu’il aborde avec passion. Il crée des spectacles où le texte se mêle à la musique avec les quatuors Ludwig, Manfred, Parisii, Psophos… En tant que récitant avec orchestre, il assure la création française d’Axion Esti de M. Theodorakis avec l’orchestre de la Suisse Romande. Il travaille sous la direction de John Nelson (Orchestre de Paris -Théâtre des Champs-Elysées), Charles Dutoit (Orchestre de la Suisse Romade et Orchestre de la Tonhalle de Zürich), Yan Pascal Tortelier (Orchestre de Paris – Théâtre des Champs-Elysées)…
Depuis deux ans, il partage régulièrement la scène avec Brigitte Fossey.

Mais un de ses plus grands frissons réside dans les spectacles inattendus qu’il monte avec le pianiste François-René Duchâble. Une soixantaine de créations à leur répertoire dont l’écriture est entièrement réalisée par ses soins !
Il publie «Jan Van de Driessche – peintre» (épuisé), participe à de nombreuses publications aux éditions Racines, Outre-Part,…

En tant que professeur, il a donné trente années de formation pour acteurs professionnels à Bruxelles, Mons, Liège, Annecy et Genève. Il a assuré la direction artistique du Théâtre Les Salons de Genève de 2010 à 2012. Actuellement, il se consacre exclusivement à ses tournées et à l’écriture (livret d’un opéra «Ainsi parlait Zarathoustra» ayant reçu le soutien de la Fondation Beaumarchais-SACD – Paris avec le compositeur Sophie Lacaze et une pièce de théâtre «La Poule de charme»).

www.lisiere.com/carre

Jacqueline Bourgès-Maunoury

« Elle joue sans artifice, sans influence, avec la seule recherche de la sincérité qui est une des obligations essentielles de l’artiste. Une grande pianiste dont notre pays peut s’honorer.» Jean-Bernard Pommier

Musicienne rare et exigeante, Jacqueline Bourgès-Maunoury a toujours privilégié la recherche musicale et sonore par une approche qui la différencie de bien des pianistes de sa génération. Après avoir obtenu une Licence de Concert à l’Ecole Normale de Musique de Paris et un Premier Prix de Virtuosité au Conservatoire de Genève avec les plus hautes distinctions, c’est auprès de Jean Fassina qu’elle va entreprendre un long travail basé sur la grande école de piano polonaise issue de Chopin, qui lui permettra de donner sa pleine mesure.
Remarquée par György Cziffra qui lui propose la première partie d’un de ses récitals, elle devient partenaire d’artistes tels que Jean-Pierre Wallez, Alain Marion, Guy Touvron, Olivier Charlier, Nicolas Dautricourt, Henri Demarquette, Susan Graham et depuis peu, Dame Felicity Lott avec qui elle partage régulièrement la scène. Elles ont créé ensemble plusieurs spectacles musicaux et littéraires , dont « Hugo en mélodie », « Un amour de Swann » avec Alain Carré et récemment « Un amour énigmatique » d’après la correspondance de I.Tourgueniev et P.Viardot avec Lambert Wilson.
Invitée de nombreux festivals en soliste ou en musique de chambre, sa carrière l’a emmenée à Londres, Berlin, Genève, Bruxelles, Rome, Florence, Palerme, Lisbonne, Porto, Bucarest, Belgrade, Sarajevo, Rio, Tahiti… dans les salles les plus prestigieuses.

Ses trois disques consacrés à Mendelssohn, Schumann et Chopin-Rachmaninov ont été vivement salués par la critique et lui ont valu d’être l’invitée principale de l’émission de Damien Hammouchi sur Direct 8 « Culture 8 ».
Son dernier disque, « Variations des cimes », consacré aux grandes variations de César Franck, Bach-Busoni, Brahms et Liszt, a reçu la mention spéciale « Maestro » de la revue Pianiste Magazine :
« Il se dégage de ce disque une profonde inspiration. Fidèle à son propos, il nous emporte sur les cimes de l’esprit. Un disque magistral. » Alexandre Sorel

www.jacquelinebourgesmaunoury.net

Amazing Keystone Big Band

Direction : Bastien Ballaz, Jon Boutellier, Frédéric Nardin et David Enhco.

Créé il y a cinq ans, le bouillonnant Amazing Keystone Big Band exprime à la fois l’esprit, l’âme des grandes formations de l’ère du swing-roi, et l’inventivité, l’ouverture, l’insolente virtuosité du jazz d’aujourd’hui.
Complices depuis le Conservatoire, le pianiste Fred Nardin, le saxophoniste Jon Boutellier, le tromboniste Bastien Ballaz et le trompettiste David Enhco assurent la direction et les arrangements de l’orchestre.
Les 17 cadors qui piaffent derrière les pupitres de cette turbulente machine à jazz ne se contentent pas de faire allégeance, avec classe, à Count Basie, Duke Ellington ou Thad Jones. Ils considèrent surtout que cet orchestre d’amis triés sur le volet leur permet d’expérimenter des idées neuves, tout en revisitant les perles d’un répertoire insubmersible.
The Amazing Keystone Big Band perpétue cette musique ondulatoire tout en donnant libre cours à la créativité de ses musiciens, de leurs arrangements, compositions, et soli.

Ces jeunes gens ne sont pas des inconnus :
– Aux trompettes : Vincent Labarre, Thierry Seneau, Félicien Bouchot et David Enhco.
– Aux trombones : Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas et Bastien Ballaz
– Aux saxophones : Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Eric Prost, Jon Boutellier et Ghyslain Regard.
– Côté rythmique : Thibaut François (guitare), Fred Nardin (piano), Patrick Maradan (contrebasse), et Romain Sarron (batterie).
Depuis 2010, l’Orchestre a eu l’occasion de collaborer et d’écrire de la musique pour des artistes de renommée internationale tel que : Quincy Jones, James Carter, Rhoda Scott, Stochelo Rosenberg, Liz McComb, Michel Hausser, Bill Mobley, Cécile McLorin Salvant, ZAZ, etc.
Son actualité s’articule autour de six projets :
– Pierre et le Loup… et le Jazz !
– Le Carnaval Jazz des Animaux (création 2015)
– Djangovision, une création autour de Django Reinhardt (création 2015)
– Un programme Hommage à Quincy Jones
– Un programme « Jazz et Cinéma »
– Une adaptation jazz des Danses Symphoniques issue de West Side Story de Leonard Bernstein

L’orchestre joue également un très large répertoire de standards jazz et de compositions originales.

www.keystonebigband.com

Gérard Caussé

Figure incontestée de l’alto en France et dans le monde, Gérard Caussé a développé, en parallèle d’une carrière de soliste, en récital et comme concertiste avec les plus grands chefs et les formations les plus prestigieuses, une activité de musique de chambre unanimement reconnue pour la générosité musicale de celui qui se considère, depuis Mozart, comme un
« passeur » entre les voix grave et aigüe du quatuor à cordes.
Partenaire recherché des plus grands, Gidon Kremer (Les Sept Dernières Paroles
du Christ, de Haydn), Dimitry Sitkovetsky (création mondiale de la transcription faite par Sitkovetksy des Variations Goldberg de Bach), Mischa Maisky, Michel Portal, Paul Meyer, François-René Duchâble, Renaud Capuçon, Franck Braley, Nicholas Angelich…, Gérard Caussé a influencé, par son jeu unique et son aura, plusieurs générations de musiciens, devenus, après lui, altistes par vocation.

D’un instrument à la voix intime et au répertoire discret, peu prédisposé, de nature, à faire beaucoup parler de lui, il a su faire cette voix si particulière, reconnaissable entre toutes, et inspirer les plus grands compositeurs de son temps: Henri Dutilleux, Philippe Hersant, Michaël Lévinas, Pascal Dusapin, Hugues Dufour, Betsy Jolas, Wolfgang Rihm, Gérard Pesson…
Sa défense des répertoires contemporains, dès la fondation de l’Ensemble Intercontemporain, où Pierre Boulez le nomme alto solo, s’accompagne d’une activité pédagogique novatrice
reconnue, du Conservatoire Supérieur de Paris, à la Escuela Reina Sofia de Madrid, comme dans de nombreuses masterclasses, à Verbier, Salzbourg, Sienne, Villecroze, Lisbonne, La Havane ou Caracas…

Chef et directeur musical de l’Orchestre de Chambre de Toulouse, de la Camerata de la Fondation Caja Duero de Salamanque, Gérard Caussé incarne toutes les facettes d’une vie d’altiste hors normes et hors pair, dont témoigne une discographie, sous les plus grands labels,
riche de plus de 60 enregistrements salués par le public et la critique, comme la récente transcription des Suites pour violoncelle de Bach à l’alto, entrelacées de poèmes de Rilke, dits par Laurent Terzieff, chez Erato.

Il partage la scène avec son magnifique Gasparo da Salo, de 1560.

Quatuor Modigliani

Philippe Bernhard, violon
Loic Rio, violon
Laurent Marfaing, alto
François Kieffer, violoncelle

« Le Quatuor Modigliani fait partie à l’évidence de la cour des grands. » Le Monde

Le Quatuor Modigliani, formé en 2003 par quatre proches amis est devenu l’un des quatuors les plus demandés au monde, invité dans des lieux tels que le Théâtre des Champs-Elysées, la Cité de la Musique, le Musikverein  et le Konzerthaus de Vienne, le Wigmore Hall de Londres, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Luxembourg, le Bozar de Bruxelles, la Library of Congress de Washington, le Kimmel Center de Philadelphie, Carnegie Hall, la Tonhalle de Zurich, les festivals de la Roque d’Anthéron, Montreux, Lucerne, Rheingau, Bad Kissingen, Schleswig-Holstein, la Folle Journée de Nantes, le festival de musique de chambre de Saint-Paul de Vence mais aussi plusieurs salles majeures en France comme la MC2 de Grenoble, la Coursive de La Rochelle, l’Opéra d’Avignon, l’Opéra de Lille, la Salle Molière de Lyon, l’Opéra de Bordeaux, la Salle Poirel de Nancy, le Grand Théâtre de Provence à Aix, le TAP de Poitiers. 

Le quatuor se produit dans le monde entier.
Lors de ces deux prochaines saisons, le quatuor retournera  à la Philharmonie de Paris, à l’auditorium du Louvre,  à Carnegie Hall, au Kimmel Center de Philadelphie, au Wigmore Hall pour plusieurs concerts, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Schubertiade de Schwartzenberg, à la Philharmonie de Cologne, à la Herkulessaal de Munich, dans des grandes séries italiennes dont l’Unione Musicale de Turin, la Chigiana à Sienne, le théâtre de la Pergola à Florence, repartira en tournée aux Etats-Unis en Corée et au Japon. Le Oji Hall de Tokyo offrira une résidence au quatuor. Une grande tournée en Australie a eu lieu l’automne 2015.

Depuis sept ans le Quatuor Modigliani poursuit une riche et étroite collaboration avec le label Mirare.
Après un premier disque Haydn (Grand Prix du disque de l’Académie Charles Cros, Sélection du mois du magazine Strad, Sélection Bayerische Rundfunk, **** Klassik.com, 5 Diapasons) puis un très beau Mendelssohn en 2010 (disque du mois du magazine allemand Fonoforum) suscitant l’admiration de multiples critiques majeurs de différents pays et un disque Brahms en compagnie du pianiste Jean-Frédéric Neuburger et de la mezzo Andrea Hill, le quatuor sortait en avril 2012 son quatrième disque baptisé « Intuition »  rassemblant des quatuors de jeunesse de Mozart, Schubert et Arriaga. Il présentait en janvier 2013 un disque de musique française (Debussy-Ravel-Saint-Saëns), lui aussi couvert d’éloges par la critique internationale (le disque reçoit notamment les ffff de Télérama). Pour son sixième disque, le quatuor revient à Haydn, avec trois quatuors de la maturité du compositeur (opus 50 n°1, opus 76, n°1 et opus 77 n°1). Jean-Luc Macia dans Diapason écrit « Dix ans déjà que le Quatuor Modigliani nous gratifie de disques remarquables…On applaudit, de plage en plage, la justesse des tempos, la légèreté de la polyphonie,…et surtout leur manière de toujours faire chanter les thèmes de Haydn. »
En octobre 2015, le dernier opus consacré à Dvorak, Donhanyi et Bartok vient de paraître.

Une ascension jalonnée de distinctions !
Un an seulement après leur formation, les Modigliani s’étaient révélés à l’attention internationale en remportant successivement trois Premiers Prix aux Concours Internationaux d’Eindhoven (2004), Vittorio Rimbotti de Florence (2005) et aux prestigieuses Young Concert Artists Auditions de New York (2006). Après avoir reçu l’enseignement du Quatuor Ysaÿe, puis suivi les master-classes de Walter Levin et de Gyorgy Kurtag à Pro-Quartet, le Quatuor Modigliani est invité à travailler aux côtés du Quatuor Artemis à la Berlin Universitat der Künste .

Le quatuor collabore avec des artistes de renom
Le quatuor se produit en musique de chambre avec Sabine Meyer, Renaud Capuçon, Jean-Frédéric Neuburger, Michel Dalberto, Augustin Dumay, Henri Demarquette, Abdel Rahman el Bacha, Gary Hoffman, Boris Berezovsky, Paul Meyer, Lise Berthaud, Michel Portal, Gérard Caussé, Marie-Elisabeth Hecker ou Daniel Müller-Schott.

La direction artistique des Rencontres Musicales d’Evian
En 2014, le Quatuor Modigliani se voit confier la direction artistique des Rencontres Musicales d’Evian. Après treize ans d’interruption, le festival créé en 1976 par Antoine Riboud et longtemps dirigé par (feu) Mstislav Rostropovich, entame une nouvelle ère sous l’impulsion conjointe de l’Evian Resort et du Quatuor Modigliani.

Grâce au soutien de généreux mécènes, le quatuor Modigliani a le privilège de jouer quatre magnifiques instruments italiens.
Philippe Bernhard joue un violon de Giovanni Battista Guadagnini de 1780, Loic Rio joue un violon d’Alessandro Gagliano de 1734, Laurent Marfaing joue un alto de Mariani de 1660, François Kieffer joue un violoncelle de Matteo Goffriller « ex-Warburg » de 1706. 
Le Quatuor Modigliani remercie la SPEDIDAM pour son soutien.

www.modiglianiquartet.com

Cédric Pescia

Né à Lausanne, Cédric Pescia étudie d’abord au Conservatoire de Lausanne (Christian Favre), puis au Conservatoire de Genève (Dominique Merlet) et achève ses études à l’Universität der Künste de Berlin dans la classe de Klaus Hellwig. Parallèlement, il se perfectionne auprès de Pierre-Laurent Aimard, Daniel Barenboim, Ivan Klansky, Irwin Gage, Christian Zacharias, Ilan Gronich et du Quatuor Alban Berg. Il collabore en tant qu’accompagnateur à plusieurs cours d’interprétation de Lied donnés par Dietrich Fischer-Dieskau. De 2003 à 2006, invité à l’ «International Piano Academy, Lake Como», il étudie avec Dimitri Bashkirov, Leon Fleisher, Andreas Staier, William G. Naboré et Fou T’song notamment.

Cédric Pescia a remporté le Premier Prix (Gold Medalist) de la Gina Bachauer International Artists Piano Competition 2002 à Salt Lake City, USA.

Cédric Pescia donne de nombreux concerts et récitals dans le monde entier. Il est régulièrement invité par de prestigieux festivals internationaux et donne également des masterclasses. Comme soliste, il joue notamment avec l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Utah Symphony Orchestra, les Festival Strings de Lucerne, l’Orchestra della Svizzera Italiana, la Klassischen Philharmonie Bonn, la Camerata Bern, le Göttinger Symphonie Orchester, le Kammerorchester Basel et l’Orchestra Sinfonica di Milano G. Verdi. Membre fondateur en 2006 de la série lausannoise de concerts de musique de chambre Ensemble enScène, il est, depuis la saison 2015-2016, musicien associé du TKM (Théâtre Kléber-Méleau).

En 2007, Cédric Pescia est honoré du Prix Musique de la Fondation Vaudoise pour la culture. Il est également lauréat de la Bourse de la Fondation Leenaards de Lausanne. Une collaboration de longue date lie Cédric Pescia avec Nurit Stark, leur duo est soutenu par la Fondation Forberg-Schneider.

Pour Claves Records, AEON, La Dolce Volta, BIS, Genuin, il a enregistré des œuvres de Bach, Couperin, Beethoven, Schubert, Schumann, Debussy, Busoni, Enescu, Messiaen, Cage, Suslin et Gubaidulina. CDs qui ont recueilli les meilleures critiques.

En 2012, il est nommé professeur de piano à la Haute Ecole de Musique de Genève.

www.cedric-pescia.com

Henri Demarquette

« Musicien passionné et personnalité aux facettes multiples, Henri Demarquette joue du violoncelle comme on embrase une forêt profonde ; pas un de ses coups d’archet ne laisse indifférent car il réveille l’inconscient de la musique » O. Bellamy (Le Monde de la Musique).

Henri Demarquette, né en 1970, entre à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il étudie avec Philippe Muller et Maurice Gendron. Titulaire d’un Premier Prix à l’unanimité, il travaille également avec Pierre Fournier et Paul Tortelier, puis, avec Janos Starker à Bloomington aux Etats-Unis.
Familier de la scène dès l’âge de 14 ans, il débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Châtelet et une émission télévisée enregistrée par France 3 avec la pianiste Hélène Grimaud. Il est aussitôt remarqué par Lord Yehudi Menuhin qui l’invite à jouer sous sa direction le Concerto de Dvořák à Prague et à Paris. Depuis, sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers comme récemment le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, le London Philharmonic, l’Orchestre de Chambre de Paris, le Tokyo Symphony, l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, l’Orchestre Philharmonique de l’Oural, le Sinfonia Varsovia, la NDR de Hannovre, et en compagnie de ses partenaires pianistes privilégiés Boris Berezovsky, Michel Dalberto, Jean-Bernard Pommier ou Frank Braley. Henri Demarquette joue également en duo avec l’accordéoniste Richard Galliano un programme éclectique s’étendant de Bach à Galliano. Henri Demarquette poursuit également plusieurs projets « Vocello » : un programme pour violoncelle et chœur a capella réunissant des œuvres de la Renaissance en regard aux musiques contemporaines. De nombreuses œuvres nouvelles sont en préparation pour cette formation.
« Arborescence » ou mille ans de musique, du chant grégorien à la musique d’aujourd’hui présentés au violon, violoncelle, piano et bandonéon.
« Together, A Tango Dream », collaboration fructueuse entre Henri Demarquette et le groupe « El Despues ». Une histoire du Tango depuis ses origines jusqu’à une création de Gustavo Beytelmann.
Esprit curieux, Henri Demarquette aborde régulièrement la musique contemporaine, et se plaît à défendre des œuvres rares. Il travaille en étroite collaboration avec les grands compositeurs actuels et suscite la composition d’ œuvres de Olivier Greif, Pascal Zavaro, Eric Tanguy, Florentine Mulsant ou Alexandre Gasparov. Son interprétation du concerto Tout un monde lointain de Henri Dutilleux à donné lieu à un film documentaire diffusé sur la chaine Mezzo. Il est depuis 2012 invité par Michel Onfray à intervenir dans le cadre de l’Université Populaire de Caen. En compagnie de Jean-Yves Clément, essayiste, poète, musicien, il évoque divers aspects de la musique sous forme de causeries- conférences.
Au cours de la saison 2013-2014, il se produira ainsi, entre autres destinations, en Inde, en Corée, en Belgique, lors de plusieurs tournées en Russie, à Berlin, Jérusalem, à La Cité de la Musique, au Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre du Rond-point, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, au festival d’Auvers-sur- Oise, à l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean de Luz… et donnera en première audition des œuvres pour violoncelle et chœur d’Eric Tanguy et Philippe Hersant et des concertos de Michel legrand et Richard Galliano.

Cette ouverture d’esprit se reflète dans une discographie éclectique, couronnée de nombreuses distinctions en France et à l’étranger parmi laquelle se trouvent :

Jean Cras : Trio à cordes et quintette pour flûte, harpe et trio à cordes avec J. Hurel, M.P. Langlamet, P. Graffin et M. da Silva (Timpani Records)
Camille Saint-Saëns : Concerto n°1, Sonate n°1, Carnaval des Animaux avec B. Berezovsky, B. Engerer et l’Ensemble orchestral de Paris dir : J. Swensen (Mirare). Choc classique décembre/janvier et une clef ResMusica) Olivier Greif : « Par la Chute d’Adam » Orchestre National de France, dir : J.C. Casadesus, piano : G.Bellucci. (Universal Music France). choc de l’année Classica et clé de l’année ResMusica
Johannes Brahms : Les 3 sonates avec M. Dalberto (Warner Classics). « Choc du monde de la musique », « RTL d’OR », et ffff de Télérama
« Invitation au voyage » oeuvres de Fauré, Debussy, Massenet, Duparc, Ravel, Poulenc avec B. Engerer (Warner Classics). « Choc du monde de la musique » L.v. Beethoven : L’intégrale des sonates avec Michel Dalberto en DVD (Armide) Frédéric Chopin: L’intégrale de l’œuvre pour violoncelle avec B. Engerer (Intrada)
Jean-Sebastien Bach : Les 6 Suites pour violoncelle seul (collection du Festival d’Auvers sur Oise)
Josef Haydn : Les deux concertos avec l’orchestre de chambre de Toulouse (Verany)
Jean Cras : La Légende avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (Timpani)
James Mac Millan : L’intégrale de l’œuvre pour violoncelle et piano avec Graham Scott (Deux-elles)
Florentine Mulsant : Sonate pour violoncelle seul (Ar.re-se)
Henri Demarquette a reçu de l’académie des Beaux Arts le Prix de la Fondation Simone et Cino del Duca.
Il joue « le Vaslin », violoncelle crée par Stradivarius en 1725, confié par LVMH/Moët Hennessy. Louis Vuitton

www.henridemarquette.com

Elina Duni

Née à Tirana, Albanie, en 1981, dans une famille d’artistes sous le régime communiste,
Elina Duni monte sur scène pour la première fois à l’âge de cinq ans et étudie parallèlement le violon. Entre 1986 et 1991, elle participe à divers « Festivals pour Enfants » et chante pour la Radio et la Télévision Nationale Albanaise.

En 1992, suite à la chute du régime, elle arrive en Suisse et s’installe avec sa mère à Genève. Commence alors l’aventure suisse : elle étudie le piano classique au Conservatoire de Genève et elle continue ses études musicales au sein du « Collège de Saussure », où entre temps elle découvre le jazz.

En 2000, après avoir obtenu le Diplôme de Maturité Artistique, Elina s’inscrit à L’Ecole de la Vie.
Entre 2000 et 2004, elle joue dans le long métrage « Yllka » (Albanie-Suisse) et co-compose la musique du film.
Elle donne plusieurs concerts de jazz en Albanie accompagnée par le pianiste Gent Rushi (Cd « Live in Tirana » et joue dans la pièce de théâtre « Trois farces de Tchékhov » mise en scène par Spiro Duni, Tirana.
Avec José Luis « Sarten » Asaresi, elle fonde le groupe « Extrangers in the Noise », (Cd « Harpatic », Empiriko – les sons électroniques se mélangent à l’absurdité de la vie – puis part à New York pour se confronter à la solitude des grandes villes.
De retour en Suisse, elle joue dans la pièce de théâtre « La preuve du Contraire » mise en scène par Freddy Porras, Genève.

Entre 2004 et 2008, elle étudie le chant, la composition et la pédagogie à la Haute Ecole des Arts de Berne, section jazz. En 2005 se forme Elina Duni Quartet avec Colin Vallon au piano, Patrice Moret à la basse et Norbert Pfammatter à la batterie, un retour aux sources musicales qui mélange les chants folkloriques des Balkans au jazz.

En 2007, elle est lauréate de la bourse « Friedl Wald ».

En 2008 le quartet publie son premier disque « Baresha », (Meta Records) qui est acclamé par la presse allemande et suisse. Suivent des tournées en Europe ainsi que le prix « Coup de cœur 2008 » du Canton de Berne.
Elina reçoit la bourse de la HKB « Best-Berufseinstieg » et chante et co-compose la musique pour la pièce de théâtre « Engel » mise en scène Christian Probst, Bern, ensemble avec Colin Vallon et Rico Baumann.
Durant l’année 2009 elle est choisie par le Comité du festival Swiss Diagonales Jazz pour jouer dans le « SDJ Mentoring Project with Bugge Wesseltoft » à travers la Suisse.
Elina Duni Quartet reçoit de Pro Helvetia « L’encouragement Prioritaire du Jazz 2010-2012 ».

En 2010 sort le deuxième album « Lume, Lume » (Meta Records).
L’album est très bien accueilli par la presse suisse, allemande autrichienne et française et le groupe tourne dans toute l’Europe et participe à de nombreux festivals.

En 2011 le pianiste et compositeur français André Manoukian invite Elina Duni sur son l’album « Melanchology » (Universal).

En septembre 2012 le Elina Duni Quartet publie «Matanë Malit»,
un hommage musical à l’Albanie, son premier album chez ECM/Universal
et reçoit le prix Jazz Pott à Essen en Allemagne.
Puis en 2014 elle publie son premier album en tant que singer-songwriter « Muza e Zezë » (la muse noire) en Albanie et au Kosovo.

C’est en avril 2015 que « Dallëndyshe » (Hirondelle) , le deuxième album du Quartet pour ECM est publié. Les chansons albanaises se retrouvent ici pleines de légéreté et de rythme et la presse européenne lui réserve un accueil très chaleureux.

Prix et bourses
2015 Prix Diaspora, Ambassade du Kosovo, Bern, Suisse
2013 Prix Kult für « Matanë Malit », Tirana, Albanie
2012 Prix Jazz Pott, Essen, Allemagne
2010 Pro Helvetia « Encouragement prioritaire du Jazz », Suisse
2008 Bourse HKB, Berne, Suisse
2008 « Coup de Coeur 2008 » Canton de Berne, Suisse
2007 Bourse Friedl Wald, Suisse

www.elinaduni.com

Arties Chamber Orchestra

En 2014, Artie’s crée le Artie’s Chamber Orchestra afin de proposer des concerts mêlant musique de chambre et répertoire pour orchestre de chambre.
Dans l’entre-deux guerres, A. Schoenberg et ses élèves ont créé la Société pour des exécutions musicales privées («Verein für musikalische Privataufführungen»). Via cette structure ils ont arrangé plus de 150 œuvres pour petit orchestre de 12 à 25 musiciens.
Le Artie’s Chamber Orchestra s’appuie aujourd’hui sur ce travail pour développer un répertoireconcertant ou de transcription.
Notre volonté est de mettre en lumière le travail fantastique d’A. Schoenberg et de s’inscrire dans la continuité de ce projet. 

www.arties-group.com

Quatuor Cavatine

Marie et Guillaume Chilemme, Bruno Delepelaire et Matthieu Handtschoewercker ont uni leur passion pour le répertoire du quatuor à cordes et leur jeune expérience musicale pour former en 2010 le Quatuor Cavatine. Ils se rencontrent au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et y suivent les cours de grands maitres tels que Boris Garlitsky et Jean Sulem. C’est durant cette période qu’ils rencontrent Miguel Da Silva. Le membre fondateur du quatuor Ysaÿe encourage vivement les jeunes musiciens à poursuivre leur parcours.
Le quatuor Cavatine part se perfectionner à la UDK Berlin auprès de Eckart Runge (Artemis Quartet).
En 2012, ils intègrent le cursus de quatuor à cordes du CRR de Paris dans la classe de Miguel Da Silva.
Ils sont sélectionnés pour participer à l’Académie Internationale en Suisse Seiji Ozawa (IMAS) et ont ainsi la chance de suivre des cours de grandes personnalités musicales telles que Sadao Harada (Tokyo Quartet de 1969 à 1999) Nobuko Imai, Robert Mann (Juilliard Quartet de 1946 à 1997) Pamela Frank et Seiji Ozawa.

En septembre 2012 le quatuor Cavatine remporte le troisième grand prix ainsi que le prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre de Haydn au Concours International de Musique de Chambre de Hambourg (ICMC).
Le quatuor Cavatine remporte également le 2ème prix ainsi qu’une mention spéciale pour leur interprétation du quatuor « Ainsi la nuit » d’ Henri Dutilleux au prestigieux concours international de Banff au Canada en Août 2013.

Dès lors ils sont invités dans de nombreux festivals : Davos Festival young artist in concert (Suisse), le Festival de quatuor de Fayence, , le Festival Lyre d’Argent de Saint-Pétersbourg (Russie) … Le quatuor Cavatine a été l’invité de l’émission « Plaisirs du Quatuor » présentée par Stephane Goldet et Miguel Da Silva sur France Musique.

Sarah Nemtanu

La carrière de Sarah Nemtanu est depuis quelques années jalonnée de succès rares qui s’enchaînent et ce n’est que justice pour ce talent exceptionnel et cette personnalité lumineuse.

Cette reconnaissance, aujourd’hui unanime et à l’échelle internationale, commence lorsqu’elle est nommée premier violon solo de l’Orchestre National de France à l’âge de 20 ans.

En 2007, elle est nominée en tant que « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique.
Sarah Nemtanu est la vraie violoniste du film Le concert de Radu Mihaileanu aux deux millions d’entrées. Elle y interprète le premier et troisième mouvement du concerto de Tchaikovsky et y double et conseille l’actrice Mélanie Laurent. Le film a été récompensé et encensé par la critique.

Elle transmet très régulièrement sa passion pour le métier d’orchestre à de jeunes étudiants lors de master classes, académies ou stages. La pédagogie tient une part très importante dans sa vie de musicienne.

Son éducation musicale est pluri culturelle :
Ses valeurs musicales et techniques lui ont été notamment transmises par son père, Vladimir Nemtanu, élève de l’immense pédagogue Roumain Stefan Gheorghiu, lui même élève de David Oistrakh.

Ses diverses et multiples expériences au sein de grandes formations européennes l’ont amenée a bien connaître et apprécier les différentes cultures.

Audrey Vigoureux

Née en 1981, à Aix-en-Provence, Audrey Vigoureux commence le piano au conservatoire de sa ville natale, et en sortira avec une médaille d’or, à l’âge de 15 ans. Elle se perfectionne ensuite au CNR de Nice auprès de Odile Poisson, puis est reçue à l’unanimité au CNSM de Paris et à la HEM de Genève. Audrey poursuit donc parallèlement ses études à Genève et à Paris, dans les classes de Sébastien Risler et de Jacques Rouvier. Au CNSM, elle étudie aussi la musique de chambre avec Christian Ivaldi, Jean Mouillère et Itamar Golan.
Elle termine ses études à Paris avec un premier prix de piano mention très bien, un premier prix de musique de chambre, le diplôme de formation supérieur, et obtient à Genève, un diplôme de soliste avec distinction, le prix Adolph Neumann de la ville de Genève, le prix Dumont et le prix Filipinetti.

Lauréate de nombreux concours, elle reçoit le prix de la fondation De Agostini, le premier prix Yamaha Europa, le prix de la fondation Kiefer-Hablitzel, et est lauréate de la Ernst Goehner Stiftung.
Elle enrichit son jeu en recevant les conseils de grands maîtres tels que Andreas Schiff, Charles Rosen, Bella Davidovitch, Joseph Kalinschtein, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier…

Depuis son plus jeune âge, Audrey est invitée à se produire en récital ou en soliste avec orchestre en Europe, en Asie et en Amérique, notamment au Menuhin Festival de Gstaad,au festival Label Suisse, au Verbier Festival et Academy, à la Cité de la Musique de Paris, au BFM et au Victoria Hall de Genève, à l’Abbaye de Royaumont, à l’Auditorium Stravinsky de Montreux, au Grand Théâtre National de Pékin, à l’Oriental Art Center de Shanghai, au M-Theater de Bangkok, au Festival International de Merida, Vénézuela, au NCPA de Bombay etc.

Elle joue avec l’Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de Pinchas Steinberg, l’Orchestre Régional de Cannes, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre des jeunes de « El Sistema » au Vénézuela, et des artistes tels que David Fray, Jacques Rouvier, Miguel Da Silva, Edgar Moreau, Domingo Hindoyan, Alissa Margulis, David Kadouch, Sarah Nemtanu, Pierre Bleuse, Fabrizio Chiovetta, le Quatuor Terpsycordes…
En 2013, elle donne l’intégrale des concertos pour 2, 3 et 4 claviers de Bach, avec David Fray, Jacques Rouvier, Emmanuel Christien et l’Orchestre National de Montpellier.

Son disque solo Bach/Beethoven sorti en Avril 2015, enregistré sous la direction de Nicolas Bartholomée pour le label Evidence Classic, est salué par la critique de manière unanime:
« Audrey Vigoureux impose d’emblée un style, un son, une personnalité. C’est si rare. Son premier enregistrement est un petit miracle de délicatesse. » Le Temps
« Audrey Vigoureux fait ses débuts en studio avec un album bluffant de maturité. » La Tribune de Genève.
« Une indéniable musicienne » Diapason
« Un enregistrement particulièrement captivant du début à la fin. » Pianobleu
« Audrey Vigoureux suit son chemin de façon déterminée, certes, mais en conservant ce geste joyeux qui signe les étoiles. » Mediapart
« This French pianist has a very individual sound. Her touch is light and expressive, and her Bach has great charm; the dynamics and tempos in her Beethoven sonatas are perectly judged, as is the tone. » BBC Music Magazine
« Madame Vigoureux ist eine Entdeckung ! » ndr.de

Elle tisse également des liens avec des musiciens d’horizons différents (jazz, electronique) et dans cette perspective d’enrichissement et de « décloisonnement », crée en 2010 à Genève, le Festival « Les Athénéennes ».
Audrey Vigoureux enseigne le piano à la Haute Ecole de Musique de Genève.

Thomas Enhco Trio

En publiant ce troisième album à 23 ans, Thomas Enhco s’empare d’un destin qui lui ouvre les portes d’une reconnaissance internationale. En choisissant tout d’abord de produire lui-même ce nouveau répertoire, il élabore minutieusement les conditions idéales dans lesquelles il souhaite enregistrer, s’entoure de musiciens qu’il connaît sur le bout des doigts après deux ans de tournée, et s’inscrit d’emblée dans l’exigence.

Fireflies – Lucioles en anglais – illustre bien la dualité qui existe dans le répertoire que nous présente Thomas Enhco : une exploration du clair-obscur. Alors que les titres nous parlent de Trains de Nuit, de fantômes – You’re Just a Ghost –  ou de déserts féériques – Wadi Rum – la musique cache dans les replis de ses aspects sombres et mélancoliques des mélodies lumineuses et amples, elle se voile d’onirisme et brille de son mystère. Un opus qui lui a valu de recevoir la victoire du jazz dans la catégorie « Révélation de l’année ».

www.thomasenhco.com

Patrick Messina

Né à Nice, de parents sicilien et espagnol, Patrick Messina est depuis 2003 1ère Clarinette Solo de l’Orchestre National de France (dir: Daniele Gatti). Il commence son apprentissage au Conservatoire de Nice puis poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris ou il obtient à tout juste 18 ans les Premiers Prix de clarinette et de musique de chambre dans la classe de Guy Deplus puis de Michel Arrignon.
Entre temps il participe au World Youth Orchestra(dir: W. Rowicki) et à l’Orchestre Français des Jeunes (dir: E. Krivine).
En 1992 il devient laureat de la Fondation Yehudi Menuhin.
Grace à une bourse Lavoisier, decernée par le Ministère des Affaires Etrangères il s’installe aux Etats-Unis pour approfondir sa formation au Cleveland Institute of Music auprès de Franklin Cohen.
Un an plus tard, fort d’un 1er Prix obtenu aux East & West Artists International Auditions de New York, il est invité pour un récital au Weill Recital Hall du célèbre Carnegie Hall.
Il enchaîne ensuite les succès dans les plus prestigieux concours américains dont le Houston Ima Hogg Young Artists Competition (1er Prix, 1996) et le Heida Hermanns International Young Artists Competitions (1er Prix, 1998) et travaille régulièrement pendant 6 ans au Metropolitan Opera de New York sous la direction de James Levine, Valery Gergiev ou encore Leonard Slatkin.
Patrick Messina poursuit une carrière de soliste et de chambriste. Il a joué notamment avec l’Orchestre Symphonique de Houston, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Cannes, l’Orchestre National d’Ile-de-France, l’Orchestre de chambre National de Toulouse, l’Orchestre des Nations (Allemagne), sous la direction de chefs tels que Riccardo Muti, Yehudi Menuhin, Kristjan Jarvi, Jacques Mercier, Justus Frantz, Jaap Van Zweden et John Axelrod. Il se produit en formation de chambre en Europe et aux Etats-Unis aux côtés de Jean-Yves Thibaudet, Edita Gruberova, Gautier Capuçon, Katia et Marielle Labeque, Daniel Hope, Nicolas Stavy, Jean-Marc Luisada, François Chaplin, le Fine Arts Quartet, Berlin Philharmonia Quartet ou encore le Beaux Arts Trio dans de prestigieux festivals, tels que Spoleto (Italie), Y. Menuhin Festival à Gstaad (Autriche), Mitte Europa Festival (Allemagne), le Savannah Music Festival (USA), le festival Pablo Casals à Prades et le Festival de Musique de Menton.
Il est egalement invité regulièrement à jouer en soliste avec de prestigieuses formations comme le Royal Concertgebauw d’Amsterdam ou encore le Chicago Symphony Orchestra.
Depuis 2004 Patrick Messina est conseiller artistique pour la manufacture d’instruments Buffet-Crampon.
En Mars 2010 il est nommé Professeur invité au Royal Academy of Music de Londres.

www.patrickmessina.com

Pierre Fouchenneret

Pierre Fouchenneret est un violoniste qui trace sa voie avec autenthicité et conviction, dans un esprit altruiste et fraternel.
Une reconnaissance rapide le conforte dans le chemin qu’il emprunte: Lauréat Natexis du groupe Banque Populaire, lauréat du Concours International de musique de chambre de Bordeaux,1er prix mention très bien à l’unanimité et avec félicitations de violon et de musique de chambre au cnsm de Paris, lauréat de la bourse Jeune Talents de la fondation musique et vin du Clos Vougeot, Pierre Fouchenneret est aussi artiste associé de la Fondation Singer Polignac.

Ses enregistrements, notamment des trios et quatuors avec piano de Mendelssohn ou du nonette de Onslow sont salués par la critique. L’album «Bohème» est à paraitre chez Arties records avec le duo de Kodaly, la chaconne de Bach et la 2ème sonate de Bartok pour violon et piano. Assoiffé d’expériences et de rencontres, il collabore avec les musiciens les plus doués de sa génération et s’investit avec plusieurs formations de musique de chambre.

Il est membre depuis 2012 du trio à cordes «Opus 71» avec Eric Picard et Nicolas Bône. Ensemble, ils se produisent sur les plus grandes scènes nationales françaises, ainsi qu’en Italie et en Chine où ces trois musiciens sont les partenaires privilégiés du pianiste et chef d’orchestre chinois Zongh Xu. En 2013, il fonde avec François Salque, Sarah Nemtanu, et Lise Berthaud, le quatuor Strada. Animé par sa passion dévorante pour Beethoven, il enregistre dans cette formation, un disque consacré aux deux derniers quatuors, pour le label B Record’s. Puis, poursuit l’immersion Beethoven, en gravant «en live» avec son complice de toujours, Romain Descharmes, l’intégrale des sonates pour violon et piano pour le label «Aparté» .

Sa perpétuelle recherche d’une esthétique pure et sans affect, son respect scrupuleux du texte alliés à ses qualités exceptionnelles de violoniste, font de ces deux projets, un reflet parfait de son travail. Chambriste émérite, sa virtuosité et sa fougue sont aussi reconnues par de grands orchestre français et européens tels que ceux de Bordeaux Aquitaine, de Dijon, de Brno, du Baltic de Saint Petersbourg, de l’orchestre philharmonique de Nice… Il s’attaque alors aux plus beaux concertos du répertoire. Très marqué par les enseignements d’exception qu’il a reçu dès son plus jeune âge, (Alain Babouchian au CNR de Nice, Olivier Charlier au CNSM de Paris, Devy Erlih et Janos Starker), il devient professeur intervenant au Pôle supérieur de Bordeaux. C’est dans un esprit de transmission de la sagesse de grandes figures tutélaires qu’il s’attèle à cette nouvelle passion.

Son humour et son air désinvolte font de lui un partenaire très demandé mais c’est grâce à son intransigeance et sa rigueur janséniste qu’il s’attache les plus grands interprètes actuels.

Jean Bollinger

Âgé de 8 ans, Jean débute la trompette dans sa ville natale, Sarre-Union. Après de brillantes études aux conservatoires de Strasbourg et de Montpellier, il est admis au CNSMD de Paris dans la classe d’Antoine Curé et au CNSMD de Lyon dans la classe de trompette baroque de Jean-François Madeuf. Appréciant également la musique contemporaine, il effectue de nombreux projets avec l’IRCAM et avec l’Ensemble InterContemporain de Pierre Boulez.
Trompette solo à l’Orchestre de Nancy depuis 2009, il est encore régulièrement appelé à travailler avec les plus grandes formations françaises, telles l’Orchestre National de France, l’Opéra de Paris, l’Orchestre National d’Ile-de-France, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, La Chambre Philharmonique d’Emmanuel Krivine, …

Jean est également professeur de trompette au Conservatoire du 17ème arrondissement de la Ville de Paris.

PARALLELS – NICOLAS MASSON 4TET

Parallels est une formation constituée de certains des musiciens les plus talentueux de la jeune génération suisse du jazz et de la musique improvisée. Plusieurs années jalonnées de nombreux concerts depuis la sortie de Thirty Six Ghosts sur le label portugais Clean Feed Records, un nouvel album est préparation pour 2016, portant la marque d’une évolution stylistique arrivée à maturité. Jamais très loin de sa filiation au jazz et à la musique improvisée, Parallels se nourrit d’un riche environnement musical et d’un désir commun de ses membres de définir leur vision d’une musique ouverte, sensible et passionnée.  Parallels se produit en Suisse et en Europe, notamment aux festivals Jazz in Willisau, Schaffhauser Jazz Festival, Festival de Jazz de l’AMR à Genève, Jazzwerkstatt Bern, Cully Off, Jazz im Goethe Garten Lisboa au Portugal, etc.

Nicolas Masson
Né à Genève en 1972.
Après avoir pris à l’âge de 19 ans le train depuis Moscou pour un périple de six mois en Asie, Nicolas Masson termine son voyage à New York où il rencontre Cecil Taylor, Fred Hopkins, Frank Lowe and Makanda McIntyre. Il y restera quatre mois. De retour à Genève, il étudie au Conservatoire Populaire avec Maurice Magnoni et obtient en 2000 son diplôme professionnel d’enseignement et de performance jazz.  Durant cette période, des masterclasses avec Lee Konitz, Dave Douglas et Misha Mengelberg lui apportent une inspiration nouvelle. Durant les années 1999-2001, il étudie avec Chris Potter et Rich Perry, vit à New York durant un an, joue régulièrement avec Ohad Talmor, Russ Johnson, Eivind Opsvik, Mark Ferber. Awake, paru en 2002 chez Altri Suoni, est le premier album du groupe new yorkais de Nicolas Masson. Cet orchestre regroupant Russ Johnson (tp), Eivind Opsvik (b) et Mark Ferber (dms) fait sa première tournée en Suisse et en Italie en 2003.
En 2003, il reçoit la Bourse d’Aide à la Création pour Jeunes Artistes de la Ville de Genève, qui lui permet d’organiser une tournée en Suisse et d’enregistrer le deuxième album du Quartet en 2004 (avec Gerald Cleaver à la batterie). Le second album, Yellow (A Little Orange), est paru en 2006 chez Fresh Sound/New Talent.
 
En 2004, 2005 et 2006 le Quartet tourne en Italie, prenant part à un festival itinérant organisé par l’Institut Suisse de Rome. Irène Schweizer, Lucas Niggli, Malcolm Braff et Nicolas Masson se partagent l’affiche avec leurs projets respectifs et donnent des concerts dans certains des festivals et clubs les plus prestigieux d’Italie comme la Casa dell’Jazz et l’Alexanderplatz Jazz Club à Rome, TAM, Ubi Jazz Festival, et le Crossroads Jazz Festival en Emilia Romagna.
En 2007, le Quartet joue à New York et Nicolas Masson fait une tournée en Europe en duo avec la pianiste canadienne Kris Davis (Suisse, Italie, France et Allemagne).
En 2009 est publié Thirty Six Ghosts chez Clean Feed Records, le premier album du groupe Parallels avec Colin Vallon, Patrice Moret et Lionel Friedli.
En 2010, il a reçoit une carte blanche de l’AMR à Genève.  Cette commande à donné naissance à un nouvel orchestre pour lequel Nicolas Masson s’est entouré du contrebassiste suisse Patrice Moret et deux légendes de la scène new yorkaise et internationale que sont le guitariste Ben Monder et le batteur Ted Poor. Departures, paru chez Fresh Sound New Talent en 2011, documente la musique de ce quartet enregistrée en studio au milieu d’une tournée en Suisse et en France.
En mars 2013 paraît sur le label légendaire ECM Records le premier album de Third Reel, un trio composé de Roberto Pianca à la guitare, Emanuele Maniscalco à la batterie et Nicolas Masson au saxophone et à la clarinette. Ce premier album est très favorablement reçu par la presse nationale et internationale et sera suivi en 2015 par la sortie du deuxième album, Many More Days, toujours chez ECM Records.
Depuis près de vingt ans, Nicolas Masson se produit dans toute l’Europe avec nombre de musiciens dont: Colin Vallon, Kenny Wheeler, Josh Roseman, Ben Monder, Ted Poor, Otomo Yoshihide, Kris Davis, Thomas Morgan, Eivind Opsvik, Gerald Cleaver, Tom Arthurs, Samuel Blaser, Manuel Mengis, Samuel Rohrer, Susanne Abbuehl, Russ Lossing.
Il enseigne l’improvisation Jazz à l’AMR et enseigne le saxophone et la clarinette au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Théâtre à Genève.

Discographie sélective
2015 Nicolas Masson-Roberto Pianca-Emanuele Maniscalco. Many More Days. ECM Records.
2013 Nicolas Masson-Roberto Pianca-Emanuele Maniscalco. Third Reel. ECM Records.
2011 Nicolas Masson Quartet feat. Ben Monder. Departures. Fresh Sound/New Talent.
2009 Nicolas Masson Parallels. Thirty Six Ghosts. Clean Feed Records.
2006 Nicolas Masson Quartet. Yellow, A Little Orange. Fresh Sound/New Talent.
2001 Nicolas Masson Quartet. Awake. Altri Suoni.

2014 Pro Helvetia Jazz Made in Switzerland IV.
2014 Swiss Jazz Orchestra. Sincerely Yours. (Gala Night feat.Nicolas Masson)
2010 Jean-Lou Treboux Quintet. December Rain. En Face.
2010 Bertrand Blessing Pitched Battle. Genève. Unit Records

Colin Vallon
Né le 17 novembre 1980 à Lausanne. Il passe son enfance à Yverdon et après deux ans d’études classiques, il étudie le jazz à l’âge de quatorze ans avec Marc Ueter. A 18 ans il entre à la Swiss Jazz School à Berne où il suit les cours de Silvano Bazan, William Evans, Manuel Bärtsch et Bert Joris.
Il fonde le Colin Vallon trio en 1999 qui très vite se produit dans toute la Suisse et en Europe. En 2004, “Les Ombres” le premier disque du trio sur le label Unit Records avec Lorenz Beyeler à la contrebasse et Raphaël Pedroli à la batterie. C’est à cette époque qu’il commence à développer ses propres techniques de piano préparé. En 2005, le trio accompagne le guitariste new-yorkais Kurt Rosenwinkel dans le cadre du Festival Swiss Diagonales. En 2005, le Colin Vallon Trio prend un autre visage avec l’arrivée dans le groupe de Patrice Moret à la contrebasse et Samuel Rohrer à la batterie. Le trio enregistre son deuxième disque “Ailleurs” publié en 2007 chez HatHut Records. En 2011, son troisième album « Rruga » paraît sous le prestigieux label international ECM Records suivi en 2014 par « Le Vent » avec Julian Sartorius à la place de Samuel Rohrer à la batterie. Colin Vallon est également actif dans d’autres domaines puisqu’il participe à la musique du film documentaire « Gossenreiter » en 2014 et crée la même année la musique de « Hallo », la pièce solo du chorégraphe Martin Zimmermann.
Il a gagné plusieurs prix et concours (Friedl-Wald Stiftung, 3e Montreux Jazz Festival piano competition, 1e prix Nescafé Let’s Jazz Together) et a reçu une commande de composition de Pro Helvetia pour son nouveaux quintet Colin Vallon cinq, avec entre autres le trompettiste Erik Truffaz. En 2008, il est le lauréat du prix de la fondation Nico Kaufmann et en 2009 du Prix de la Fondation SUISA. Le Colin Vallon trio est pris dans le programme de soutien prioritaire au jazz de Pro Helvetia de 2009-2011.
Depuis 2009, Colin Vallon enseigne à la Haute école des Arts de Berne.
Il s’est produit aux festivals de Jazz de Cully, Willisau, Hamburg, Londres, Paris, Vienne, Portland, Toronto,Montreal, etc. Tournées en Europe, Afrique, Asie et Amérique du Nord.
Colin Vallon se produit également avec le Elina Duni Quartet, Nicolas Masson “Parallels”, “Contreband”,ainsi qu’en piano solo.
Enregistrements avec Tom Harell, Adrian Mears, Andy Scherrer, Steffen Schorn, John Schršder, Tyshawn
Sorey, Nils Wogram, Kenny Wheeler…

Patrice Moret
Né en Suisse en 1972, il est bercé par le gospel dès sa plus tendre enfance. Il découvre le jazz et la contrebasse à 21 ans et débute des études professionnelles au Conservatoire de Montreux. Très vite, il est engagé pour de nombreux concerts dans plusieurs bands comme ceux de Malcolm Braff, Matthieu Michel ou Erik Truffaz.
Dès lors, il joue (et enregistre) en sideman avec beaucoup de fameux musiciens tels que, Tom Harrell, Ben Monder, Jojo Mayer, Uri Caine, Ted Poor, Ben Perowsky, Kurt Rosenwinkel, Lionel Loueke, Grégoire Maret, Ellery Eskelin, Arthur Blythe, Eric Legnini, Rich Perry, …
En 2005, débute le trio avec Colin Vallon avec qui il va sillonner le monde et enregistrer plusieurs albums sur le Label ECM. Il collabore aussi plusieurs années avec Elina Duni 4tet, qui elle aussi travaille avec le label ECM.
Patrice enseigne depuis 2006 à la Haute Ecole d’Art de Berne.
Il tourne actuellement avec le Colin Vallon Trio et «Parallels» de Nicolas Masson

Lionel Friedli
né en 1975 en Suisse, diplômé de la Haute Ecole de Musique de Lucerne. Son intérêt pour les musiques improvisées, expérimentales, alternatives, l’a amené à collaborer avec de grandes personnalités musicales de la scène suisse et internationale, notamment Marc Ribot, Fred Frith, Ellery Eskelin, Heiri Känzig, Michel Wintsch, Mathieu Michel, Lucien Dubuis, Franziska Baumann, Hans Koch, Martin Schütz, Michael Zismann, Christy Doran, Christoph Stiefel, Vera Kappeler, Manuel Mengis. Son jeu de batterie s’est développé à mesure de ses expériences musicales accumulées au sein de nombreux et différents groupes proposant chacun une musique personnelle inscrite dans un contexte stylistique allant du jazz traditionnel, en passant par le rock progressif, la pop, jusqu’à des formes de musiques improvisées bruitistes.
Sa recherche musicale l’a conduit à intégrer dans son jeu un discours original et reconnaissable, fait de „formules rythmiques“ venant des différents grands courants musicaux contemporains et passés, et d’apports d’idées plus spécifiques provenant de la musique improvisée européenne et „New-Yorkaise“. Lionel Friedli a participé à de nombreuses tournées en suisse et à l’étranger (USA, Europe, Asie, Amérique-Latine, Australie). Il se produit régulièrement dans les principaux festivals suisses et internationaux (Willisau, Cully, Jazz d’Or, Winter Jazz Fest, Montreux Jazz Festival, Rome, Bogota). Il a reçu le soutien à de nombreuses occasions de la Fondation Pro-Helvetia, en particulier l’encouragement prioritaire pour le jazz. Récemment il a été résident de l’atelier basé à New-York dans le cadre de la bourse culturelle du canton de Berne.

www.nicolasmasson.com

David Enhco

« C’est à une quête initiatique que nous convie David Enhco. Bijoux d’émotions, de questionnement d’un tout jeune homme qui semble avoir déjà eu plusieurs vies musicales. »
Arièle Butaux – France Musique

David Enhco est né le 12 septembre 1986. Trompettiste et compositeur, il commence le piano à l’âge de 3 ans et la trompette à 5 ans. Il s’inscrit ainsi, dès son plus jeune âge dans la lignée des musiciens, compositeurs, poètes, comédiens, peintres ou chefs d’orchestre que compte la famille Casadesus depuis cinq générations.
Il étudie la musique classique au Conservatoire avec Pascal Clarhaut et le jazz au Centre des Musiques Didier Lockwood, et donne ses premiers concerts à 8 ans avec un groupe d’enfants.
Dès l’âge de 16 ans, David Enhco est invité à jouer dans des formations allant du duo au big band en France et à travers le monde (Etats-Unis, Japon, Chine, Maroc, Cambodge, Philippines, Allemagne, Italie, Suisse, Luxembourg, Algérie, Belgique, Roumanie, Espagne, Portugal, Burkina-Faso, Syrie, Jordanie, Liban, Israël).

En 2011, il créé avec Marie-Claude Pietragalla le spectacle Les Diables Verts, mêlant jazz, électro, hip hop, danse et poésie autour du texte La nuit des jeunes gens de Louis Aragon. La même année il crée aux côtés de Didier Lockwood, Caroline Casadesus et Thomas Enhco le spectacle Le Jazz et la Diva Opus II, mis en scène par Alain Sachs (plus de 200 représentations et de 100 000 spectateurs).
Pendant l’hiver 2011, le Trio Casadesus-Enhco (Caroline Casadesus, Thomas Enhco et David Enhco) fait une tournée d’un mois à l’étranger proposant un répertoire à la croisée de la musique classique et du jazz. En Syrie, David Enhco rencontre la chanteuse Lena Chamamyan, qu’il retrouvera quelques mois plus tard pour une tournée au Moyen-Orient. Il se produit aussi avec Didier Lockwood de 2010 à 2012 en trio acoustique et dans son quintet Jazz Angels, qui rassemble des musiciens de la nouvelle génération.

David Enhco est aussi le porteur de projets artistiques résolument originaux. En juin 2012 avec The Amazing Keystone Big Band, sur une commande du festival Jazz à Vienne et avec Bastien Ballaz, Jon Boutellier et Fréderic Nardin, il crée une adaptation jazz de Pierre et le Loup. Ce sont alors 6000 enfants qui découvrent l’improvisation, les instruments et les différents styles du jazz à travers l’œuvre de Prokofiev.
Enthousiasmés par le projet, Le Chant du Monde et Harmonia Mundi produisent le disque et le livre-disque de ce spectacle avec Denis Podalydès dans le rôle du récitant. Le disque sort en octobre 2013 chez Chant du Monde, est Choc JazzMagazine, Choc Classica, Choix Le Monde, Choix Libération, et remporte le prix du meilleur disque de l’année auprès de L’Académie du Jazz. Suivent plus de 130 concerts dans toute la France entre 2013 et 2015. En mars 2015, David Enhco donne une série de 10 représentations de « Pierre et le Loup… et le Jazz ! » à Paris au Théâtre des Champs-Élysées.

L’année 2012 est ponctuée par une tournée en duo avec Thomas Enhco à l’occasion du Festival de Radio France à Montpellier. Il enregistre aussi la musique du film « 5H-5 » pour Sarah Moon. En août, il participe à la création d’un septet avec la chanteuse prodige Cécile McLorin Salvant et l’accompagne pour une série de concerts à l’Opéra de Lyon et à Paris. C’est en compagnie de son quartet qu’il se produit dans divers festivals, en direct sur Radio France et qu’il remporte le Premier Prix du Concours de jazz de Montauban.

En février 2013, David Enhco sort son premier album en quartet, La Horde, chez Cristal Records. Il s’est entouré de trois musiciens exceptionnels, Roberto Negro (piano), Florent Nisse (contrebasse) et Gautier Garrigue (batterie). Ensemble, ils offrent une musique recherchée, exigeante et profonde qui dégage une formidable énergie. Dès sa sortie, le disque est nommé « Révélation Jazzman », « Must TSF » et est plébiscité par la critique.
Depuis 2013, il se produit en France et à l’étranger avec le David Enhco Quartet, son duo Enhco Brothers, le Trio Casadesus-Enhco et The Amazing Keystone Big Band.
À la demande du Goethe Institut et à l’occasion des 50 ans du Traité de l’Élysée, il a participé à la création de deux projets franco-allemands. Un quartet, rencontre des frères Enhco et Wasserfuhr, et un hommage à Camus, qui offre une mise en scène originale, mêlant le théâtre à la musique et à la vidéo.
Son deuxième album en quartet, Layers, sort le 22 septembre 2014 sur le label Nome / L’Autre Distribution. L’album est Choc JazzMagazine, MustTSF, Qobuzissime.

2015 est une année très intense. En février, après le succès de « Pierre et le Loup… et le Jazz ! », David Enhco co-écrit et enregistre « Le Carnaval Jazz des Animaux / The Amazing Keystone Big Band », qui sort sur le label NOME et chez Hachette-Livre le 14 octobre 2015.
La première de ce nouveau projet a lieu le 26 juin 2015 dans le Théâtre Antique de Jazz à Vienne devant 6000 enfants déguisés pour l’occasion.
Deux jours plus tôt, un autre projet totalement inédit est créé devant plus de 2500 personnes : Djangovision – un hommage à Django Reinhardt. Pour l’occasion quatre musiciens exceptionnels sont invités à célébrer Django Reinhardt : le saxophoniste américain James Carter, le guitariste Stochelo Rosenberg et l’accordéoniste Marian Badoï.
Le même mois, David Enhco est invité pour la première fois à jouer avec le guitariste vietnamien Nguyên Lê.
En mai il se produit notamment dans le cadre du prestigieux Festival de l’Epau avec Michel Portal qui sera, en novembre, l’invité du David Enhco Quartet pour une série de concerts à l’Opéra de Lyon.
En décembre, il donnera trois ciné-concerts au Musée d’Orsay sur le thème du music-hall et de la fête avec une sélection de 6 court-métrages produits entre 1900 et 1935.
Le même mois, pour un concert exceptionnel à la croisée du jazz et de la musique classique, il se produira au Théâtre des Champs-Élysées dans une formation inédite : un quatuor avec Natalie Dessay, Laurent Naouri et Thomas Enhco.

David Enhco prépare l’enregistrement de son 3ème album en quartet et d’un disque de comptines pour enfants avec Caroline Casadesus et Thomas Enhco à paraître chez Hachette-Livre en novembre 2015.
Chaque année Il donne plus de 120 concerts avec ses différents projets :
– David Enhco Quartet
– The Amazing Keystone Big Band
– Trio Casadesus Enhco
– Duo Enhco Brothers

www.davidenhco.com

Marc Perrenoud

Marc Perrenoud (piano) né en 1981 à Berlin. Il Commence le piano à 6 ans, à Zurich. Il obtient son diplôme au sein du conservatoire de Lausanne en 2004 dans la classe de Monsieur Yannick Délez avec mention excellent. Post grade à Paris avec Monsieur Eric Watson (USA). Depuis 10 ans, il se produit dans de nombreuses salles de concerts et festivals à travers le monde dont Montreux Jazz Festival (CH), Jazz at Lincoln Center, New-York (USA), Snug harbour, New-Orleans (USA), Upstairs Vitellos, Los Angeles (USA), Ronnie’s Scott, London (UK), Festival de la Défense, Paris (F) Festival jazz sur son 31, Toulouse (F), Duc des Lombards, Paris (F), Sunside, Paris (F), Festival international de Clermont (F), EUNIC jazz Festival, Berlin (D), A Trane, Berlin (D) Unterfahrt, München (D), Eldenear Jazz Festival (D), Cully Jazz Festival (CH), Jazz no Jazz Festival, Zurich (CH) Schaffhausen jazz Festival (CH), Off Beat Basel (CH), Festival, Prague piano nights (CZ), Reduta, Praha (CZ), Jazz Docks, Praha (CZ), Budapest Take Five (HU) Jazz no Fundos, Sao Paulo (BRA), Triboz, Rio de Janeiro (BRA) Panama Jazz Festival (PAN), Buenos Aires International Jazz Festival (ARG), Rosario Jazz Festival (ARG), Montevideo Jazz Festival (UY), E.U International Jazz Festival, Santiago (CHE), JZ Shanghai, (CHI) Eastshore Beijing (CHI) Sapho Taiwan (TW), Cairo Opera house (EGY), Syria Jazz festival, Damas (SY), Global week for Syria Festival Beirut (LIB) Amman Jazz Festival, (JOR) Madajazzcar jazz fest. (MG)..etc
Parallèlement, il gagne plusieurs concours dont le « Montreux jazz Chrysler Award» en 2003, la bourse Friedlwald, Zurich 2005 ainsi que le prix du meilleur soliste au International jazz Festival Bern 2006. Finaliste du concours international de jazz de la Défense, Paris en 2006. En 2010 Il remporte avec « Marc Perrenoud Trio » le concours « ZKB jazzpreis» à Zurich. Il a joué avec de nombreux musiciens dont : Grégoire Maret, Kendrick Scott, Mina Agossi, Guillaume Perret, Baenz Oester, Marco Mueller, Cyril Regamey, Pedro Segundo, Pierre Audétat, Sylvain Ghio, Ivor Malherbe, Claudio Strüby etc.

Il sort « Stream Out » en 2006, duo avec le batteur Français Sylvain Ghio. Nominé dans la catégorie «meilleur disque de jazz 2006» par le magazine américain «all about jazz» En 2007, Il gagne la Bourse Patino, en collaboration avec la Cité internationale des arts de Paris. Il sort « logo » en 2008, disque en trio paru sous le label allemand Neuklang (Bauer Studios Ludwigsburg). Parmi les meilleures ventes jazz 2008 en Suisse, « logo » est unanimement salué par la critique internationale.
Marc Perrenoud trio est sélectionné en 2011 par le programme « encouragement prioritaire au jazz » de la fondation Pro Helvetia.
En 2012 il sort son deuxième disque en trio « Two Lost Churches » chez le label Challenge International records. Elu Révélation par le magazine français Jazzmagazine. La chaîne de télévision Mezzo produit un reportage de 90 mintues lors du concert de Marc Perrenoud Trio à Cully jazz festival. La même année, il donne un concert en trio dans la très prestigieuse Allen Room à New York. (Jazz at Lincoln Center).
En 2013 il sort son 4ème disque, «Vestry Lamento» chez Challenge International Records. Elu disque du mois (janvier 14) dans le très prestigieux magazine américain «Downbeat» ainsi que «révélation» par le magazine de la BBC à Londres et Jazzmagazine à Paris.

En 2014 Marc Perrenoud se produit en solo dans le cadre du Montreux Jazz Festival. La même année, il sera invité à présenter son répertoire trio aux Etats Unis, notamment à New-York et la Nouvelle Orleans.

Depuis 2008, le groupe « Marc Perrenoud Trio » a donné plus de 450 concerts à travers le monde. Marc Perrenoud enseigne au Conservatoire Supérieur de Genève. Il est cofondateur et directeur artistique du festival « les Athénéennes » à Genève.

www.marcperrenoud.com

Eklekto Percussion

Eklekto est un collectif de percussion contemporaine fondé en 1974 à Genève sous l’impulsion visionnaire du musicien Pierre Métral.
Avec un instrumentarium de plus de mille pièces en permanente évolution utilisé comme un laboratoire de création sonore, les musiciens d’Eklekto font vivre le répertoire du XXe et XXIe siècle. L’ensemble compte aujourd’hui plus de vingt membres percussionnistes et travaille en étroite collaboration avec compositeurs et artistes contemporains autour de la recherche sonore sous toutes ses formes. Après Steven Schick et Jean Geoffroy, la direction artistique est assurée dès 2013 par le percussionniste suisse Alexandre Babel.
Eklekto est commanditaire de près d’une centaine d’œuvres auprès de compositeurs tels que Yoshinisa Taira, Stefano Gervasoni, Roland Dahinden, Roland Auzet, Fritz Hauser, et a collaboré avec les chefs Arturo Tamayo, Stefan Asbury.

Dans ses récents projets, Eklekto questionne le format de concert de musique contemporaine à travers des propositions radicales. Tel le concert « Ôde au silence » (Fête de la musique, Genève), le concert électroacoustique « Drumming by numbers » (Bâtie festival de Genève), la trilogie « Words&Percussion » (Théâtre du Galpon, Genève), une collaboration avec le musicien électronique Etienne Jaumet (Electron Festival) ou le projet marathon de trois heures « Wandering tracks » du compositeur Thomas Meadowcroft (Radialsystem V, Berlin).

www.eklekto.ch

Jean-Frederic Neuburger

Né en 1986 à Paris, Jean-Frédéric Neuburger étudie l’orgue, le piano et la composition avant d’intégrer à treize ans le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, d’où il ressort en 2005 muni de cinq premiers prix. Il se perfectionne par la suite à Genève auprès de Michael Jarrell pour la composition. Depuis lors il a une double activité de compositeur et de pianiste reconnu pour l’extrême variété de son répertoire.

Jean-Frédéric Neuburger reçoit de nombreuses commandes, notamment du Boston Symphony Orchestra, du Festival d’Evian, de Radio-France, du Concours International Long-Thibaud, des Folles Journées de Nantes, et ses œuvres ont été jouées par l’Orchestre de Paris et le Boston Symphony Orchestra sous la direction de Christoph von Dohnanyi et le Chœur et l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Pascal Rophé. Ses œuvres de musique de chambre ont été jouées par Henri Demarquette, François Salque, Nicolas Dautricourt, Lise Berthaud, Raphaël Sévère, Bertrand Chamayou en des lieux tels que le Lincoln Center, Lucerne Festival, Musikverien Vienna….
Il se produit en soliste avec les orchestres les plus prestigieux (New-York Philharmonic, San Francisco Symphony, Philadelphia Orchestra, NHK Symphony, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de Paris, Orchestre du Capitole de Toulouse…) et collabore avec des chefs renommés comme François-Xavier Roth, Paavo Jarvi, David Zinman, Jonathan Nott, Michael Tilson Thomas… Il a aussi travaillé avec Pierre Boulez notamment pour étudier sa Deuxième Sonate pour piano. En janvier 2014, l’Auditorium du Louvre lui a offert une carte blanche de six concerts.
Il est invité par les plus grands festivals internationaux (Verbier, Lucerne, Klavier-Festival Ruhr, La Roque d’Anthéron, Saratoga, La Jolla Music Society) et en tant que chambriste il se produit avec les plus brillants musiciens de sa génération, comme le Quatuor Modigliani, Bertrand Chamayou, Renaud Capuçon, Tatjana Vassiljeva, Raphaël Sévère…

Il consacre une partie importante de son activité d’interprète à la diffusion de la musique d’aujourd’hui : il crée en 2012 le Concerto pour piano de Philippe Manoury avec l’orchestre de Paris dirigé par Ingo Metzmacher ainsi que des œuvres de Bruno Mantovani, Phillip Maintz, Yves Chauris.
Ses disques ont été salués par la presse internationale. Le « Live at Suntory Hall » paru en 2008 obtint un « Choc » du Monde de la Musique et son enregistrement des Concertos pour piano de Ferdinand Herold a reçu un « Choc » de Classica.

Edité depuis 2012 chez Durand (Universal Music Publishing), Jean-Frédéric Neuburger reçoit le prix Lili et Nadia Boulanger de l’Académie des Beaux-Arts et le Prix Hervé Dugardin de la Sacem 2015.

Laurent Coulondre Trio

Laurent Coulondre fait partie de cette jeune génération de musiciens qui participe avec talent et sans tabou à l’évolution du jazz en France. Doté d’un sens rythmique et harmonique sans pareil, il s’exprime au piano comme à l’orgue dans une liberté sans limite, faisant preuve pour son jeune âge d’une musicalité, d’une maîtrise et d’une sensibilité à couper le souffle. Des qualités essentielles qui ne sont pas sans rappeler celles des grands noms du jazz. Comme si cela ne suffisait pas, Laurent Coulondre se démarque à travers un concept totalement inédit de «trio réversible» créant ainsi une identité sonore sans précédant. Oscillant entre trio classique piano / contrebasse / batterie et trio orgue / basse 6 cordes et batterie, Laurent Coulondre Trio propose une musique étonnante et détonante, toujours dans une démarche de création mais sans jamais laisser le public de côté.
Né en 1989, Laurent a enregistré et/ou joué aux côtés de: Paul Jackson, Peter Bernstein, Terell Stafford, Jesse Davis, Flavio Boltro, Nicolas Folmer, Damien Schmitt, Stéphane Huchard, Manu Codjia, Pierre de Bethmann, Michèle Hendricks, Sylvain Beuf, Christophe Wallemme, Laurent Vernerey, Benjamin Henocq, Lukmil Perez, Felipe Cabrera, Ricardo Izquierdo, Panagiotis Andreu, Jean-Charles Richard, Bruno Rousselet, Philippe Soirat, Gerry Lopez, Shauli Einav, Baptiste Herbin, André Villégier, Roger Guérin, Olivier Temime, Claude Egéa, Frédéric Favarel, Rémi Vignolo, Daniel Huck, Sylvain Del Campo, Frédéric Couderc, Magali Pietri, Christian Salut, François Chassagnite, Christian Brun, Christophe Marguet, Ronald Baker…

Dans les festivals: «Jazz à Vienne», «Jazz in Marciac», «Jazz sur son 31», «Jazz Delft» (Hollande), «Rabo Jazz» (Hollande), «Jazz à Castellon» (Espagne), «Orléans Jazz», «Versailles Jazz», , «Marly Jazz», «Ferté jazz», «Jazz en Blaye», «Agglo Jazz», «Nuits du Jazz », «Jazz à Conilhac», «Saveur Jazz», «Jazz en Baie», «Jazz sous les châtaigniers», «Drums Summit», «Jazz à Junas», «Turbulences à Vanves», «Printemps du jazz», «Quimper Jazz», «Jazz in Montauban», …
En première partie de: Chucho Valdès, Jacky Terrasson, Dee Dee Bridgewater, Marcus Miller, Michel Legrand, Al Jarreau, Sylvain Luc, Didier Lockwood, Rhoda Scott, Biréli Lagrène, André Ceccarelli, Francois Moutin, Ari Hoenig, Bojan Z, Michel Portal, Manu Dibango, Minino Garay, Tony Malaby, Bernard Lubat, No Jazz…
Mais aussi: New Morning, Duc des Lombards, Zénith de Toulouse, Le Bikini, Auditori Barcelone (Espagne), Kulturbüro Friedrichshafen (Allemagne), Grande scene du Chesnay, L’Astrada, Théâtre de Nîmes, Palais de la culture de Puteaux, Sunset/Sunside, Auditorium du Thor, Petit Journal Montparnasse, Nova Jazz Cava, Salle Wagram, IMFP…
En 2014, Laurent est élu «Génération Spedidam» et enregistre son nouvel album trio « OPUS II». De plus en plus solicité sur la scène jazz, il multiplie les experiences en temps que pianiste, organiste et clavieriste.
Il joue et vient d’enregistrer pour le nouveau projet de Nicolas Folmer «Horny Tonky» (Rosario Giuliani, Stéphane Guillaume, Damien Schmitt, Laurent Vernerey, Daniel Zimmermann..) et le nouveau projet de Pierre de Bethman, «SHIFT» (Stéphane Edouard, Pierre-Alain Tocanier) Laurent sera également présent sur les nouveaux disques de Sylvain Beuf (Manu Codjia, Philippe Buissonet, Julien Charlet) et Stéphane Huchard (Laurent Vernerey) Et parallèlement il a travaillé comme arrangeur sur le nouvel album Nu-Soul de Laura David tout juste récompensé par la SACEM.

PIERRE MANCINELLI

Pianiste, improvisateur et compositeur né en 1976 à Johannesburg, en Afrique du sud, Pierre Mancinelli met sa riche et solide formation de musicien au service d’une recherche constante de voies poétiques nouvelles.

Diplomé des Conservatoires Supérieurs de Musique de Paris, et de Lyon (classes d’Eric Heidsieck, Philippe Lefebvre et Thierry Escaich) il obtient quatre importants prix internationaux : Arturo-Benedetti Michelangeli, London World piano competition, Helsinki Sibelius Maj Lind competition, Bechstein Klavierwettbewerb.
Sa rencontre avec Jean-françois Zygel est déterminante, élargissant son champs musical d’activités et initiant une collaboration fructueuse dans le domaine de l’improvisation (comme la nuit de l’improvisation à laquelle il participe au Grand Théâtre du Châtelet.)

Il a été accueilli au Royal Festival Hall à Londres, à la salle Gaveau à Paris, au Finlandia Hall à Helsinki, à l’Essen Philamonic Hall en Allemagne et a notamment joué en soliste avec le London Philamonia et l’orchestre de la radio de Finlande.

Fasciné par l’image, il trouve là un terrain particulièrement fécond, qu’il aborde comme un défi perpétuel. En tant que compositeur-improvisateur, il donne des ciné-concerts notamment pour le musée d’Orsay, la cinémathèque française, le festival Paris Cinéma ou encore le forum des images… Il travaille aussi avec le CNC (centre national du cinéma), les archives françaises du film, l’université de Paris X, L’AFRHC, l’université de Lausanne, la cinémathèque suisse.
Il a créé et enregistré avec son trio Polvere stellare la musique du film Le diable au cœur de Marcel L’Herbier, sorti en dvd. Pierre Mancinelli enseigne le piano et l’improvisation au conservatoire de Genève.

THOMAS DELCLAUD

Né en 1976, Thomas Delclaud commence le piano dès l’âge de six ans à l’école de musique de Miribel puis intègre les classes à horaires aménagés du Conservatoire National de Région de Lyon. Il en sort avec de nombreux prix : piano (1994), musique de chambre (1995) ainsi que deux prix de perfectionnement dans ces disciplines (en 1995 et 1996).
Par la suite, il entre au Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon dans la classe de piano de Roger Muraro ainsi que dans la classe d’écriture de Loïc Mallié, obtenant deux premiers prix. Il effectue également un Cycle d’Etudes Complémentaires Spécialisées de musique de chambre dans la classe de Michèle Scharapan ainsi qu’un cycle de perfectionnement en piano dans la classe de Pierre Pontier.
En 2003, il a été boursier du Mécénat Musical Société Générale afin de suivre les cours de musique de chambre du Trio de Trieste à Duino en Italie. Il a participé la même année au festival de la Roque d’Anthéron en tant qu’ensemble en résidence (formation de trio avec piano) et a pu se perfectionner auprès de maîtres comme Christian Ivaldi, Claire Désert, Emmanuel Strosser et le trio Wanderer.

Il a obtenu en juin 2005 un prix de musique de chambre mention très bien en formation piano- violoncelle avec Miwa Rosso au CNSMD de Paris. Il a pu étudier avec Claire Désert, Ami Flammer et Diana Ligeti. Il y a également obtenu le Certificat d’Aptitude de piano en juin 2006.
Compositeur, Thomas Delclaud a créé ses mélodies dans le style russe à l’amphithéâtre de l’Opéra de Lyon en mai 2003 avec la mezzo-soprano Diana Axentii. Par la suite, il lui a été commandé une pièce pour hautbois et piano par Florent Charreyre, hautboïste solo à l’orchestre de Kyoto.
Durant l’année 2008-2009, il a joué en concert son cycle de mélodies sur des poèmes de Michel Archambault, Effet de Nuit d’après un poème de Verlaine, ainsi que ses pièces instrumentales et vocales pour ensemble baroque pour le festival «Entre Ciel et Terre» organisé dans le pays de Briançon.
Par ailleurs, la saison suivante a été l’année de composition de son conte musical pour enfant «La Fameuse Invasion de la Sicile par les Ours» d’après Dino Buzzati.

Enfin, Thomas Delclaud a créé en 2009 avec Eugénie Zebrowska-Selin L’Association Alma Viva, qui a pour but de promouvoir une compagnie de musiciens et de se produire en concert.
Aujourd’hui, il partage ses activités artistiques entre la musique de chambre, la composition et la pédagogie.

Il enseigne le piano au Conservatoire de Musique de Genève en tant que professeur titulaire depuis septembre 2011.

SCIENCE-FICTION LIEDER

CELINE WASMER

Née à Sigmaringen en Allemagne, Céline Wasmer commence à jouer du violon et du piano dès l’âge de 5 ans. Lors de sa scolarité, elle achève une formation en musique sacrée avec mention. Puis, grâce à une bourse de la Studienstiftung des Deutschen Volkes, elle étudie parallèlement la médecine et le chant classique à la Musikhochschule de Freiburg im Breisgau. Elle se perfectionne ensuite à la Hochschule für Musik de Bâle où elle obtient un Master spécialisé de musique contemporaine. Elle obtient par ailleurs son doctorat de médecine à l’Institut für Musikermedizin Freiburg.
Trés engagée dans l´interprétation de la musique sacrée et contemporaine, elle se concentre également sur le répertoire lyrique. Ainsi a-t-elle chanté des rôles tels que Musetta, Pamina, Gretel ou Solveig.

Depuis 2008, elle est membre de la compagnie d’opéra pour enfants musicbox4kids Freiburg. En 2012, elle est lauréate du Kammeroper Schloss Rheinsberg, ce qui lui permet d’incarner le rôle de la Princesse Wilhelmine.

En automne 2014, elle est engagée comme soliste à la Biennale di Venzia pour une création mondiale.

www.celinewasmer.npage.de

FRANÇOIS GIRARD GARCIA

François Girard Garcia commence ses études musicales à l’âge de 6 ans au Conservatoire de Toulouse avec Klaus Muhlberger. A 15 ans, il remporte un troisième prix au concours international Leo Weiner et un second prix au concours international de musique contemporaine hongroise à Balassagyarmat.
Titulaire d’un Master of Art à la Royal Academy of Music de Londres, sa rencontre avec David Grimal auprès de qui il étudie en classe soliste à la Musikhochschule de Saarbrücken est déterminante. Il se développe également au contact de grands artistes tels Pierre Boulez, Peter Eötvös, György Pauk, Thomas Brandis, Igor Ozim, Pavel Vernikov, Stephan Picard, Vadim Repin, Vera Beths, Rainer et Jurgen Kussmaul, Rudolf Koelman, Jean-Jacques Kantorow, dans des évènements comme les London Masterclasses, l’académie Gustav Mahler, l’académie de Villecroze ou le festival de Lucerne.

Il se produit en soliste dans le double concerto de Bach à Toulouse en 2003, et dans le concerto de Bruch au Duke’s Hall à Londres en 2010. Passionné de musique de chambre, il travaille pendant six ans avec le quatuor Ysaÿe et Jacques Saint-Yves. Il donne de nombreux concerts à travers l’Europe dans des festivals comme Viana Music festival, festival de Lucerne, festival de Marseille, Chipping Camden festival, Teplice festival, Musique au bois.
Egalement concerné par la transmission et l’échange avec les plus jeunes, il est professeur de violon et chef d’orchestre au Conservatoire de Zürich et crée en 2013 un projet musical en Ethiopie avec l’ONG “Seeds of Africa” afin d’enseigner le violon aux enfants. Il termine un Master pédagogique à la Zürcher Hochschule der Kunst avec Ilya Gringolts.

François est membre depuis 2010 de l’ensemble Les Dissonances créé par David Grimal. Il créera en Octobre Sprich auch du de Matthew Aucoin à la Tonhalle de Zürich avec la pianiste Paulina Maslanka, jouera le 2ème concerto de Bartok à Saarbrücken ainsi qu’une série de concerts avec la pianiste Raissa Zhunke en Suisse et à New York.

NOEMIE BIALOBRODA

Née à Paris en 1988, Noémie Bialobroda a étudié avec Nobuko Imai et Miguel Da Silva à la Haute Ecole de Musique de Genève où elle obtient son Master d’Interprétation en juin 2011. La même année elle entre en 3ème cycle au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en Diplôme d’Artiste où elle se perfectionne auprès de Jean Sulem et Hae Sun Kang.
En 2014, elle rejoint le Quatuor Aviv avec lequel elle mène une carrière internationale.
Remarquée sur la scène des concours internationaux, elle est lauréate du Beethoven International Viola Competition 2010 et demi-finaliste du Concours International d’alto de Tokyo en 2012. De plus, elle est soutenue la Fondation Hirschmann (Suisse) et par la Fondation Meyer (France).
Passionnée de musique de chambre, elle collabore avec des artistes tels que Luis Claret, Boris Garlitsky, Francois Guye, Philippe Müller, Tedi Papavrami, Jean Sulem, Jean-Pierre Wallez, le Quatuor Rosamonde pour des concerts en France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Autriche, aux Etats-Unis et en Israël.
Noémie est l’invitée de programmations telles que le Festival Manifeste de l’IRCAM, le Festival Messiaen à la Meije, l’Académie du festival de Verbier, les Estivales de Megève, le Festival de Cervo (Italie), la Cité de la Musique (amphithéâtre), Les Moments Musicaux de Touraine…
Très engagée dans l’interprétation de la musique contemporaine, elle est la dédicataire de deux pièces pour alto solo crées à l’IRCAM : le Caprice pour alto seul et électronique du compositeur japonais Keita Matsumiya (2012) et Drifting de Pierre Stordeur (création avril 2013). Elle est régulièrement invitée à jouer avec l’Ensemble Modern de Francfort.
Lors du Festival Manifeste de l’IRCAM 2012, elle collabore avec la compagnie de danse ZOO de T. Hauert au Centre George Pompidou. Le grand succès de cette rencontre a donné lieu à la création de Mono de Thomas Hauert, un spectacle alliant danse et alto solo actuellement en tournée européenne (Paris, Bruxelles, Helsinki, Frankfort, Genève, St Brieuc…).
En 2013, Noémie a réalisé son premier enregistrement discographique dans la série “Jeune Soliste” de la Fondation Meyer, consacré à cinq œuvres du grand répertoire pour alto seul écrites après 1920 (Sequenza VI de L. Berio, Sonate de B. A. Zimmermann, Notturni Brillanti de S. Sciarrino, Prologie de G. Grisey et Sonate op 25 n°1 de P. Hindemith).
Passionnée par l’enseignement, elle est Professeur d’alto au Conservatoire de Musique de Genève depuis 2010 et au Conservatoire de Lausanne depuis 2014.

www.noemiebialobroda.com

HILDE SKOMEDAL

Très tôt passionnée par la musique de chambre, la violoncelliste norvégienne Hilde Skomedal reçoit dès l’âge de onze ans des cours réguliers en formation de quatuor à corde à l’école de musique de Sandnes (Norvège). Parmi les nombreux projets de musique de chambre qui s’en suivent, elle obtient avec le Trio Bjergsted en 2000 une place de demi-finaliste à la Trondheim International Chamber Music Competition. Violoncelliste du Katharsis Quintet, elle se produit régulièrement en Suisse, en Allemagne et en Norvège ainsi qu’au Japon où elle fait une tournée en 2009, avec plusieurs concerts à Tokyo et à Sapporo. En avril 2010, le quintette se produit à Lausanne, en direct sur les ondes de la Radio Suisse Romande. En Suisse, Hilde Skomedal joue dans l’Ensemble Lyra qui se produit sur la scène internationale. Différents projets de workshops avec le Katharsis Quintet, ainsi qu’avec l’Ensemble Lyra, lui offrent la possibilité de développer une pédagogie tournée vers la musique de chambre et l’écoute de l’autre.
Hilde Skomedal a reçu sa formation au Barratt Due Musikkinstitutt à Oslo et à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Elle est lauréate de nombreux prix et bourses (Bourse culturelle de Sandnes kommune, Prix SR- bank, Sparebank1 G9alt, Prix culturel de Sandnes Sparebank). Hilde Skomedal a été soliste avec l’Orchestre Symphonique de Stavanger (SSO) et avec le Sandnes Orkesterforening. En 2010, dans le cadre de l’anniversaire de 160 ans de l’écrivain norvégien Arne Garborg, Hilde Skomedal est directrice musicale du disque Garborg Bach Brahms, dans lequel elle se produit avec le pianiste suisse Lucas Buclin.
Hilde Skomedal termine en 2013 son master en violoncelle baroque à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Bruno Cocset, où elle approfondit sa pratique de l’improvisation, de la basse continue et de la rhétorique musicale. Suite à sa rencontre avec Béatrice Massin en 2012, Hilde Skomedal se passionne pour la danse baroque. Sous la conduite de la chorégraphe française, elle mène des projets avec des danseurs professionnels, pour faire vivre le lien très proche entre la musique et le mouvement. Engagée par 3art3 Company, Hilde Skomedal participe actuellement au spectacle de danse et de musique Untold, qui réunit des éléments contemporains, baroques et électroniques dans une performance principalement improvisée.

EMMANUEL CHRISTIEN

Né en 1982, Emmanuel Christien intègre la classe de Jacques Rouvier au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1999 et y obtient brillamment ses prix de piano, de musique de chambre et d’accompagnement vocal. Il entre en cycle de perfectionnement en 2005. Il est alors lauréat de la Fondation Alfred Rheinold qui lui offre un piano « Blüthner ».
Emmanuel a pu travailler avec des personnalités telles que Jean-Claude Pennetier, Aldo Ciccolini, Paul Badura-Skoda ou Anne Queffélec. Il a été primé dans plusieurs concours internationaux (prix de la meilleure interprétation des œuvres de Brahms au concours Casagrande à Terni (Italie), concours européen Vlado Perlemuter).
Il poursuit parallèlement un cursus de musique de chambre (avec la violoncelliste Aurélienne Brauner) et se forme au répertoire du Lied et mélodie avec la mezzo-soprano Clémentine Margaine et la soprano Marie-Bénédicte Souquet dans la classe d’Anne Grappotte ainsi qu’avec Ruben Lifschitz à la fondation Royaumont.
Emmanuel s’est produit en soliste et en musique de chambre dans de nombreux festivals en France et à l’étranger : Festival de Saint-Denis, Folle journée de Nantes, La Roque d’Anthéron, Radio-France Montpellier, Cordes sur Ciel, Chopin à Bagatelle, Festival Berlioz ainsi qu’au Japon, en Inde (Arties Festival), Italie, Canada, Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne…
Il a joué en concerto avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire, l’Orchestre de Caen, l’Orchestre de chambre de Moldavie, l’Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon, l’Orchestre de Paris avec les chefs d’orchestre Didier Talpain, Stefan Asbury, Lawrence Foster, Cornelius Meister.
Musicien de chambre passionné, il s’est produit avec des artistes tels que David Fray, Bruno Monsaingeon, Adam Laloum, le quatuor Ardeo, Jean-Claude Pennetier qui l’invite en 2011 au festival Piano Passion de l’Opéra de Saint-Etienne, Dame Felicity Lott (Arties Festival en novembre 2014). Il a également collaboré avec le metteur en scène Jean-Paul Scarpitta et participe régulièrement à des projets associant théâtre, littérature et musique.
On a pu l’entendre à la radio dans les émissions Génération jeunes interprètes, Dans la cour des grands, L’Atelier du chanteur…
On peut l’entendre au disque dans le répertoire français pour violon et piano avec Samika Honda (Polymnie), dans les Pièces pour alto, clarinette et piano de Max Bruch avec l’altiste Nicolas Bône et le clarinettiste Olivier Patey (Arties Records), ainsi que dans les quatuors de Chausson et Mahler, avec l’ensemble Monsolo (King Records).

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ARMELLE CORDONNIER

Au cours de ses études au Conservatoire de Lyon, au Conservatoire du Centre à Paris, à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et lors de stages, Armelle Cordonnier a la chance de travailler avec de grands professeurs tels que Frédéric Berteletti, José-Daniel Castellon, Robert Aitken, Cécile Daroux, Brigitte Buxtorf, Verena Bosshart.
Elle est titulaire d’une médaille d’or du Conservatoire de Lyon, d’un prix de la ville de Paris, du diplôme de soliste de la H.E.M. de Lausanne et du Certificat d’Aptitude.
Elle commence à enseigner la flûte à 18 ans, et au fil des années elle expérimente des contextes très divers : écoles associatives, municipales, conservatoires, écoles d’harmonies, stages, etc. Les différences dans les objectifs des élèves et dans les projets d’établissements lui permettent de développer des facultés d’adaptation et d’engager une réflexion qu’elle poursuivra durant sa formation à la pédagogie au CNSMD de Paris, notamment au travers de son mémoire « Corps, a-corps et désaccords dans le jeu de la flûte »

Elle enseigne actuellement au Conservatoire de Musique de Genève, et parallèlement elle est interprète au sein de plusieurs formations de styles variés ; l’ensemble Namascae, musique des XXème et XXIème siècles, le groupe Noir Houblon, rock irlandais, le collectif Györg Projekt, créations et performances, l’ensemble de flûtes Pentagônes, crée par Sophie Dufeutrelle.
Elle s’investit dans toute musique qui peut provoquer un écho entre l’art et le vivant.