LES ATHÉNÉENNES LES ATHÉNÉENNES

MARINA VIOTTI

“Une personnalité dans le plein sens du terme, une artiste jusqu’au bout des ongles, qui n’hésite pas à faire cohabiter des univers a priori totalement étrangers” (Magazine Nuances)

© David Ruano © David Ruano

Après un diplôme de flûte traversière, Marina Viotti s’essaie au jazz, au gospel, au heavy metal et, un diplôme de hautes études littéraire (hypokhâgnes) en poche, part s’installer à Vienne pour commencer le chant lyrique auprès de Heidi Brunner en 2011. En 2013, elle entre dans la classe de Brigitte Balleys à l’HEMU, où elle obtient un diplôme de soliste. Elle se perfectionne ensuite dans le belcanto auprès de Raul Gimenez à Barcelone.

Marina est élue en 2019 “Meilleure jeune chanteuse de l’année” aux International Opera awards, et gagne de nombreux prix dans différents concours : Finaliste du concours Operalia en 2018, 3e prix du Concours de Genève en 2016 ,1er prix au concours Kattenburg à Lausanne en 2017 et et le Prix international du Belcanto au festival Rossini in Wildbad (Allemagne) en 2015. Ses rôles importants à l’opéra incluent : Rosina (Barbier de Séville) au Bolshoi, Mélibéa (Le Voyage à Reims) et Nicklausse/La Muse (Les Contes d’Hoffmann) au Liceu de Barcelone ; Arsace (Aureliano in Palmira) et Isabella (L’italienne à Alger) au festival Rossini à Wildbad puis au Théâtre de Lucerne, où elle a également interprété La Grande Duchesse de Gerolstein (Offenbach) et Elisabetta (Marie Stuart); Stephano (Roméo et Juliette) à la Scala, Rosina (Le Barbier de Séville) et Olga (Onegin) à l’Opéra du Rhin ; Maddalena (Rigoletto) à l’opéra de Zürich et au Bayerische Staatsoper Münich . Elle a également fait parti de la troupe des Jeunes solistes du Grand Théâtre de Genève pendant deux ans. A venir : Bradamante (Alcina) à Strasbourg, Dorabella à Bilbao, Arsace (Semiramide) à Lausanne, Isabella (Rossini) et Octavian (Rosenkavalier) à la Scala. Marina chante la partie d’alto solo dans plusieurs concerts dont, entre autres: Les Motets de Bach, La Messe en UT (Mozart), les Kindertotenlieder (Mahler), Le Stabat Mater (Pergolesi), Der Rose Pilgerfahrt (Schumann), Le Messie (Händel), La petite messe solennelle (Rossini), Le Requiem de Verdi, El amor Brujo (De Falla) , La Passion de Saint Mathieu (Bach) ou encore Le Poème de l’amour et de la mer (Chausson). Avec ses programmes diversifiés et ouverts, elle est l’invitée de nombreux festivals (Solothurn Classics, Lavaux Classics, Label Suisse, Festival de la Cité, Tarragona, Périgord Noir, Victoria de Los Angeles, Hakuba), de la France au Japon en passant par l’Espagne, Le Brésil ou l’Allemagne, avec notamment les récitals “Porque existe Potro querer ” et “Love has no borders”. Désireuse d’explorer d’autres voies et de rapprocher les genres et les gens, “virevoltant d’un style à l’autre avec un naturel désarmant et une parfaite aisance musicale” Marina créée des projets qui font appel tant au répertoire lyrique qu’au cabaret, jazz chanson.