Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia / Il était une fois en Amérique
Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia sont des pianistes aux parcours singuliers. Le programme qu’ils proposent ici est caractéristique de leur désir de concilier le répertoire pianistique avec des œuvres récentes, moins connues du public.
Autour du célèbre «Prélude à l’Après-midi d’un faune» de Debussy, trois œuvres américaines aussi différentes qu’intéressantes.
La musique “Ellis Island” est une courte pièce méditative accompagnant le film éponyme de 1981, conçu et réalisé par la compositrice Meredith Monk elle-même, et Bob Rosen.
Ni fiction, ni documentaire, ce film évoquel'expérience des immigrants entrant en Amérique au tournant du siècle passé.
Les «Four movements» de Philip Glass sont représentatifs de sa période récente. La répétivité minimaliste n’est plus ni structurelle ni envoutante, mais prétexte à l’exposition d’idées harmoniques et mélodiques (faussement?) naïves. Une musique assez énigmatique dont on ne comprend si elle est expressive ou au contraire détournée de l’expression.
Le «Prélude à l’Après-midi d’un faune» est unique dans l’histoire de la musique de par son modernisme et sa perfection: on pourrait le considérer comme la première œuvre orchestrale «impressionniste» (même si Debussy n’a jamais apprécié cette «étiquette»): souplesse mélodique, subjectivité et sensualité de l’harmonie, liberté structurelle, richesse fastueuse de l’orchestration. La version pianistique jouée ce soir pourrait être une réponse aux détracteurs de l’époque qui reprochaient
à Debussy de compenser le manque de tenue du discours par la séduction des couleurs orchestrales. Or, même privée de sa géniale orchestration, l’œuvre et extrêmement belle, et laisse à entendre sa mystérieuse perfection formelle.
Hallelujah Junction de John Adams est une musique radieuse. Une répétivité toute américaine, mais au minimalisme très peu minimal: invention rythmique, variations pianistiques, progressions harmoniques y foisonnent dans un continuum plus incantatoire que mécanique.
West Side Story est une œuvre incontournable
du répertoire lyrique américain. Né de la collaboration de Leonard Bernstein (musique), de Stephen Sondheim (paroles) et d'Arthur Laurents (livret), et créée le 26 septembre 1957 au Winter Garden Theatre de Broadway, ce «musical» transpose le drame de Roméo et Juliette depuis Vérone vers les deux rives de l’île de Manhattan. Maria et Tony y vivent une histoire d’amour impossible sur fond de bandes rivales.
Avec l’adaptation cinématographique réalisée en 1961 par Robert Wise, les airs de West Side Story sont ancrés dans toutes les mémoires.
À l’occasion du centenaire de Leonard Bernstein, The Amazing Keystone Big Band propose une nouvelle adaptation de West Side Story, avec la présence d’un comédien et de quatre chanteurs et chanteuses exceptionnels.
The Amazing Keystone Big Band est un ensemble de jazz de 17 incroyables musiciens dirigés par Bastien Ballaz, Jon Boutellier, Fred Nardin et David Enhco. Fidèles à leurs habitudes - que l’on a connues dans leurs adaptations jazz de «Pierre et le Loup» et du «Carnaval des Animaux» - les musiciens ont conçu «leur» West Side Story comme un spectacle familial qui fait fi des générations.
Sur scène, l’orchestre fait swinguer la géniale partition de Bernstein, dans des versions explosives et cuivrées des splendides airs d’«America», «Maria», «I Feel Pretty», «Tonight», and many more…
LUCIE ANTUNES / CARNAVAL
Percussionniste surduouée, Lucie Antunes a été propulsée sur le devant de la scène aux côtés de Moodoïd, Aquaserge, Yuksek ou encore Susheela Raman. Cette implication dans la musique des autres fait naître rapidement
son désir de se consacrer à sa propre musique. Touche à tout insatiable, Lucie s’enferme alors dans son studio, rassemble ses instruments, convoque ses complices d’un soir ou de toujours tels que Chassol, Vincent Segal, Halo Maud, Léonie Pernet, Julien Gasc, avec cette idée trouble de fabriquer sans ordinateur ni artefacts une musique instrumentale et percussive taillée pour la danse et la nuit : casser les frontières, bousculer les genres et rendre le dancefloor plus beau, plus doux, plus grand,
plus intelligent et plus ouvert. Quand on écoute sa musique, on pense à un Terry Riley qui aurait mangé de la testostérone, un Steve Reich sous ecstasy, et plus généralement à tous les précurseurs de la musique répétitive. Une traversée sensorielle universelle qui nous fait découvrir de nouvelles matières sonores grâce au mélange de sons acoustiques, d’objets de récupérations et de sons électroniques. Son dernier album, Carnaval, co-réalisé avec sa sœur de cœur Léonie Pernet et donné ce soir pour la 1ère fois en Suisse, est le fruit de trois années de recherches, de pertes et de trouvailles.
C’est dans le besoin de fête, la peur de la mort, la recherche effrénée de liberté, la joie pure, et la chaleur de l’amour que Lucie est allée puiser son inspiration. Un carnaval électronique foisonnant, très personnel dans lequel se côtoient l’instrumentarium de la percussionniste et des volutes électroniques et synthétiques. Sur scène, quatre interprètes-performeuses touche-à-tout dont le talent ne se limite pas à la musique : performance, danse, percussions, chant, cris, transe au milieu des batteries, des synthés, des vibraphones et des cloches tubulaires.
La volonté d'abolir les distances, de s’affranchir des étiquettes, pour créer frottements, carambolages, rencontres, et fabriquer ainsi toujours plus de chaleur humaine.
JEAN-ALEXANDRE BLANCHET / ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD
De retour aux platines, pour un set tout spécialement crée pour l’occasion, le « Baron » des nuits des Athénéennes, JAB pour les intimes, fétichiste du funk, de la soul, du disco et de l’esthétique 70’s, fantastique comédien, surdoué touche-à-tout, et irrésistiblement sympathique : Jean-Alex nou propose ce soir un DJ set / Live Vidéo inédit, hommage à Lalo Schifrin. Ambiance Hot New Hollywood-Chateau Marmont-Glam West Coast.
20h
CLASSIQUE ET CONTEMPORAIN
[TARIF A]
Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia / Il était une fois en Amérique
Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia sont des pianistes aux parcours singuliers. Le programme qu’ils proposent ici est caractéristique de leur désir de concilier le répertoire pianistique avec des œuvres récentes, moins connues du public.
Autour du célèbre «Prélude à l’Après-midi d’un faune» de Debussy, trois œuvres américaines aussi différentes qu’intéressantes.
La musique “Ellis Island” est une courte pièce méditative accompagnant le film éponyme de 1981, conçu et réalisé par la compositrice Meredith Monk elle-même, et Bob Rosen.
Ni fiction, ni documentaire, ce film évoquel'expérience des immigrants entrant en Amérique au tournant du siècle passé.
Les «Four movements» de Philip Glass sont représentatifs de sa période récente. La répétivité minimaliste n’est plus ni structurelle ni envoutante, mais prétexte à l’exposition d’idées harmoniques et mélodiques (faussement?) naïves. Une musique assez énigmatique dont on ne comprend si elle est expressive ou au contraire détournée de l’expression.
Le «Prélude à l’Après-midi d’un faune» est unique dans l’histoire de la musique de par son modernisme et sa perfection: on pourrait le considérer comme la première œuvre orchestrale «impressionniste» (même si Debussy n’a jamais apprécié cette «étiquette»): souplesse mélodique, subjectivité et sensualité de l’harmonie, liberté structurelle, richesse fastueuse de l’orchestration. La version pianistique jouée ce soir pourrait être une réponse aux détracteurs de l’époque qui reprochaient
à Debussy de compenser le manque de tenue du discours par la séduction des couleurs orchestrales. Or, même privée de sa géniale orchestration, l’œuvre et extrêmement belle, et laisse à entendre sa mystérieuse perfection formelle.
Hallelujah Junction de John Adams est une musique radieuse. Une répétivité toute américaine, mais au minimalisme très peu minimal: invention rythmique, variations pianistiques, progressions harmoniques y foisonnent dans un continuum plus incantatoire que mécanique.
Monk Ellis Island / Glass Four Mouvements
Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune (transcription de l’auteur) / Adams Hallelujah Junction
LES RÉCITS D’ELLIS ISLAND (Robert Bober et Georges Perec, 1980)
THE HOURS (Stephen Daldry, 2002) / CALL ME BY YOUR NAME (Luca Guadagnino, 2017) / FLASH DANCE (Adrian Lyne, 1983) / PASSION (Brian de Palma, 2013) / ALLEGRO NON TROPPO (Bruno Bozzetto, 1979)
21h30
Jazz | COMEDIE MUSICALE
[TARIF A]
West Side Story est une œuvre incontournable
du répertoire lyrique américain. Né de la collaboration de Leonard Bernstein (musique), de Stephen Sondheim (paroles) et d'Arthur Laurents (livret), et créée le 26 septembre 1957 au Winter Garden Theatre de Broadway, ce «musical» transpose le drame de Roméo et Juliette depuis Vérone vers les deux rives de l’île de Manhattan. Maria et Tony y vivent une histoire d’amour impossible sur fond de bandes rivales.
Avec l’adaptation cinématographique réalisée en 1961 par Robert Wise, les airs de West Side Story sont ancrés dans toutes les mémoires.
À l’occasion du centenaire de Leonard Bernstein, The Amazing Keystone Big Band propose une nouvelle adaptation de West Side Story, avec la présence d’un comédien et de quatre chanteurs et chanteuses exceptionnels.
The Amazing Keystone Big Band est un ensemble de jazz de 17 incroyables musiciens dirigés par Bastien Ballaz, Jon Boutellier, Fred Nardin et David Enhco. Fidèles à leurs habitudes - que l’on a connues dans leurs adaptations jazz de «Pierre et le Loup» et du «Carnaval des Animaux» - les musiciens ont conçu «leur» West Side Story comme un spectacle familial qui fait fi des générations.
Sur scène, l’orchestre fait swinguer la géniale partition de Bernstein, dans des versions explosives et cuivrées des splendides airs d’«America», «Maria», «I Feel Pretty», «Tonight», and many more…
Bastien Ballaz, Fred Nardin, Jon Boutellier et David Enhco Direction artistique / Vincent Labarre, Fabrice Dejoie, Félicien Bouchot et David Enhco Trompettistes / Loic Bachevillier, Bastien Ballaz, Alois Benoit, Sylvain Thomas Trombonistes / Kenny Jeanney, Pierre Desassis, Jon Boutellier, Eric Prost, Ghyslain Regard Saxophonistes / Fred Nardin piano / Thibaut François guitare / Etienne Renard contrebasse / Romain Sarron batterie / Neima Naouri, Pablo Campos Chanteurs / Sébastien Denigues Comédien / Guilhem Angot Ingénieur du son
WEST SIDE STORY (Robert Wise, Jerome Robbins, 1961)
WEST SIDE STORY (Steven Spielberg, 2021)
23h
ELECTRO MINIMAL
[TARIF B]
LUCIE ANTUNES / CARNAVAL
Percussionniste surduouée, Lucie Antunes a été propulsée sur le devant de la scène aux côtés de Moodoïd, Aquaserge, Yuksek ou encore Susheela Raman. Cette implication dans la musique des autres fait naître rapidement
son désir de se consacrer à sa propre musique. Touche à tout insatiable, Lucie s’enferme alors dans son studio, rassemble ses instruments, convoque ses complices d’un soir ou de toujours tels que Chassol, Vincent Segal, Halo Maud, Léonie Pernet, Julien Gasc, avec cette idée trouble de fabriquer sans ordinateur ni artefacts une musique instrumentale et percussive taillée pour la danse et la nuit : casser les frontières, bousculer les genres et rendre le dancefloor plus beau, plus doux, plus grand,
plus intelligent et plus ouvert. Quand on écoute sa musique, on pense à un Terry Riley qui aurait mangé de la testostérone, un Steve Reich sous ecstasy, et plus généralement à tous les précurseurs de la musique répétitive. Une traversée sensorielle universelle qui nous fait découvrir de nouvelles matières sonores grâce au mélange de sons acoustiques, d’objets de récupérations et de sons électroniques. Son dernier album, Carnaval, co-réalisé avec sa sœur de cœur Léonie Pernet et donné ce soir pour la 1ère fois en Suisse, est le fruit de trois années de recherches, de pertes et de trouvailles.
C’est dans le besoin de fête, la peur de la mort, la recherche effrénée de liberté, la joie pure, et la chaleur de l’amour que Lucie est allée puiser son inspiration. Un carnaval électronique foisonnant, très personnel dans lequel se côtoient l’instrumentarium de la percussionniste et des volutes électroniques et synthétiques. Sur scène, quatre interprètes-performeuses touche-à-tout dont le talent ne se limite pas à la musique : performance, danse, percussions, chant, cris, transe au milieu des batteries, des synthés, des vibraphones et des cloches tubulaires.
La volonté d'abolir les distances, de s’affranchir des étiquettes, pour créer frottements, carambolages, rencontres, et fabriquer ainsi toujours plus de chaleur humaine.
00h
Funk | Soul | 60’s, 70’s
JEAN-ALEXANDRE BLANCHET / ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD
De retour aux platines, pour un set tout spécialement crée pour l’occasion, le « Baron » des nuits des Athénéennes, JAB pour les intimes, fétichiste du funk, de la soul, du disco et de l’esthétique 70’s, fantastique comédien, surdoué touche-à-tout, et irrésistiblement sympathique : Jean-Alex nou propose ce soir un DJ set / Live Vidéo inédit, hommage à Lalo Schifrin. Ambiance Hot New Hollywood-Chateau Marmont-Glam West Coast.
Les nuits de l’ALHAMbar #2 // Tribute to Lalo Schifrin